Le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix section Côte d’Ivoire (WANEP-CI) a renforcé les capacités de ses moniteurs communautaires à travers son projet « Mitiger les violences électorales via le Système d’alerte précoce Nationale (NEWS)» du lundi 03 au 04 août à Abidjan Riviera Attoban.
Le cadre du projet « Mitigation de la violence électorale en Afrique de l’Ouest via le Système National d’Alerte Précoce (NEWS) »
Cette formation va aider à prévenir les conflits et consolider la paix sociale dans la sous région. Car malgré les meilleures intentions contenues dans le Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance puis le cadre de prévention des conflits de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la violence demeure monnaie courante pendant les élections dans la région.
A l’issue de cet atelier de deux jours, 26 moniteurs/animateurs communautaires seront mieux outillés à faire le suivi/monitoring de la sécurité humaine quotidiennement, et de rapporter les signes d’alerte précoce au moniteur principal.
Le projet est mis en œuvre par le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (WANEP) pour une durée de vie de 5 ans (20 février 2015 – 19 février 2020) avec un apport financier de l’USAID de 2,5 millions de Dollars américains. Il a été développé pour réduire/ mitiger les violences liées aux élections dans 5 pays de notre Région Ouest Africaine. Il se justifie par l’augmentation du niveau de violence et disputes électorales qui menacent la Région Afrique de l’Ouest déjà volatile.
La présentation des réflexions sur le Système National d’Alerte Précoce (NEWS) de WANEP- Côte d’Ivoire
A l’entame des travaux, la Chargée du Programme Alerte Précoce (WANEP-Régional), Edwige Mensah a présenté le projet « Mitiger les violences électorales via le Système d’Alerte Précoce Nationale (NEWS) ». Elle a présenté les réflexions sur le Système National d’Alerte Précoce (CI-NEWS) de WANEP-Côte d’Ivoire.
Selon la Chargée du programme Alerte Précoce, le WANEP-Côte d’Ivoire, réseau national composé de 21 organisations, a pour mission de faciliter la coopération entre les organisations de la société civile en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Tout cela dans une perspective de consolider les divers efforts et promouvoir le partage régulier des informations, des expériences et des ressources sur les problèmes de la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la justice sociale, l’action humanitaire, de même que la prévention et la transformation des conflits.
Edwige Mensah a indiqué que l’alerte précoce est la niche de WANEP-Côte d’Ivoire. Elle a
donné les raisons pour lesquelles le WANEP-Côte d’Ivoire s’y est engagé. Selon l’experte Mensah, comme toute OSC (organisation de la société civile), le WANEP-Côte d’Ivoire doit être partenaire clé dans un système d’alerte tant au niveau communautaire, national, régional et international car elle suit de près le déroulement des évènements.
Edwige Mensah propose des solutions en utilisant des stratégies et des processus innovants et non coercitives pour résoudre les problèmes.
La prévention des conflits exige une action cohérente et coordonnée de tous les acteurs impliqués, étatiques et non étatiques.
Edwige Mensah a également décrit le processus de mise en place du Système National d’Alerte Précoce (NEWS). Car, le WANEP, en tant que partenaire de la CEDEAO pour la mise en œuvre du système régional d’alerte précoce (ECOWARN), l’accompagne depuis 2003 pour la collecte des données sur le terrain.
ECOWARN s’appuie sur 66 indicateurs pour renseigner le système sur la sécurité humaine dans les 15 pays de la CEDEAO. En somme, elle a décliné les principaux axes, les défis et les résultats attendus de ce projet. Entre autres, le renforcement des capacités des OSC, des décideurs, et celui du cadre de prévention de la CEDEAO.
Le WANEP entend avoir un système national d’alerte précoce renforcé et consolidé qui fournit des analyses de qualité ; une base de données des OSC qui devient une encyclopédie d’expertise en Afrique de l’Ouest ; des rapports et documents crédibles. En outre, plusieurs types de produits sont attendus du système national d’alerte précoce de WANEP.
Ces 26 moniteurs des 12 Districts de la Côte d’Ivoire seront chargés de collecter les données de terrain liées à la sécurité humaine, à travers des sources ouvertes. Ces informations sont analysées par un administrateur et un analyste basé à Abidjan.
Comme résultats immédiats, la collecte et l’analyse des données doivent permettre d’élaborer:
Des rapports d’incidents
Des rapports de situation
Des rapports hebdomadaires (Weekly)
Des analyses politiques (Policy brief)
Des rapports mensuels et annuels.
Le Manager du Système national d’alerte précoce / National Early Warning System (NEWS), Fofana Mamadou a donné les raisons de l’engagement du WANEP dans l’alerte précoce. En effet, des rapports du Système National d’Alerte Précoce de WANEP montrent que les plus récents conflits intra-Etatiques en Afrique de l’Ouest sont directement liés aux questions électorales: la conduite, la transparence, les problèmes de légitimité, les abus de pouvoir par des régimes autocratiques, les privilèges/dispenses militaristes, la manipulation du processus électoral.
