La Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) a changé de mains depuis quelque temps. C’est pour donner des directives à la nouvelle équipe dirigeante, dont la mission est de restructurer la Caisse, que la ministre Kaba Nialé s’est rendue dans les locaux de la société dont l’Etat refuse de se séparer.
La ministre auprès du Premier en charge de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, était hier lundi 27 juillet 2015 dans les locaux de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) où elle a eu une séance de travail avec l’administrateur provisoire en poste depuis un mois environ, Antoine Yéo Cassaignan et son équipe. Il y a à peu près un mois, rappelle la ministre, la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) a été mise sous administration provisoire. Après le dégommage de l’ancien directeur général Diabagaté Mamah, qui avait des rapports très tendus avec le personnel et dont la gestion était constamment décriée. Il s’agissait donc pour elle d’échanger avec l’administrateur provisoire, son équipe et l’ensemble de la direction de la société pour voir comment les choses évoluent dans le cadre de la restructuration de la société. « Nous avons mis l’administrateur provisoire en mission pour qu’il puisse mener les actions nécessaires pour redorer le blason de la Caisse. Il ne peut pas le faire seul ; c’est un grand réseau, la tâche est immense. Il a besoin de l’ensemble des directions centrales et nous sommes venus ce matin nous entretenir avec les directeurs centraux, les encourager, leur dire qu’ils ont en mains un outil important pour l’Etat, pour l’économie ivoirienne et que l’Etat compte vraiment sur eux pour entourer l’administrateur provisoire, se mettre ensemble ; de sorte que le travail soit fait, bien fait et qu’au sortir de cette administration provisoire, nous ayons une nouvelle caisse ; une nouvelle CNCE », a conseillé le membre du gouvernement, qui a encouragé le personnel à mutualiser les efforts afin de relever le défi.
Kaba Nialé a tenu à rassurer l’ensemble des directeurs centraux que la CNCE ne subira pas le sort de la Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) qui a été liquidée le 30 septembre 2014. Si la Versus bank est en train d’être privatisée, conformément au plan de restructuration en 2014, « il est question de restructurer la CNCE, d’en maitriser l’ensemble des fruits. » L’objectif, c’est de faire de la Caisse un instrument de développement efficace et lui permettre de poursuivre sa mission de bancarisation du pays. « La CNCE doit être restructurée parce que c’est le plus grand réseau bancaire dans notre pays. Nous l’avions hérité de la scission de la Poste de Côte d’Ivoire et des caisses de dépôts. Aujourd’hui, c’est une banque et c’est le réseau qui est le plus étendu. Dans beaucoup de villes et de localités reculées, il n’y a pas de banque, c’est la CNCE que l’on y trouve. L’Etat ne peut pas se permettre de démanteler ce réseau », a expliqué la ministre de l’Economie et des Finances. Elle a confié que d’autres mesures sont en train d’être prises pour redynamiser le secteur financier ivoirien.
Emmanuel Akani
La ministre auprès du Premier en charge de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, était hier lundi 27 juillet 2015 dans les locaux de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) où elle a eu une séance de travail avec l’administrateur provisoire en poste depuis un mois environ, Antoine Yéo Cassaignan et son équipe. Il y a à peu près un mois, rappelle la ministre, la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) a été mise sous administration provisoire. Après le dégommage de l’ancien directeur général Diabagaté Mamah, qui avait des rapports très tendus avec le personnel et dont la gestion était constamment décriée. Il s’agissait donc pour elle d’échanger avec l’administrateur provisoire, son équipe et l’ensemble de la direction de la société pour voir comment les choses évoluent dans le cadre de la restructuration de la société. « Nous avons mis l’administrateur provisoire en mission pour qu’il puisse mener les actions nécessaires pour redorer le blason de la Caisse. Il ne peut pas le faire seul ; c’est un grand réseau, la tâche est immense. Il a besoin de l’ensemble des directions centrales et nous sommes venus ce matin nous entretenir avec les directeurs centraux, les encourager, leur dire qu’ils ont en mains un outil important pour l’Etat, pour l’économie ivoirienne et que l’Etat compte vraiment sur eux pour entourer l’administrateur provisoire, se mettre ensemble ; de sorte que le travail soit fait, bien fait et qu’au sortir de cette administration provisoire, nous ayons une nouvelle caisse ; une nouvelle CNCE », a conseillé le membre du gouvernement, qui a encouragé le personnel à mutualiser les efforts afin de relever le défi.
Kaba Nialé a tenu à rassurer l’ensemble des directeurs centraux que la CNCE ne subira pas le sort de la Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) qui a été liquidée le 30 septembre 2014. Si la Versus bank est en train d’être privatisée, conformément au plan de restructuration en 2014, « il est question de restructurer la CNCE, d’en maitriser l’ensemble des fruits. » L’objectif, c’est de faire de la Caisse un instrument de développement efficace et lui permettre de poursuivre sa mission de bancarisation du pays. « La CNCE doit être restructurée parce que c’est le plus grand réseau bancaire dans notre pays. Nous l’avions hérité de la scission de la Poste de Côte d’Ivoire et des caisses de dépôts. Aujourd’hui, c’est une banque et c’est le réseau qui est le plus étendu. Dans beaucoup de villes et de localités reculées, il n’y a pas de banque, c’est la CNCE que l’on y trouve. L’Etat ne peut pas se permettre de démanteler ce réseau », a expliqué la ministre de l’Economie et des Finances. Elle a confié que d’autres mesures sont en train d’être prises pour redynamiser le secteur financier ivoirien.
Emmanuel Akani