La Coalition Nationale pour le Changement (CNC) a été refoulée à Korhogo le samedi dernier. Le meeting qui y était prévu a été empêché. Ce qui s’est passé le samedi dernier à Korhogo relance le débat sur la sécurisation des élections.
Selon Marie-Odette Lorougnon, membre de la délégation qui était à Korhogo, le meeting de la CNC prévu le week-end dernier à Korhogo a été empêché. Les organisateurs de la manifestation ont été passés à tabac, brutalisés et blessés. Les installations du meeting (logistique, chaises et bâches) ont été détruites. Marie-Odette Lorougnon a également fait savoir que les individus commis à la sale besogne étaient armés de gourdins et d’armes blanches. L’ancienne députée de la commune d’Attécoubé ne s’est pas arrêtée-là. « Nous étions séquestrés là où nous avons été logés. Parce que ces passionnés de la barbarie nous recherchaient selon les appels téléphoniques incessants de nos proches. Et ce, sous l’œil vigilant de M. Amadou Gon Coulibaly, le secrétaire général de l’actuel gouvernement qui règne dans la région de Poro en grand maitre absolu. En effet, il a refusé de nous recevoir et à ordonné sans ambages, que nous sortions immédiatement de la ville », a confié Marie-Odette Lorougnon. Selon la patronne des femmes du FPI, c’est Amadou Gon Coulibaly, directeur national de campagne du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et maire de Korhogo qui a l’ordre de chasser la délégation de la CNC de Korhogo, après que lui-même ait refusé de la recevoir. Pendant que Ouattara parle d’élections apaisées, ces lieutenants rament à contre-courant à travers des actes de violence contre l’opposition. Malgré les assurances de Ouattara de gagner les élections dès le premier tour, le RDR a subitement perdu sa sérénité. Si l’opposition ne peut pas animer un meeting pour mobiliser ses partisans dans le septentrion ivoirien, supposé fief du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qu’adviendra-t-il pour les candidats de l’opposition pendant la campagne électorale dans cette partie de la Côte d’Ivoire? Le RDR, à travers ces actes de violence perpétrés contre la CNC à Korhogo, donne raison à tous ceux qui pensent qu’aller aux élections dans ces conditions est suicidaire.
Serge A. Badet
Selon Marie-Odette Lorougnon, membre de la délégation qui était à Korhogo, le meeting de la CNC prévu le week-end dernier à Korhogo a été empêché. Les organisateurs de la manifestation ont été passés à tabac, brutalisés et blessés. Les installations du meeting (logistique, chaises et bâches) ont été détruites. Marie-Odette Lorougnon a également fait savoir que les individus commis à la sale besogne étaient armés de gourdins et d’armes blanches. L’ancienne députée de la commune d’Attécoubé ne s’est pas arrêtée-là. « Nous étions séquestrés là où nous avons été logés. Parce que ces passionnés de la barbarie nous recherchaient selon les appels téléphoniques incessants de nos proches. Et ce, sous l’œil vigilant de M. Amadou Gon Coulibaly, le secrétaire général de l’actuel gouvernement qui règne dans la région de Poro en grand maitre absolu. En effet, il a refusé de nous recevoir et à ordonné sans ambages, que nous sortions immédiatement de la ville », a confié Marie-Odette Lorougnon. Selon la patronne des femmes du FPI, c’est Amadou Gon Coulibaly, directeur national de campagne du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et maire de Korhogo qui a l’ordre de chasser la délégation de la CNC de Korhogo, après que lui-même ait refusé de la recevoir. Pendant que Ouattara parle d’élections apaisées, ces lieutenants rament à contre-courant à travers des actes de violence contre l’opposition. Malgré les assurances de Ouattara de gagner les élections dès le premier tour, le RDR a subitement perdu sa sérénité. Si l’opposition ne peut pas animer un meeting pour mobiliser ses partisans dans le septentrion ivoirien, supposé fief du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qu’adviendra-t-il pour les candidats de l’opposition pendant la campagne électorale dans cette partie de la Côte d’Ivoire? Le RDR, à travers ces actes de violence perpétrés contre la CNC à Korhogo, donne raison à tous ceux qui pensent qu’aller aux élections dans ces conditions est suicidaire.
Serge A. Badet