« Non ! Le Comité exécutif national du Cojep n’est pas dissout. Car, je ne crois pas que cette lettre qui proclame sa dissolution ait été rédigée par le camarade Charles Blé Goudé. Sinon, c’est moi qui l’aurais reçue. Cette lettre est nulle et de nul effet ». Ce sont les phrases avec lesquels Youan Bi Agenor (le président intérimaire du Conseil exécutif national du COJEP) a rejeté, le jeudi 23 juillet 2015, la lettre qui dissout le mouvement. C’était au cours d’une conférence de presse à Yopougon. Pour lui, le Cojep étant un mouvement structuré, le Président Blé Goudé qu’il dit respectueux des procédures, n’aurait pas voulu que son intérimaire ait une information aussi importante, par voix de presse. Youan Bi Agenor croit donc que cette lettre est une autre manœuvre des déstabilisateurs du Cojep, surtout en raison de l’adhésion du mouvement à la CNC (Coalition nationale pour le changement).
« Ils disent que j’ai dénaturé les idéologies du mouvement en intégrant la CNC. Et que, dans la crise qui secoue le FPI, nous devions être neutres. Je leur rappelle que Le Cojep est un mouvement de gauche. Aujourd’hui, Affi N’Guessan a pactisé avec Ouattara tandis que, Aboudramane Sangaré et les autres ont gardé le cap. Le Cojep se devait donc de les accompagner. Nous sommes donc toujours dans l’idéologie du mouvement », a-t-il expliqué. Pour lui donc, ce grand vent qui a emporté quatre présidents du mouvement en moins de 4 ans, ne l’emportera pas. Il a par ailleurs précisé que le Cojep n’est pas membre fondateur de la CNC, « contrairement à ce que font croire les rumeurs ». Après avoir appelé les 76 coordinations du Cojep à la sérénité, il a promis de leur rendre visite bientôt lors d’une tournée d’explication et de remobilisation.
Pour rappel, c’est le lundi 20 juillet 2015 qu’a été publiée dans la presse, une lettre de Charles Blé Goudé, président fondateur du Cojep, déclarant la dissolution du Comité Exécutif National « dans le souci de restaurer la discipline et le respect de la hiérarchie, des consignes et recommandations ». En tout cas, si cette dissolution venait à prendre forme, Youan Bi Agenor sera le 5e président du CEN débarqué après Yavoh Martial, Blé Sépé Marc, Potey Joel et Bly Roselin.
J H K
« Ils disent que j’ai dénaturé les idéologies du mouvement en intégrant la CNC. Et que, dans la crise qui secoue le FPI, nous devions être neutres. Je leur rappelle que Le Cojep est un mouvement de gauche. Aujourd’hui, Affi N’Guessan a pactisé avec Ouattara tandis que, Aboudramane Sangaré et les autres ont gardé le cap. Le Cojep se devait donc de les accompagner. Nous sommes donc toujours dans l’idéologie du mouvement », a-t-il expliqué. Pour lui donc, ce grand vent qui a emporté quatre présidents du mouvement en moins de 4 ans, ne l’emportera pas. Il a par ailleurs précisé que le Cojep n’est pas membre fondateur de la CNC, « contrairement à ce que font croire les rumeurs ». Après avoir appelé les 76 coordinations du Cojep à la sérénité, il a promis de leur rendre visite bientôt lors d’une tournée d’explication et de remobilisation.
Pour rappel, c’est le lundi 20 juillet 2015 qu’a été publiée dans la presse, une lettre de Charles Blé Goudé, président fondateur du Cojep, déclarant la dissolution du Comité Exécutif National « dans le souci de restaurer la discipline et le respect de la hiérarchie, des consignes et recommandations ». En tout cas, si cette dissolution venait à prendre forme, Youan Bi Agenor sera le 5e président du CEN débarqué après Yavoh Martial, Blé Sépé Marc, Potey Joel et Bly Roselin.
J H K
