Par la voix de son porte-parole, l’ex-ministre Jean-Jacques Béchio, la Coalition nationale pour le changement (Cnc) a décidé le mercredi 19 août 2015, de porter plainte contre X, suite aux perturbations survenues à l’occasion de son meeting du 15 août 2015 à Korhogo.
Au cabinet de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, par ailleurs président de la Cnc, Jean-Jacques Béchio a rappelé qu’après ses meetings de Yopougon et Koumassi, la coalition dont il est le porte-parole a pris la décision de tenir le 15 août 2015, quatre « rencontres publiques » à Abengourou, Man, San-Pedro et Korhogo. « Alors que ces activités ont toutes fait l’objet d’autorisation auprès des autorités et des services compétents, force a été de constater que seulement trois de ces manifestations, à savoir celles de Man, San Pedro et Abengourou ont connu un déroulement normal. Le meeting de Korhogo, quant à lui, prévu à la place de la paix, a contre toute attente, enregistré de violentes perturbations avant d’être annulé pour cause d’insécurité », a-t-il déploré.
Condamnant les actes perpétrés à l’encontre des représentants de la Cnc lors de ce rassemblement populaire de Korhogo, dénonçant les auteurs de ces violences ainsi que leurs commanditaires et appelant les autorités à y faire toute la lumière, Jean-Jacques Béchio a fait savoir : « En attendant, la Cnc a décidé de porter plainte contre X ».
Il a également saisi l’occasion pour donner la version de la Cnc sur les événements de Korhogo. « Que s’est-il réellement passé ? Très tôt le matin du samedi 15 août, entre 6 h et 7 h 30, pendant que les membres du comité d’organisation de la Cnc installaient leur dispositif, ils ont été violemment pris à partie par un groupe de jeunes gens surexcités dont certains portaient des armes. Le bilan de cette attaque-surprise fait état de huit blessés, d’importants dégâts matériels ainsi que le vol d’équipements sonores. Ces faits ont eu lieu devant des forces de l’ordre impuissantes, visiblement sans moyen d’intervention », a expliqué le porte-parole de la Cnc.
Selon Jean-Jacques Béchio, ces événements de Korhogo achèvent « de convaincre que les conditions, notamment sécuritaires, sont loin d’être réunies pour l’organisation dans deux mois, d’une présidentielle démocratique, libre, ouverte et apaisée, comme l’a récemment promis au monde le chef de l’Etat à sa sortie de l’Elysée ». C’est pourquoi, il a réitéré la demande de la Cnc au Président de la République, Alassane Ouattara, « pour un cadre urgent de discussions autour des conditions de la présidentielle » d’octobre 2015.
Alex A
Au cabinet de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, par ailleurs président de la Cnc, Jean-Jacques Béchio a rappelé qu’après ses meetings de Yopougon et Koumassi, la coalition dont il est le porte-parole a pris la décision de tenir le 15 août 2015, quatre « rencontres publiques » à Abengourou, Man, San-Pedro et Korhogo. « Alors que ces activités ont toutes fait l’objet d’autorisation auprès des autorités et des services compétents, force a été de constater que seulement trois de ces manifestations, à savoir celles de Man, San Pedro et Abengourou ont connu un déroulement normal. Le meeting de Korhogo, quant à lui, prévu à la place de la paix, a contre toute attente, enregistré de violentes perturbations avant d’être annulé pour cause d’insécurité », a-t-il déploré.
Condamnant les actes perpétrés à l’encontre des représentants de la Cnc lors de ce rassemblement populaire de Korhogo, dénonçant les auteurs de ces violences ainsi que leurs commanditaires et appelant les autorités à y faire toute la lumière, Jean-Jacques Béchio a fait savoir : « En attendant, la Cnc a décidé de porter plainte contre X ».
Il a également saisi l’occasion pour donner la version de la Cnc sur les événements de Korhogo. « Que s’est-il réellement passé ? Très tôt le matin du samedi 15 août, entre 6 h et 7 h 30, pendant que les membres du comité d’organisation de la Cnc installaient leur dispositif, ils ont été violemment pris à partie par un groupe de jeunes gens surexcités dont certains portaient des armes. Le bilan de cette attaque-surprise fait état de huit blessés, d’importants dégâts matériels ainsi que le vol d’équipements sonores. Ces faits ont eu lieu devant des forces de l’ordre impuissantes, visiblement sans moyen d’intervention », a expliqué le porte-parole de la Cnc.
Selon Jean-Jacques Béchio, ces événements de Korhogo achèvent « de convaincre que les conditions, notamment sécuritaires, sont loin d’être réunies pour l’organisation dans deux mois, d’une présidentielle démocratique, libre, ouverte et apaisée, comme l’a récemment promis au monde le chef de l’Etat à sa sortie de l’Elysée ». C’est pourquoi, il a réitéré la demande de la Cnc au Président de la République, Alassane Ouattara, « pour un cadre urgent de discussions autour des conditions de la présidentielle » d’octobre 2015.
Alex A