Quant aux 5 pays ciblés, leur sélection est due à l’histoire de la violence à grande échelle associée aux transitions politiques ou à la conduite d’élections qui a conduit à des guerres civiles ou à l’effondrement complet des structures politiques existantes. Ils doivent également tenir leurs élections entre 2015 et 2017 avec des craintes de résurgence de la violence ou
d’instabilité politique.
Somme toute, le projet vise à renforcer la capacité de la société civile (OSC) et des institutions de l’Etat pour la sécurité humaine, la prévention des conflits et l’édification de la Paix en Afrique de l’Ouest. Il est partie intégrante du plan stratégique de WANEP et complète le cadre plus élaboré du mécanisme d’Alerte précoce et de réponse rapide de la CEDEAO (ECOWARN) ainsi que le Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO (ECPF).
Le spécialiste de l’alerte précoce, Jérôme Wanyou a fait deux communications. Une sur les Elections de 2015 en Côte d’Ivoire, et l’autre sur la Nature et les Types de violences électorales. Il en a profité pour présenter aux 26 moniteurs communautaires la cartographie des points sensibles des élections en Côte d’Ivoire. Il a défini la violence électorale comme tout préjudice ou menace de préjudice à toute personne ou bien impliqués dans le processus électoral, ou au processus électoral lui-même, au cours de la période électorale.
Sur cette base, 3 types de violences électorales ont été distingués : physiques, psychologiques et structurelles.
Les violences électorales physiques sont caractérisées par l’utilisation de la force physique sur un candidat et ses partisans, sur les officiels des élections, les observateurs électoraux, les électeurs, les agents de sécurité avant, pendant et après les élections. Elles consistent à infliger des douleurs/blessures comme une forme d’intimidation ou pour faire peur/ tenir à l’ écart des individus ou adversaires dans le but d’atteindre des objectifs ou réaliser son intérêt.
Les violences électorales psychologiques, quant à elles, sont caractérisées par la menace d’utilisation de la violence, pour instiguer la peur dans la pensée de l’adversaire, les électeurs, les observateurs, les officiels électoraux ou même des agents de sécurités. Cette forme de menace pourrait être sous la forme d’attaques des stations/bureau de vote, les lieux de vote ou dans les cas extrêmes, des tirs d’arme à feu durant les élections/ explosion de bombe instiguant la peur.
Il s’agit d’actes indirects d’influence négative visant à affecter ou susciter la peur ou visant à briser la résistance mentale d’une autre personne.
La violence électorale structurelle, elle, fait référence à la création de cadres institutionnelles ou juridiques ciblant les adversaires pour les éloigner ou les priver de leur droits/poids politiques. Cet acte les prive des postes politiques importants, donnant l’accès à d’autres dans le but de promouvoir leurs intérêts. Par exemple, exclusion politique d’une poignée de personnes, donc empêchant leurs adversaires de réaliser leur potentiel maximum.
Selon l’expert en alerte précoce, Jérôme Wanyou, les violences électorales se manifestent par plusieurs canaux.
Entre autres l’apathie, les pétitions, la protestation, la conférence de presse, le boycott, le litige, la protestation violente.
Parmi les éléments déclencheurs de la violence électorale, on peut relever :
la fraude: elle implique une tentative délibérée de manipuler le système non
transparent, généralement par les partisans des candidats ou même par les candidats eux-mêmes ou par les administrateurs des élections ;
l’erreur opérationnelle : elle implique une perturbation involontaire ou une distorsion du processus électoral, souvent par ceux administrant les élections.
la conduite inappropriée des acteurs : conduite impropre des candidats, des parties politiques, des leaders d’opinion ou sympathisants fournissent des bases pour questionner l’intégrité de l’élection.
Les 26 moniteurs ont été aussi instruits sur le Monitoring des conflits, sur la collecte de données et productions de rapports d’alerte précoce et les 72 indicateurs du monitoring des violences en Côte d’Ivoire. Des indicateurs regroupés en 11 catégories et 4 types de risques (socio-économiques, humanitaires, environnementaux et politiques).
Le second jour de l’atelier de renforcement des capacités de ces 26 moniteurs communautaires a essentiellement consisté à comprendre le processus électoral (avant, pendant, et après). Il s’en est suivi d’une session pratique du module des rapports du NEWS (National Early warning System).
Au terme de cette formation, un accent a été mis par les experts du Système National d’alerte précoce sur la structure du Reporting opérationnel pour la CI NEWS. Des tablettes ont été remises aux moniteurs communautaires pour rapporter les informations collectées sur le site du NEWS afin de contribuer efficacement à la mitigation des violences électorales via le Système National d’alerte précoce.
