Abidjan – L’ancien leader de la galaxie patriotique sous le régime du président Gbagbo Laurent, Charles Blé Goudé, souhaite n’assumer aucune responsabilité à la tête de sa formation politique, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP).
Détenu à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, aux Pays-Bas, pour des crimes liés à la crise postélectorale de 2010, Blé Goudé a fait cette annonce à ses militants lors du deuxième congrès extraordinaire de son parti par la voix de son porte-parole, Dr Saraka Patrice.
"Je ne vous abandonne pas mais je ne suis candidat à aucun poste. Je serai toujours présent pour vous épauler et le plus grand service que vous pouvez rendre à mon égard c’est d’être solidaires pour former une équipe et non pas un simple groupe", a dit M. Saraka lors de la cérémonie qui se déroulait samedi à Grand-Alépé, dans le village de Mme Bro Grégbé Généviève, ancienne ministre sous Gbagbo Laurent, lui-même également détenu à la CPI deuis le 30 novembre 2011.
Blé Goudé estime, selon Dr Saraka, que le COJEP "regorge de personnalités" capables de le relayer, en son absence, pour mener la bataille dans laquelle il s’est engagé pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, 14 ans après la naissance du COJEP.
Il souhaite que ses militants soient solidaires pour ce que les Ivoiriens attendent d’eux pour les batailles futures concernant l’amélioration de leurs conditions de vie.
En attendant son retour, plusieurs centaines de militants participent à ce congrès extraordinaire "historique" débuté vendredi pour s’achever ce dimanche et dont le député PDCI de Port-Bouët et putatif candidat à la présidence de la République, Kouadio Konan Bertin dit "KKB" a ouvert les travaux samedi.
Premier ivoirien à rendre visite aux détenus de la CPI, KKB a dit soutenir l’action des militants de Blé Goudé "qui reviendra bientôt" et pour qui les militants doivent entretenir la flamme militante de son activité politique.
Représenté par le député Alphonse Soro, l'ancien Premier ministre, Ahoussou Jeannot, actuellement ministre d'Etat chargé des négociations avec l'opposition, a encouragé l'ouverture d'esprit du COJEP.
"Tout est est possible avec le dialogue", a lancé, à trois reprises M. Soro, pour marquer la nécessité du dialogue pour la réconciliation et le retour définitif de la paix.
"La présidente intérimaire du COJEP, Sita Coulibaly, a appelé les militants à la responsabilité et à la maturité "pour défendre les valeurs idéologiques de gauche" après avoir dénoncé la détention de Gbagbo Laurent et Blé Goudé à la CPI, le maintien de militants à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), l’exil forcé d’Ivoiriens, le gel des comptes d'opposants, la répression de manifestations, les violations de la loi fondamentale ou encore la composition arbitraire de la Commission électorale indépendante (CEI).
Ce deuxième congrès extraordinaire du COJEP va s’achéver avec l’élection d’un nouveau président, poste auquel postule Mme Sita Coulibaly, candidate à sa propre succession.
aaa/cmas
Détenu à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, aux Pays-Bas, pour des crimes liés à la crise postélectorale de 2010, Blé Goudé a fait cette annonce à ses militants lors du deuxième congrès extraordinaire de son parti par la voix de son porte-parole, Dr Saraka Patrice.
"Je ne vous abandonne pas mais je ne suis candidat à aucun poste. Je serai toujours présent pour vous épauler et le plus grand service que vous pouvez rendre à mon égard c’est d’être solidaires pour former une équipe et non pas un simple groupe", a dit M. Saraka lors de la cérémonie qui se déroulait samedi à Grand-Alépé, dans le village de Mme Bro Grégbé Généviève, ancienne ministre sous Gbagbo Laurent, lui-même également détenu à la CPI deuis le 30 novembre 2011.
Blé Goudé estime, selon Dr Saraka, que le COJEP "regorge de personnalités" capables de le relayer, en son absence, pour mener la bataille dans laquelle il s’est engagé pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, 14 ans après la naissance du COJEP.
Il souhaite que ses militants soient solidaires pour ce que les Ivoiriens attendent d’eux pour les batailles futures concernant l’amélioration de leurs conditions de vie.
En attendant son retour, plusieurs centaines de militants participent à ce congrès extraordinaire "historique" débuté vendredi pour s’achever ce dimanche et dont le député PDCI de Port-Bouët et putatif candidat à la présidence de la République, Kouadio Konan Bertin dit "KKB" a ouvert les travaux samedi.
Premier ivoirien à rendre visite aux détenus de la CPI, KKB a dit soutenir l’action des militants de Blé Goudé "qui reviendra bientôt" et pour qui les militants doivent entretenir la flamme militante de son activité politique.
Représenté par le député Alphonse Soro, l'ancien Premier ministre, Ahoussou Jeannot, actuellement ministre d'Etat chargé des négociations avec l'opposition, a encouragé l'ouverture d'esprit du COJEP.
"Tout est est possible avec le dialogue", a lancé, à trois reprises M. Soro, pour marquer la nécessité du dialogue pour la réconciliation et le retour définitif de la paix.
"La présidente intérimaire du COJEP, Sita Coulibaly, a appelé les militants à la responsabilité et à la maturité "pour défendre les valeurs idéologiques de gauche" après avoir dénoncé la détention de Gbagbo Laurent et Blé Goudé à la CPI, le maintien de militants à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), l’exil forcé d’Ivoiriens, le gel des comptes d'opposants, la répression de manifestations, les violations de la loi fondamentale ou encore la composition arbitraire de la Commission électorale indépendante (CEI).
Ce deuxième congrès extraordinaire du COJEP va s’achéver avec l’élection d’un nouveau président, poste auquel postule Mme Sita Coulibaly, candidate à sa propre succession.
aaa/cmas