Lucien Sompléï, secrétaire fédéral du Front populaire ivoirien (FPI) dans le département de Daloa, appelle à l’union des militants pour un parti toujours fort pour la libération du président Laurent Gbagbo.
Notre Voie : Quel bilan faites vous après les résultats définitifs de l’élection présidentielle ?
Lucien Sompléhi : Je remercie les populations pour avoir participé à ces élections. Nous n’avons pas gagné mais nous avons ouvert le chantier de la politique pacifique. Nous venons de démontrer que l’on peut organiser les élections en Côte d’Ivoire sans violence. Tout le monde avait peur à cause des rumeurs. Nous avons perdu et le ciel n’est pas tombé sur la tête. Le président Pascal Affi N’Guessan vient de démontrer que, désormais, le FPI peut participer aux élections sans avoir peur d’une éventuelle violence ou défaite. Le FPI n’aurait pas eu un tel pourcentage à cette élection présidentielle s’il n’y avait pas de division en notre sein.
N.V. : Quelle leçon pouvez-vous tirer de cette élection présidentielle ?
S.L. : Nous sommes satisfaits de la logique dans laquelle le président Pascal Affi N’Guessan s’est inscrit. C’est-à-dire l’apaisement, la réconciliation nationale, le retour de la paix en Côte d’Ivoire, la démarche vers la quiétude en Côte d’Ivoire et le courage d’aller aux élections. Il vient de démontrer que la paix dans un pays dépend des partis de l’opposition. Le FPI a démontré qu’il est une opposition sans branche armée, sans la violence politique de la terre brûlée. Nous sommes fiers du chemin que nous venons d’ouvrir. Nous exprimons notre gratitude aux populations et aux militants qui ont voté pour notre candidat. A ceux qui n’ont pas voté pour lui, nous leur disons que le FPI s’est toujours inscrit dans une ligne politique de la transition pacifique. Alors, si nous n’allons pas aux élections, comment pourrons-nous réaliser cette transition pacifique? Le président Affi N’Guessan ne fait que suivre cette ligne politique tracée par le président Laurent Gbagbo. C’est un engagement dans le jeu politique dont nous sommes sûrs du fruit. Nous appelons tous les militants à l’union pour l’intérêt supérieur de notre parti. La division peut affaiblir le FPI s’il n’a pas d’élus locaux aux élections à venir.
N.V. : Votre fédération aura-t-elle des candidats aux élections locales ?
L.S. : Bien sûr. Il appartient au Secrétariat national chargé du Haut Sassandra, au Comité central et à la Fédération d’opter pour des candidats en fonction des critères en vigueur au FPI. Nous aurons des candidats de taille à tous les différentes élections locales. Notre seule adversaire dans le département de Daloa, c’est la division au sein de notre cher parti. Nous demandons aux militants de nous unir. Dans l’entente, nous pouvons atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés. Que nous taisions nos rancœurs, nos vengeances, nos intérêts personnels au profit de l’intérêt supérieur du Front populaire ivoirien. Car, ce qui nous unit est plus important que ce qui désunit. Ceux qui ont fait une contre campagne ont fait du tord au FPI. Laurent Gbagbo a toujours dit que la politique de la chaise vide ne paie pas. Si les militants du FPI étaient sortis en masse, on aurait gagné cette élection. Cette abstention si grande soit-elle a donné quel résultat positif au parti ? Nous sommes dans l’opposition affaiblie et le RHDP qui s’en réjouit. Si nous avons réussi les élections présidentielles apaisées, nous pourrons nous nous réconcilier au FPI pour gagner les élections locales. Dans le département de Daloa, le FPI est majoritaire sans tricherie.
Interview réalisée par
Eustache GOORE BI
Correspondant permanent à Daloa
Notre Voie : Quel bilan faites vous après les résultats définitifs de l’élection présidentielle ?
Lucien Sompléhi : Je remercie les populations pour avoir participé à ces élections. Nous n’avons pas gagné mais nous avons ouvert le chantier de la politique pacifique. Nous venons de démontrer que l’on peut organiser les élections en Côte d’Ivoire sans violence. Tout le monde avait peur à cause des rumeurs. Nous avons perdu et le ciel n’est pas tombé sur la tête. Le président Pascal Affi N’Guessan vient de démontrer que, désormais, le FPI peut participer aux élections sans avoir peur d’une éventuelle violence ou défaite. Le FPI n’aurait pas eu un tel pourcentage à cette élection présidentielle s’il n’y avait pas de division en notre sein.
N.V. : Quelle leçon pouvez-vous tirer de cette élection présidentielle ?
S.L. : Nous sommes satisfaits de la logique dans laquelle le président Pascal Affi N’Guessan s’est inscrit. C’est-à-dire l’apaisement, la réconciliation nationale, le retour de la paix en Côte d’Ivoire, la démarche vers la quiétude en Côte d’Ivoire et le courage d’aller aux élections. Il vient de démontrer que la paix dans un pays dépend des partis de l’opposition. Le FPI a démontré qu’il est une opposition sans branche armée, sans la violence politique de la terre brûlée. Nous sommes fiers du chemin que nous venons d’ouvrir. Nous exprimons notre gratitude aux populations et aux militants qui ont voté pour notre candidat. A ceux qui n’ont pas voté pour lui, nous leur disons que le FPI s’est toujours inscrit dans une ligne politique de la transition pacifique. Alors, si nous n’allons pas aux élections, comment pourrons-nous réaliser cette transition pacifique? Le président Affi N’Guessan ne fait que suivre cette ligne politique tracée par le président Laurent Gbagbo. C’est un engagement dans le jeu politique dont nous sommes sûrs du fruit. Nous appelons tous les militants à l’union pour l’intérêt supérieur de notre parti. La division peut affaiblir le FPI s’il n’a pas d’élus locaux aux élections à venir.
N.V. : Votre fédération aura-t-elle des candidats aux élections locales ?
L.S. : Bien sûr. Il appartient au Secrétariat national chargé du Haut Sassandra, au Comité central et à la Fédération d’opter pour des candidats en fonction des critères en vigueur au FPI. Nous aurons des candidats de taille à tous les différentes élections locales. Notre seule adversaire dans le département de Daloa, c’est la division au sein de notre cher parti. Nous demandons aux militants de nous unir. Dans l’entente, nous pouvons atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés. Que nous taisions nos rancœurs, nos vengeances, nos intérêts personnels au profit de l’intérêt supérieur du Front populaire ivoirien. Car, ce qui nous unit est plus important que ce qui désunit. Ceux qui ont fait une contre campagne ont fait du tord au FPI. Laurent Gbagbo a toujours dit que la politique de la chaise vide ne paie pas. Si les militants du FPI étaient sortis en masse, on aurait gagné cette élection. Cette abstention si grande soit-elle a donné quel résultat positif au parti ? Nous sommes dans l’opposition affaiblie et le RHDP qui s’en réjouit. Si nous avons réussi les élections présidentielles apaisées, nous pourrons nous nous réconcilier au FPI pour gagner les élections locales. Dans le département de Daloa, le FPI est majoritaire sans tricherie.
Interview réalisée par
Eustache GOORE BI
Correspondant permanent à Daloa