Patrice KOUAKOU
Analyste du Système national d’alerte précoce.
West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) Côte d’Ivoire
Le cadre du projet « Mitigation de la violence électorale en Afrique de l’Ouest via le Système National d’Alerte Précoce (NEWS) »
Cette formation va aider à prévenir les conflits et consolider la paix sociale dans la sous région. Car malgré les meilleures intentions contenues dans le Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance puis le cadre de prévention des conflits de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la violence demeure monnaie courante pendant les élections dans la région.
A l’issue de cet atelier de deux jours, 26 moniteurs/animateurs communautaires seront mieux outillés à faire le suivi/monitoring de la sécurité humaine quotidiennement, et de rapporter les signes d’alerte précoce au moniteur principal.
Le projet est mis en œuvre par le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (WANEP) pour une durée de vie de 5 ans (20 février 2015 – 19 février 2020) avec un apport financier de l’USAID de 2,5 millions de Dollars américains. Il a été développé pour réduire/ mitiger les violences liées aux élections dans 5 pays de notre Région Ouest Africaine. Il se justifie par l’augmentation du niveau de violence et disputes électorales qui menacent la Région Afrique de l’Ouest déjà volatile.
La présentation des réflexions sur le Système National d’Alerte Précoce (NEWS) de WANEP- Côte d’Ivoire
A l’entame des travaux, la Chargée du Programme Alerte Précoce (WANEP-Régional), Edwige Mensah a présenté le projet « Mitiger les violences électorales via le Système d’Alerte Précoce Nationale (NEWS) ». Elle a présenté les réflexions sur le Système National d’Alerte Précoce (CI-NEWS) de WANEP-Côte d’Ivoire.
Selon la Chargée du programme Alerte Précoce, le WANEP-Côte d’Ivoire, réseau national composé de 21 organisations, a pour mission de faciliter la coopération entre les organisations de la société civile en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Tout cela dans une perspective de consolider les divers efforts et promouvoir le partage régulier des informations, des expériences et des ressources sur les problèmes de la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la justice sociale, l’action humanitaire, de même que la prévention et la transformation des conflits.
Edwige Mensah a indiqué que l’alerte précoce est la niche de WANEP-Côte d’Ivoire. Elle a
donné les raisons pour lesquelles le WANEP-Côte d’Ivoire s’y est engagé. Selon l’experte Mensah, comme toute OSC (organisation de la société civile), le WANEP-Côte d’Ivoire doit être partenaire clé dans un système d’alerte tant au niveau communautaire, national, régional et international car elle suit de près le déroulement des évènements.
Edwige Mensah propose des solutions en utilisant des stratégies et des processus innovants et non coercitives pour résoudre les problèmes.
La prévention des conflits exige une action cohérente et coordonnée de tous les acteurs impliqués, étatiques et non étatiques.
Edwige Mensah a également décrit le processus de mise en place du Système National d’Alerte Précoce (NEWS). Car, le WANEP, en tant que partenaire de la CEDEAO pour la mise en œuvre du système régional d’alerte précoce (ECOWARN), l’accompagne depuis 2003 pour la collecte des données sur le terrain.
ECOWARN s’appuie sur 66 indicateurs pour renseigner le système sur la sécurité humaine dans les 15 pays de la CEDEAO. En somme, elle a décliné les principaux axes, les défis et les résultats attendus de ce projet. Entre autres, le renforcement des capacités des OSC, des décideurs, et celui du cadre de prévention de la CEDEAO.
Le WANEP entend avoir un système national d’alerte précoce renforcé et consolidé qui fournit des analyses de qualité ; une base de données des OSC qui devient une encyclopédie d’expertise en Afrique de l’Ouest ; des rapports et documents crédibles. En outre, plusieurs types de produits sont attendus du système national d’alerte précoce de WANEP.
Ces 26 moniteurs des 12 Districts de la Côte d’Ivoire seront chargés de collecter les données de terrain liées à la sécurité humaine, à travers des sources ouvertes. Ces informations sont analysées par un administrateur et un analyste basé à Abidjan.
Comme résultats immédiats, la collecte et l’analyse des données doivent permettre d’élaborer:
Des rapports d’incidents
Des rapports de situation
Des rapports hebdomadaires (Weekly)
Des analyses politiques (Policy brief)
Des rapports mensuels et annuels.
Le Manager du Système national d’alerte précoce / National Early Warning System (NEWS), Fofana Mamadou a donné les raisons de l’engagement du WANEP dans l’alerte précoce. En effet, des rapports du Système National d’Alerte Précoce de WANEP montrent que les plus récents conflits intra-Etatiques en Afrique de l’Ouest sont directement liés aux questions électorales: la conduite, la transparence, les problèmes de légitimité, les abus de pouvoir par des régimes autocratiques, les privilèges/dispenses militaristes, la manipulation du processus électoral.
