Élu le 13 juin à Lusaka, en Zambie, lors de l’Ag de la Banque africaine d’import-export, le Dr Benedict O. Oramah a pris fonction le 21 septembre, au Caire, en Égypte.
Le Nigérian, Dr. Benedict O. Oramah, a prêté serment, hier, devenant ainsi le troisième président d’Afreximbank. La céré- monie s’est déroulée devant
un public nombreux composé en majorité de hauts cadres africains des finances, d’hommes d’affaires et de plusieurs autorités gouvernementales dont
Abdourahmane Cissé, ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget, «Je suis à l’entière disposition de cette institution qui ne m’a pas
abandonné », a-t-il clamé, exprimant ainsi son engagement. Il succède à ce poste, à l’Ivoirien JeanLouis Ekra, félicité par tous les intervenants pour la
qualité exceptionnelle de son bilan. Son successeur, qui est un pur produit de la maison (il y a passé 22 ans), n’a pas attendu pour annoncer son programme
de gouvernance. Parmi les innovations annoncées, le lancement d’une plateforme de payement mobile pour faciliter le payement des échanges en Afrique.
Ce projet, quand il verra le jour, contribuera à la formalisation du secteur informel. Le nouveau patron d’Afreximbank promet d’aller plus loin dans
l’utilisation des technologies de l’information pour générer des ressources pour la banque et promouvoir le commerce interafricain. Dans cette optique, il envisage de doter la banque d’un département d’innovation qui fera de l’informatique plus qu’un outil d’appui pour la gestion de la Banque.
En résumé, la stratégie du Dr. Benedict O. Oramah, s’appuie sur le triptyque : doter la banque de Capitaux suffisants ; bien gérer le risque ; et doter la
banque d’un département informatique. Jean-Louis Ekra, ambassadeur de la Côte d’Ivoire Les ambitions du nouveau président reposent sur l’héritage
fabuleux que Jean-Louis Ekra lui lègue. «Je félicite Jean-Louis Ekra, notre compatriote, pour l’excellent travail qu’il a accompli ici. Il a été un très bon
ambassadeur pour la Côte d’Ivoire. Cela a été mentionné par toutes les personnes qui ont pris la parole aujourd’hui. Il faut noter que des projets
énormes ont été réalisés pour la Côte d’Ivoire. Air
Côte d’Ivoire, le port autonome, la Sotra, beaucoup d’entreprises ivoiriennes ont bénéficié de l’aide d’Afreximbank. Donc il a contribué à rehausser
l’image de notre pays à l’international, mais aussi, a participé efficacement au développement de notre économie », témoigne Abdourahmane Cissé, ministre
auprès du Premier ministre, chargé du Budget. Au nombre des intervenants, l’ambassadeur Mohamed
Edrees, ministre adjoint égyptien des affaires
étrangères, chargé des affaires africaines. Il a indiqué
qu’il est insuffisant de s’arrêter au bilan financier de
l’Ivoirien, quand il s’agit de le féliciter. Il a mentionné
son leadership exceptionnel, sa sagesse, qui lui ont
permis de surmonter les difficultés qu’a connues la
banque. Il s’est réjoui de l’esprit fair-play dans lequel
la passation des charges se fait. « C’est vraiment rare.
C’est une leçon à retenir. Le continent a besoin de
vos compétences. Et quel que soit l’endroit où vous
serez, ce continent pourra tirer profit de vos
compétences», a-t-il déclaré. L’air jovial, Jean-Louis
Ekra a remercié ses prédécesseurs et rassuré sur les
compétences du Dr. Benedict O. Oramah, qui fut
pendant longtemps son collaborateur. «Les défis du
continent sont énormes, mais ils ne sont pas
insurmontables», a-t-il affirmé. Après la prestation de
serment, Abdourahmane Cissé a participé à un panel
sur la pertinence des institutions financières
régionales. Il a indiqué, à cette occasion, que la
mobilisation des ressources est importante. Mais elle
n’est pas suffisante. Il faut en plus, développer le
commerce interafricain. Abdourahmane Cissé a
insisté sur l’inaccessibilité aux financements à long
terme. «Nous avons besoin d’institutions financières
capables de faciliter l’accès à ce type de ressources »,
a-t-il plaidé. Il a proposé que les banques africaines
se syndiquent pour offrir ce type de produit. Puis
d’expliquer que pour soutenir le train de sa
croissance qui a atteint le taux de 9%, le
gouvernement a dû diversifier ses sources de
financement. Avant de quitter le Caire, l’émissaire du
gouvernement a eu une séance de travail avec le
ministre égyptien de l’Economie et des Finances,
Hany Kadry Dimian. La rencontre a porté sur le
renforcement de la coopération bilatérale. La Côte
d’Ivoire souhaite bénéficier de leur pratique dans le
domaine des partenariats publics privés, la fiscalité,
les exonérations proposées aux investisseurs. La
partie égyptienne se dit disposée à cette
collaboration. Son nouvel ambassadeur à Abidjan
sera chargé d’approfondir le dossier.
