Bah Jean Enock, Président du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne (CRI), par ailleurs vice-président chargé de la diaspora et Amérique-Europe au sein de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC), était face à la presse le mardi 15 septembre 2015 pour protester contre la passivité vis-à-vis du pouvoir des membres de la coalition, candidats à l’élection présidentielle.
« Nous interpelons tous nos pairs de la CNC qui sont candidats. Ils disent que Youssouf Bakayoko n’est pas crédible et malgré cela, ils sont allés déposer leurs dossiers de candidature entre ses mains. Pour cette action contradictoire, le CRI demande que Banny et ses co-candidats laissent la CNC à ceux qui pensent qu’ils peuvent encore lutter. Qu’ils expliquent leur attitude aux Ivoiriens. A quel moment vont-ils nous rejoindre pour que nous puissions lutter pour obtenir les conditions transparentes pour aller aux élections ? Il ne faudrait pas qu’on nous fasse cautionner une forfaiture à laquelle nous n’avons jamais réfléchie. Nous voulons rester conforme à la lettre et à l’esprit de la CNC ». C’est en ces termes que Bah Jean Enock, vice-président chargé de la diaspora et Amérique-Europe de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) a critiqué Charles Konan Banny et ses amis candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2015. Pour le président du CRI, Banny et ses co-candidats ont dévoyé la lutte et ont tourné le dos aux objectifs réels de la CNC qui met un point d’honneur sur : l’apaisement, le retour à la sécurité, le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques, le respect des Droits de l’homme, la non organisation des élections par Youssouf Bakayoko, la non violation de la Constitution ivoirienne…A en croire le conférencier, il y a des inquiétudes à se faire depuis que ‘’la CNC est présidée par Charles Konan Banny’’. « Nous avons l’impression que certains d’entre nous concentrent leurs efforts sur ce qui n’était pas l’essence au départ de notre action commune. Aujourd’hui, des gens que nous avons mis à la tête de la CNC, se concentrent tout droit à participer à cette élection sans condition. », a dénoncé Bah Jean Enock. Qui dit ne pas comprendre le mutisme des responsables de la CNC suite aux victimes et aux blessés enregistrés dans leurs rangs, lors de la marche de la CNJC le 10 septembre 2015. Pour lui, les jeunes ont bel et bien eu la caution de la direction de la Coalition qui ‘’ a endossé le mot d’ordre de la marche’’ qui a fait selon lui, ‘’81 blessés 20 dans un état critique, 2 morts et plusieurs arrestations dont celle de Samba David’’. Il se dit indigné du fait que ‘’ni la direction de la CNC, ni le Gouvernement’’, n’a exprimé sa compassion ou ses condoléances aux victimes et aux familles. Et de s’interroger : ‘’où va la CNC de Banny ? Cette CNC dont on peut tuer ses enfants, arrêter ses co-présidents et malmener ses militants qui ne dit rien’’. Face à cette défection des responsables de la CNC, Bah Jean Enock a donné ‘’ raison’’ au Président de la République qui disait à Bassam, que ceux qui ont demandé aux jeunes de prendre la rue avaient eux-mêmes quitté leurs maisons : « Le Président de la République a eu raison de dire que les vrais commanditaires de la marche des jeunes avaient quitté leurs maisons ». Séance tenante, il a demandé la libération immédiate de Samba David et de tous les détenus.
Dosso Villard
« Nous interpelons tous nos pairs de la CNC qui sont candidats. Ils disent que Youssouf Bakayoko n’est pas crédible et malgré cela, ils sont allés déposer leurs dossiers de candidature entre ses mains. Pour cette action contradictoire, le CRI demande que Banny et ses co-candidats laissent la CNC à ceux qui pensent qu’ils peuvent encore lutter. Qu’ils expliquent leur attitude aux Ivoiriens. A quel moment vont-ils nous rejoindre pour que nous puissions lutter pour obtenir les conditions transparentes pour aller aux élections ? Il ne faudrait pas qu’on nous fasse cautionner une forfaiture à laquelle nous n’avons jamais réfléchie. Nous voulons rester conforme à la lettre et à l’esprit de la CNC ». C’est en ces termes que Bah Jean Enock, vice-président chargé de la diaspora et Amérique-Europe de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) a critiqué Charles Konan Banny et ses amis candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2015. Pour le président du CRI, Banny et ses co-candidats ont dévoyé la lutte et ont tourné le dos aux objectifs réels de la CNC qui met un point d’honneur sur : l’apaisement, le retour à la sécurité, le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques, le respect des Droits de l’homme, la non organisation des élections par Youssouf Bakayoko, la non violation de la Constitution ivoirienne…A en croire le conférencier, il y a des inquiétudes à se faire depuis que ‘’la CNC est présidée par Charles Konan Banny’’. « Nous avons l’impression que certains d’entre nous concentrent leurs efforts sur ce qui n’était pas l’essence au départ de notre action commune. Aujourd’hui, des gens que nous avons mis à la tête de la CNC, se concentrent tout droit à participer à cette élection sans condition. », a dénoncé Bah Jean Enock. Qui dit ne pas comprendre le mutisme des responsables de la CNC suite aux victimes et aux blessés enregistrés dans leurs rangs, lors de la marche de la CNJC le 10 septembre 2015. Pour lui, les jeunes ont bel et bien eu la caution de la direction de la Coalition qui ‘’ a endossé le mot d’ordre de la marche’’ qui a fait selon lui, ‘’81 blessés 20 dans un état critique, 2 morts et plusieurs arrestations dont celle de Samba David’’. Il se dit indigné du fait que ‘’ni la direction de la CNC, ni le Gouvernement’’, n’a exprimé sa compassion ou ses condoléances aux victimes et aux familles. Et de s’interroger : ‘’où va la CNC de Banny ? Cette CNC dont on peut tuer ses enfants, arrêter ses co-présidents et malmener ses militants qui ne dit rien’’. Face à cette défection des responsables de la CNC, Bah Jean Enock a donné ‘’ raison’’ au Président de la République qui disait à Bassam, que ceux qui ont demandé aux jeunes de prendre la rue avaient eux-mêmes quitté leurs maisons : « Le Président de la République a eu raison de dire que les vrais commanditaires de la marche des jeunes avaient quitté leurs maisons ». Séance tenante, il a demandé la libération immédiate de Samba David et de tous les détenus.
Dosso Villard