À la faveur du Conseil des ministres qui s’est tenu exceptionnellement le mercredi 29 juillet 2015 à Bondoukou dans le District du Zanzan, Palé Dimaté, cadre de la région estime que le passage du Président Ouattara va booster le développement de cette partie de la Côte d’Ivoire.
Le président de la République retourne à Bondoukou pour la tenue d’un Conseil des ministres, quels sont aujourd’hui vos impressions ?
J’ai appris avec joie le retour du Président de la République dans le district du Zanzan. Je considère que c’est un retour à la normale, parce que le chef de l’Etat a tenu un conseil des ministres dans le Worodougou et il a promis d’en faire pareille à Bondoukou. Cela est une satisfaction pour nous tous. Et, je ne peux qu’être heureux de cette visite, qui se résume en un conseil des ministres. Ce que je note, c’est que l’importance de l’opportunité de ce conseil des ministres est que le chef de l’Etat profitera pour faire l’état des lieux. Parce que, quand il est passé, il a fait des promesses qui sont en train de prendre des lenteurs. Peut-être que son passage va booster le développement et va faire que les entrepreneurs qui sont commis à la tâche, vont s’activer. Ensuite, il s’agira de voir les perspectives d’avenir parce que nous sommes dans une région avec une partie arborée et une partie de savane herbeuse. Donc, il y a des choses à réaliser et nous autres cadres, aurons la possibilité de rencontrer le Président et poser certains problèmes concernant le développement tous azimuts de la région. Dans cette région, il y a beaucoup de potentialités à exploiter, la région a aussi souffert de la crise de 2002 jusqu’à la crise postélectorale. Il y a aussi des infrastructures qui ont été délabrées par les éléments des forces nouvelles en son temps, donc il y a un certain nombre de choses qu’il faut réparer. Cette visite permettra de faire l’état des lieux. Notamment le bitumage de l’axe Bouna–Doropo et les autres pistes au niveau de Bondoukou jusqu’au Ghana par la frontière. L’électrification a commencé, mais il y a aussi des villages qui n’en n’ont pas encore bénéficié. Aussi, espère-t-on que le Président mettra de l’ordre dans l’orpaillage clandestin, qui pose un véritable problème au niveau du Zanzan, que nous espérons la seule présence du chef de l’Etat pourra résoudre.
N’envisagez-vous pas qu’il y ait des unités de transformation au niveau des cultures de rentes qui font la fierté de votre région ?
Nos souhaits se résument à cela. C’est pourquoi, je dis qu’il aura beaucoup de choses à régler. Et comme je le disais, c’est une zone à mi-forêt, mi-savane. Donc, les plantes qui poussent là-bas, comme le Karité, le Néré sont à exploiter et les cultures de rentes comme l’anacarde, la noix de cajou (qui est notre café-cacao) peuvent être exploitées. Car en Inde, on a trouvé 12 dérivés de la noix de cajou. Depuis un moment, il y a la mévente de ces produits. Sauf que cette année, le prix est passé de 400 à 500 FCFA. Sinon, depuis près de trois années il était de 250 à 300 FCFA. Nous espérons que la présence du chef de l’Etat pourra attirer les investisseurs à venir implanter des usines (au moins quatre pour la noix de cajou) dans le district du Zanzan. Même le mil peut être exploité, parce qu’au Burkina Faso voisin, c’est le mil qui sert à fabriquer la bière. On peut leur demander d’installer une usine de mil comme Solibra pour la transformation de mil en bière. Ce serait comme valoriser ou industrialiser le Tchapalo pour faire la bière. Il faut des unités de transformation de beurre de karité. Il faut également des unités de transformation de l’igname. On fait beaucoup d’ignames dans le district du Zanzan. On peut par exemple faire une unité de transformation de foutou à base d’igname. L’Arachide est beaucoup cultivée à Doropo, on peut faire une usine de transformation de patte d’arachide dans cette zone. Nous avions fait des démarches en son temps dans ce sens. Tous nos produits peuvent être exploités sur le plan industriel. Depuis un moment, je ne savais pas qu’il y avait de l’or, du manganèse dans notre sous-sol. Donc, si cela est réglementé, l’Etat peut en bénéficier et la population locale peut également en bénéficier. Les exploitants officiels peuvent créer des écoles, des centres de santé, des usines, c’est une zone riche. Mais, l’exploitation n’a pas été bien faite. Aujourd’hui, toutes ces potentialités peuvent attirer des bailleurs de fonds si le chef de l’Etat donne un coup de pouce. C’est pourquoi j’apprécie à plusieurs titres son retour dans le district du Zanzan.
Avez-vous un appel à lancer à la population du district du Zanzan ?
Bien sûr ! D’abord en tant que cadre et ensuite en tant que coordonnateur du Pdci-Rda au niveau du Bounkani, je demande à tous les cadres de faire en sorte que le chef de l’Etat reçoive lors de sa visite un accueil des plus chaleureux, comme nous savons le faire dans le Zanzan, qui a toujours su accueillir de façon honorable l’invité qui vient. Comme le grand commis de l’Etat qui est le chef de l’Etat vient dans le district du Zanzan, je demande à toute la population, aux jeunes, aux étudiants, à tous les cadres, même aux populations les plus reculées du district du Zanzan, de faire en sorte que, tout le monde soit présent le mercredi 29 juillet 2015 comme un seul homme pour accueillir le président de la République.