DAVID YA
Le Nigérian, Dr. Benedict O. Oramah, a prêté serment, hier, devenant ainsi le troisième président d’Afreximbank. La céré- monie s’est déroulée devant
un public nombreux composé en majorité de hauts cadres africains des finances, d’hommes d’affaires et de plusieurs autorités gouvernementales dont
Abdourahmane Cissé, ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget, «Je suis à l’entière disposition de cette institution qui ne m’a pas
abandonné », a-t-il clamé, exprimant ainsi son engagement. Il succède à ce poste, à l’Ivoirien JeanLouis Ekra, félicité par tous les intervenants pour la
qualité exceptionnelle de son bilan. Son successeur, qui est un pur produit de la maison (il y a passé 22 ans), n’a pas attendu pour annoncer son programme
de gouvernance. Parmi les innovations annoncées, le lancement d’une plateforme de payement mobile pour faciliter le payement des échanges en Afrique.
Ce projet, quand il verra le jour, contribuera à la formalisation du secteur informel. Le nouveau patron d’Afreximbank promet d’aller plus loin dans
l’utilisation des technologies de l’information pour générer des ressources pour la banque et promouvoir le commerce interafricain. Dans cette optique, il envisage de doter la banque d’un département d’innovation qui fera de l’informatique plus qu’un outil d’appui pour la gestion de la Banque.
En résumé, la stratégie du Dr. Benedict O. Oramah, s’appuie sur le triptyque : doter la banque de Capitaux suffisants ; bien gérer le risque ; et doter la
banque d’un département informatique. Jean-Louis Ekra, ambassadeur de la Côte d’Ivoire Les ambitions du nouveau président reposent sur l’héritage
fabuleux que Jean-Louis Ekra lui lègue. «Je félicite Jean-Louis Ekra, notre compatriote, pour l’excellent travail qu’il a accompli ici. Il a été un très bon
ambassadeur pour la Côte d’Ivoire. Cela a été mentionné par toutes les personnes qui ont pris la parole aujourd’hui. Il faut noter que des projets
énormes ont été réalisés pour la Côte d’Ivoire. Air
Côte d’Ivoire, le port autonome, la Sotra, beaucoup d’entreprises ivoiriennes ont bénéficié de l’aide d’Afreximbank. Donc il a contribué à rehausser
l’image de notre pays à l’international, mais aussi, a participé efficacement au développement de notre économie », témoigne Abdourahmane Cissé, ministre
auprès du Premier ministre, chargé du Budget. Au nombre des intervenants, l’ambassadeur Mohamed
Edrees, ministre adjoint égyptien des affaires
étrangères, chargé des affaires africaines. Il a indiqué
qu’il est insuffisant de s’arrêter au bilan financier de
l’Ivoirien, quand il s’agit de le féliciter. Il a mentionné
son leadership exceptionnel, sa sagesse, qui lui ont
permis de surmonter les difficultés qu’a connues la
banque. Il s’est réjoui de l’esprit fair-play dans lequel
la passation des charges se fait. « C’est vraiment rare.
C’est une leçon à retenir. Le continent a besoin de
vos compétences. Et quel que soit l’endroit où vous
serez, ce continent pourra tirer profit de vos
compétences», a-t-il déclaré. L’air jovial, Jean-Louis
Ekra a remercié ses prédécesseurs et rassuré sur les
compétences du Dr. Benedict O. Oramah, qui fut
pendant longtemps son collaborateur. «Les défis du
continent sont énormes, mais ils ne sont pas
insurmontables», a-t-il affirmé. Après la prestation de
serment, Abdourahmane Cissé a participé à un panel
sur la pertinence des institutions financières
régionales. Il a indiqué, à cette occasion, que la
mobilisation des ressources est importante. Mais elle
n’est pas suffisante. Il faut en plus, développer le
commerce interafricain. Abdourahmane Cissé a
insisté sur l’inaccessibilité aux financements à long
terme. «Nous avons besoin d’institutions financières
capables de faciliter l’accès à ce type de ressources »,
a-t-il plaidé. Il a proposé que les banques africaines
se syndiquent pour offrir ce type de produit. Puis
d’expliquer que pour soutenir le train de sa
croissance qui a atteint le taux de 9%, le
gouvernement a dû diversifier ses sources de
financement. Avant de quitter le Caire, l’émissaire du
gouvernement a eu une séance de travail avec le
ministre égyptien de l’Economie et des Finances,
Hany Kadry Dimian. La rencontre a porté sur le
renforcement de la coopération bilatérale. La Côte
d’Ivoire souhaite bénéficier de leur pratique dans le
domaine des partenariats publics privés, la fiscalité,
les exonérations proposées aux investisseurs. La
partie égyptienne se dit disposée à cette
collaboration. Son nouvel ambassadeur à Abidjan
sera chargé d’approfondir le dossier.
DAVID YA