Kouakou Krah, membre de la direction du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduit par Pascal Affi N’Guessan a assuré que son parti participera après la présidentielle, "à toutes les élections" et aura "des candidats partout en Côte d’Ivoire", dans une interview à ALERTE INFO mercredi.
Après votre participation à la présidentielle remportée par le président sortant Alassane Ouattara, que va faire le FPI ?
Nous avons pris acte des résultats, nous avons félicité le candidat gagnant pour un esprit démocratique. On savait bien qu’il y avait beaucoup d’irrégularités et pour nous, les élections étaient un moment pour relever beaucoup de défis. On note que notre CEI (Commission électorale indépendante) mérite beaucoup de perfections, elle n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Il ya du travail à faire à ce niveau.
Nous notons également que nous avons un régime présidentialiste qui influence beaucoup le jeu électoral, il y a beaucoup de choses à faire à ce niveau. Du point de vue interne nous avons des défis à relever, n’oubliez pas que nous sortons d’une crise assez grave, 2011 a affecté dangereusement notre organisation, pour nous 2015 a été un test pour réveiller notre parti et nous pensons que notre parti est réveillé. Nous allons poursuivre le jeu électoral, à travers les autres activités à venir, nous sommes au moment de l’évaluation de notre participation aux élections de 2015.
Vous évoquez des irrégularités pourquoi n’avez-vous pas introduit un recours auprès du Conseil Constitutionnel ?
Nous avons jugé que ce n’était pas nécessaire, parce que notre participation c’est pour contribuer à la réconciliation, pour participer à l’apaisement, et si nous voulons rentrer dans des schémas de recours, l’issue peut ne pas être maitrisée c’est pour ça nous avons pris acte et de nous battre autrement pour que les conditions d’organisations matérielles puissent s’améliorer ou changer.
Il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de modifier ces éléments là parce que ce sont des comportements de fond qui ne peuvent pas être appréhendés par le Conseil constitutionnel, la qualité de la CEI ne peut pas être gérée par le conseil donc nous avons pris acte et nous regardons tous vers l’avenir et nous allons travailler à faire en sorte que ces éléments de crédibilité de notre organisation qui organise les élections puissent être améliorés.
Vous dites que vous allez vous battre autrement comment comptez-vous le faire ?
Au plan politique, démocratique parce que la CEI est une organisation que nous avons mise en place par une loi, elle est composée des acteurs politiques, de la société civile mais cette composition ne nous agréé pas mais ce n’est pas dans les recours au conseil constitutionnel que ça va s’améliorer, c’est dans un dialogue républicain entre tous les acteurs que nous allons faire triompher notre vision d’une CEI nouvelle.
Allez-vous participer aux élections municipales et législatives ?
Si nous avons participé à la présidentielle ce n’est pas aux législatives que nous n’allons pas participer, nous allons participer à toutes les élections en Côte d’Ivoire, nous sommes dans le jeu politique.
Avez-vous des candidats déclarés ?
Un parti à des ressources humaines et les candidats sont les ressources humaines, nous sommes implantés partout en Côte d’Ivoire, nous avons pu couvrir l’ensemble du territoire national par nos directeurs départementaux de campagne nous avons des fédéraux dans les 110 départements donc nous avons déjà des candidats potentiels et nous allons donner des moyens d’avoir des candidats partout en Côte d’Ivoire.
Etes-vous pour un gouvernement d’union ?
Le gouvernement ce n’est pas nous qui le faisons, c’est celui qui a gagné, nous n’avons pas à apprécier un gouvernement d’union, mais nous sommes favorables à la réconciliation.
Et si le président vous tendait la main ?
Ça c’est de la fiction, on ne peut pas se prononcer sur la fiction, il lui appartient d’organiser son pouvoir comme il l’entend pour les cinq années à venir. S’il pense que l’opposition est utile pour un gouvernement quelconque, ç’est à lui d’apprécier mais nous apprécierons le moment venu, nous pensons que l’Etat de Côte d’Ivoire qui sort de crise, il est bon de gouverner de façon collégiale et façon consensuelle, si (le président) pense qu’il n’a pas besoin de son opposition, c’est sa responsabilité mais nous sommes une organisation qui reste disponible pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
EFI
Après votre participation à la présidentielle remportée par le président sortant Alassane Ouattara, que va faire le FPI ?