Quant aux 5 pays ciblés, leur sélection est due à l’histoire de la violence à grande échelle associée aux transitions politiques ou à la conduite d’élections qui a conduit à des guerres civiles ou à l’effondrement complet des structures politiques existantes. Ils doivent également tenir leurs élections entre 2015 et 2017 avec des craintes de résurgence de la violence ou
d’instabilité politique.
Somme toute, le projet vise à renforcer la capacité de la société civile (OSC) et des institutions de l’Etat pour la sécurité humaine, la prévention des conflits et l’édification de la Paix en Afrique de l’Ouest. Il est partie intégrante du plan stratégique de WANEP et complète le cadre plus élaboré du mécanisme d’Alerte précoce et de réponse rapide de la CEDEAO (ECOWARN) ainsi que le Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO (ECPF).
Le spécialiste de l’alerte précoce, Jérôme Wanyou a fait deux communications. Une sur les Elections de 2015 en Côte d’Ivoire, et l’autre sur la Nature et les Types de violences électorales. Il en a profité pour présenter aux 26 moniteurs communautaires la cartographie des points sensibles des élections en Côte d’Ivoire. Il a défini la violence électorale comme tout préjudice ou menace de préjudice à toute personne ou bien impliqués dans le processus électoral, ou au processus électoral lui-même, au cours de la période électorale.
Sur cette base, 3 types de violences électorales ont été distingués : physiques, psychologiques et structurelles.
Les violences électorales physiques sont caractérisées par l’utilisation de la force physique sur un candidat et ses partisans, sur les officiels des élections, les observateurs électoraux, les électeurs, les agents de sécurité avant, pendant et après les élections. Elles consistent à infliger des douleurs/blessures comme une forme d’intimidation ou pour faire peur/ tenir à l’ écart des individus ou adversaires dans le but d’atteindre des objectifs ou réaliser son intérêt.
Les violences électorales psychologiques, quant à elles, sont caractérisées par la menace d’utilisation de la violence, pour instiguer la peur dans la pensée de l’adversaire, les électeurs, les observateurs, les officiels électoraux ou même des agents de sécurités. Cette forme de menace pourrait être sous la forme d’attaques des stations/bureau de vote, les lieux de vote ou dans les cas extrêmes, des tirs d’arme à feu durant les élections/ explosion de bombe instiguant la peur.
Il s’agit d’actes indirects d’influence négative visant à affecter ou susciter la peur ou visant à briser la résistance mentale d’une autre personne.
La violence électorale structurelle, elle, fait référence à la création de cadres institutionnelles ou juridiques ciblant les adversaires pour les éloigner ou les priver de leur droits/poids politiques. Cet acte les prive des postes politiques importants, donnant l’accès à d’autres dans le but de promouvoir leurs intérêts. Par exemple, exclusion politique d’une poignée de personnes, donc empêchant leurs adversaires de réaliser leur potentiel maximum.
Selon l’expert en alerte précoce, Jérôme Wanyou, les violences électorales se manifestent par plusieurs canaux.
Entre autres l’apathie, les pétitions, la protestation, la conférence de presse, le boycott, le litige, la protestation violente.
Parmi les éléments déclencheurs de la violence électorale, on peut relever :
la fraude: elle implique une tentative délibérée de manipuler le système non
transparent, généralement par les partisans des candidats ou même par les candidats eux-mêmes ou par les administrateurs des élections ;
l’erreur opérationnelle : elle implique une perturbation involontaire ou une distorsion du processus électoral, souvent par ceux administrant les élections.
la conduite inappropriée des acteurs : conduite impropre des candidats, des parties politiques, des leaders d’opinion ou sympathisants fournissent des bases pour questionner l’intégrité de l’élection.
Les 26 moniteurs ont été aussi instruits sur le Monitoring des conflits, sur la collecte de données et productions de rapports d’alerte précoce et les 72 indicateurs du monitoring des violences en Côte d’Ivoire. Des indicateurs regroupés en 11 catégories et 4 types de risques (socio-économiques, humanitaires, environnementaux et politiques).
Le second jour de l’atelier de renforcement des capacités de ces 26 moniteurs communautaires a essentiellement consisté à comprendre le processus électoral (avant, pendant, et après). Il s’en est suivi d’une session pratique du module des rapports du NEWS (National Early warning System).
Au terme de cette formation, un accent a été mis par les experts du Système National d’alerte précoce sur la structure du Reporting opérationnel pour la CI NEWS. Des tablettes ont été remises aux moniteurs communautaires pour rapporter les informations collectées sur le site du NEWS afin de contribuer efficacement à la mitigation des violences électorales via le Système National d’alerte précoce.
Patrice KOUAKOU
Analyste du Système national d’alerte précoce.
West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) Côte d’Ivoire