Réalisée par Dosso Villard
Le président de la République retourne à Bondoukou pour la tenue d’un Conseil des ministres, quels sont aujourd’hui vos impressions ?
J’ai appris avec joie le retour du Président de la République dans le district du Zanzan. Je considère que c’est un retour à la normale, parce que le chef de l’Etat a tenu un conseil des ministres dans le Worodougou et il a promis d’en faire pareille à Bondoukou. Cela est une satisfaction pour nous tous. Et, je ne peux qu’être heureux de cette visite, qui se résume en un conseil des ministres. Ce que je note, c’est que l’importance de l’opportunité de ce conseil des ministres est que le chef de l’Etat profitera pour faire l’état des lieux. Parce que, quand il est passé, il a fait des promesses qui sont en train de prendre des lenteurs. Peut-être que son passage va booster le développement et va faire que les entrepreneurs qui sont commis à la tâche, vont s’activer. Ensuite, il s’agira de voir les perspectives d’avenir parce que nous sommes dans une région avec une partie arborée et une partie de savane herbeuse. Donc, il y a des choses à réaliser et nous autres cadres, aurons la possibilité de rencontrer le Président et poser certains problèmes concernant le développement tous azimuts de la région. Dans cette région, il y a beaucoup de potentialités à exploiter, la région a aussi souffert de la crise de 2002 jusqu’à la crise postélectorale. Il y a aussi des infrastructures qui ont été délabrées par les éléments des forces nouvelles en son temps, donc il y a un certain nombre de choses qu’il faut réparer. Cette visite permettra de faire l’état des lieux. Notamment le bitumage de l’axe Bouna–Doropo et les autres pistes au niveau de Bondoukou jusqu’au Ghana par la frontière. L’électrification a commencé, mais il y a aussi des villages qui n’en n’ont pas encore bénéficié. Aussi, espère-t-on que le Président mettra de l’ordre dans l’orpaillage clandestin, qui pose un véritable problème au niveau du Zanzan, que nous espérons la seule présence du chef de l’Etat pourra résoudre.
N’envisagez-vous pas qu’il y ait des unités de transformation au niveau des cultures de rentes qui font la fierté de votre région ?
Nos souhaits se résument à cela. C’est pourquoi, je dis qu’il aura beaucoup de choses à régler. Et comme je le disais, c’est une zone à mi-forêt, mi-savane. Donc, les plantes qui poussent là-bas, comme le Karité, le Néré sont à exploiter et les cultures de rentes comme l’anacarde, la noix de cajou (qui est notre café-cacao) peuvent être exploitées. Car en Inde, on a trouvé 12 dérivés de la noix de cajou. Depuis un moment, il y a la mévente de ces produits. Sauf que cette année, le prix est passé de 400 à 500 FCFA. Sinon, depuis près de trois années il était de 250 à 300 FCFA. Nous espérons que la présence du chef de l’Etat pourra attirer les investisseurs à venir implanter des usines (au moins quatre pour la noix de cajou) dans le district du Zanzan. Même le mil peut être exploité, parce qu’au Burkina Faso voisin, c’est le mil qui sert à fabriquer la bière. On peut leur demander d’installer une usine de mil comme Solibra pour la transformation de mil en bière. Ce serait comme valoriser ou industrialiser le Tchapalo pour faire la bière. Il faut des unités de transformation de beurre de karité. Il faut également des unités de transformation de l’igname. On fait beaucoup d’ignames dans le district du Zanzan. On peut par exemple faire une unité de transformation de foutou à base d’igname. L’Arachide est beaucoup cultivée à Doropo, on peut faire une usine de transformation de patte d’arachide dans cette zone. Nous avions fait des démarches en son temps dans ce sens. Tous nos produits peuvent être exploités sur le plan industriel. Depuis un moment, je ne savais pas qu’il y avait de l’or, du manganèse dans notre sous-sol. Donc, si cela est réglementé, l’Etat peut en bénéficier et la population locale peut également en bénéficier. Les exploitants officiels peuvent créer des écoles, des centres de santé, des usines, c’est une zone riche. Mais, l’exploitation n’a pas été bien faite. Aujourd’hui, toutes ces potentialités peuvent attirer des bailleurs de fonds si le chef de l’Etat donne un coup de pouce. C’est pourquoi j’apprécie à plusieurs titres son retour dans le district du Zanzan.
Avez-vous un appel à lancer à la population du district du Zanzan ?
Bien sûr ! D’abord en tant que cadre et ensuite en tant que coordonnateur du Pdci-Rda au niveau du Bounkani, je demande à tous les cadres de faire en sorte que le chef de l’Etat reçoive lors de sa visite un accueil des plus chaleureux, comme nous savons le faire dans le Zanzan, qui a toujours su accueillir de façon honorable l’invité qui vient. Comme le grand commis de l’Etat qui est le chef de l’Etat vient dans le district du Zanzan, je demande à toute la population, aux jeunes, aux étudiants, à tous les cadres, même aux populations les plus reculées du district du Zanzan, de faire en sorte que, tout le monde soit présent le mercredi 29 juillet 2015 comme un seul homme pour accueillir le président de la République.
Réalisée par Dosso Villard