Nous avons pris acte des résultats, nous avons félicité le candidat gagnant pour un esprit démocratique. On savait bien qu’il y avait beaucoup d’irrégularités et pour nous, les élections étaient un moment pour relever beaucoup de défis. On note que notre CEI (Commission électorale indépendante) mérite beaucoup de perfections, elle n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Il ya du travail à faire à ce niveau.
Nous notons également que nous avons un régime présidentialiste qui influence beaucoup le jeu électoral, il y a beaucoup de choses à faire à ce niveau. Du point de vue interne nous avons des défis à relever, n’oubliez pas que nous sortons d’une crise assez grave, 2011 a affecté dangereusement notre organisation, pour nous 2015 a été un test pour réveiller notre parti et nous pensons que notre parti est réveillé. Nous allons poursuivre le jeu électoral, à travers les autres activités à venir, nous sommes au moment de l’évaluation de notre participation aux élections de 2015.
Vous évoquez des irrégularités pourquoi n’avez-vous pas introduit un recours auprès du Conseil Constitutionnel ?
Nous avons jugé que ce n’était pas nécessaire, parce que notre participation c’est pour contribuer à la réconciliation, pour participer à l’apaisement, et si nous voulons rentrer dans des schémas de recours, l’issue peut ne pas être maitrisée c’est pour ça nous avons pris acte et de nous battre autrement pour que les conditions d’organisations matérielles puissent s’améliorer ou changer.
Il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de modifier ces éléments là parce que ce sont des comportements de fond qui ne peuvent pas être appréhendés par le Conseil constitutionnel, la qualité de la CEI ne peut pas être gérée par le conseil donc nous avons pris acte et nous regardons tous vers l’avenir et nous allons travailler à faire en sorte que ces éléments de crédibilité de notre organisation qui organise les élections puissent être améliorés.
Vous dites que vous allez vous battre autrement comment comptez-vous le faire ?
Au plan politique, démocratique parce que la CEI est une organisation que nous avons mise en place par une loi, elle est composée des acteurs politiques, de la société civile mais cette composition ne nous agréé pas mais ce n’est pas dans les recours au conseil constitutionnel que ça va s’améliorer, c’est dans un dialogue républicain entre tous les acteurs que nous allons faire triompher notre vision d’une CEI nouvelle.
Allez-vous participer aux élections municipales et législatives ?
Si nous avons participé à la présidentielle ce n’est pas aux législatives que nous n’allons pas participer, nous allons participer à toutes les élections en Côte d’Ivoire, nous sommes dans le jeu politique.
Avez-vous des candidats déclarés ?
Un parti à des ressources humaines et les candidats sont les ressources humaines, nous sommes implantés partout en Côte d’Ivoire, nous avons pu couvrir l’ensemble du territoire national par nos directeurs départementaux de campagne nous avons des fédéraux dans les 110 départements donc nous avons déjà des candidats potentiels et nous allons donner des moyens d’avoir des candidats partout en Côte d’Ivoire.
Etes-vous pour un gouvernement d’union ?
Le gouvernement ce n’est pas nous qui le faisons, c’est celui qui a gagné, nous n’avons pas à apprécier un gouvernement d’union, mais nous sommes favorables à la réconciliation.
Et si le président vous tendait la main ?
Ça c’est de la fiction, on ne peut pas se prononcer sur la fiction, il lui appartient d’organiser son pouvoir comme il l’entend pour les cinq années à venir. S’il pense que l’opposition est utile pour un gouvernement quelconque, ç’est à lui d’apprécier mais nous apprécierons le moment venu, nous pensons que l’Etat de Côte d’Ivoire qui sort de crise, il est bon de gouverner de façon collégiale et façon consensuelle, si (le président) pense qu’il n’a pas besoin de son opposition, c’est sa responsabilité mais nous sommes une organisation qui reste disponible pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
EFI