Le Front national démocratique et réformiste (Fndr), le parti dirigé par l’homme d’affaires Didier Brou veut se relancer sur l’arène politique cinq ans après sa création. Au cours d’un entretien avec la presse samedi dernier à la Riviera Palmeraie, son secrétaire général Roger Béda a expliqué la vision de ce parti qui se positionne à gauche
« Nous voulons proposer aux Ivoiriens un nouveau contrat social pour une gestion plus juste et équitable des richesses de notre pays. D’où notre slogan ‘’rendre l’argent commun’’. C’est-à-dire, faire droit aux malheureux, justice aux pauvres et liberté pour tous. Notre objectif essentiel, c’est de sortir des politiques caduques de 1960 qui ne profitent plus à notre pays. La politique d’immigration massive et incontrôlée adoptée par les colons, poursuivie par Houphouët-Boigny et qui continue aujourd’hui, est caduque, dangereuse et destructrice pour les populations ». C’est en ces termes que le secrétaire général du Fndr a introduit ses propos pour situer le combat de son parti qui aspire à devenir une force incontournable sur l’échiquier politique. Et quand on lui demande s’il ne court pas le risque de faire passer sa formation pour un parti nationaliste xénophobe, Roger Béda répond qu’il faut sortir de ce complexe. «C’est une nouvelle compréhension que les opinions doivent s’efforcer d’avoir sur cette question. Sinon tous les pays sérieux du monde adoptent des politiques de gestion des flux migratoires», explique-t-il. Pour M. Béda, il s’agit là d’une question existentielle pour la Côte d’Ivoire qui aspire à l’émergence. «L’émergence ne peut pas se faire sereinement sans une réelle politique de gestion migratoire qui permette le contrôle des entrées sur le territoire et la sécurisation de nos frontières. L’émergence sous-entend qu’il y a des richesses qui se créent et tous les aventuriers du monde sont intéressés par tout lieu où se créent des richesses. Donc pour ne pas que cette émergence soit pour nous les Ivoiriens un objet de conflit avec les étrangers qui rentrent chez nous, il va falloir contrôler les entrées. Je pense que c’est de la mauvaise foi que de taxer notre combat de xénophobie. En réalité les Ivoiriens souffrent dans leur chair, parce que c’est eux qui vivent certaines réalités dues à la mauvaise politique de l’immigration», commente-t-il. Le Fndr se dit très intéressé par les prochaines élections législatives. Pour l’heure, le parti s’attèle à expliquer sa vision aux citoyens et appelle à l’adhésion. Dans son manifeste, le Fndr se propose de ramener la carte de séjour et de réduire la durée maximale de la carte de séjour à trois ans renouvelables avec un strict contrôle des conditions d’obtention. « La politique évolue en fonction des réalités et de la dynamique de la population. Il est important d’adopter la politique d’immigration qui cadre avec notre évolution », conclut Roger Béda.
S. Debailly
« Nous voulons proposer aux Ivoiriens un nouveau contrat social pour une gestion plus juste et équitable des richesses de notre pays. D’où notre slogan ‘’rendre l’argent commun’’. C’est-à-dire, faire droit aux malheureux, justice aux pauvres et liberté pour tous. Notre objectif essentiel, c’est de sortir des politiques caduques de 1960 qui ne profitent plus à notre pays. La politique d’immigration massive et incontrôlée adoptée par les colons, poursuivie par Houphouët-Boigny et qui continue aujourd’hui, est caduque, dangereuse et destructrice pour les populations ». C’est en ces termes que le secrétaire général du Fndr a introduit ses propos pour situer le combat de son parti qui aspire à devenir une force incontournable sur l’échiquier politique. Et quand on lui demande s’il ne court pas le risque de faire passer sa formation pour un parti nationaliste xénophobe, Roger Béda répond qu’il faut sortir de ce complexe. «C’est une nouvelle compréhension que les opinions doivent s’efforcer d’avoir sur cette question. Sinon tous les pays sérieux du monde adoptent des politiques de gestion des flux migratoires», explique-t-il. Pour M. Béda, il s’agit là d’une question existentielle pour la Côte d’Ivoire qui aspire à l’émergence. «L’émergence ne peut pas se faire sereinement sans une réelle politique de gestion migratoire qui permette le contrôle des entrées sur le territoire et la sécurisation de nos frontières. L’émergence sous-entend qu’il y a des richesses qui se créent et tous les aventuriers du monde sont intéressés par tout lieu où se créent des richesses. Donc pour ne pas que cette émergence soit pour nous les Ivoiriens un objet de conflit avec les étrangers qui rentrent chez nous, il va falloir contrôler les entrées. Je pense que c’est de la mauvaise foi que de taxer notre combat de xénophobie. En réalité les Ivoiriens souffrent dans leur chair, parce que c’est eux qui vivent certaines réalités dues à la mauvaise politique de l’immigration», commente-t-il. Le Fndr se dit très intéressé par les prochaines élections législatives. Pour l’heure, le parti s’attèle à expliquer sa vision aux citoyens et appelle à l’adhésion. Dans son manifeste, le Fndr se propose de ramener la carte de séjour et de réduire la durée maximale de la carte de séjour à trois ans renouvelables avec un strict contrôle des conditions d’obtention. « La politique évolue en fonction des réalités et de la dynamique de la population. Il est important d’adopter la politique d’immigration qui cadre avec notre évolution », conclut Roger Béda.
S. Debailly