« Accès au financement des femmes entrepreneures », tel est le thème du séminaire organisé, hier à Abidjan, par la Société ivoirienne de banque (Sib), en collaboration avec la Société financière internationale (Sfi).
Une centaine de patronnes des entreprises ont pris part à une table ronde, organisée par la Société ivoirienne de banque (Sib), en collaboration avec la Société financière internationale (Sfi). La rencontre a consisté, selon le Directeur général de la Sib, Daouda Coulibaly, à recueillir les besoins des femmes-entrepreneures afin de structurer les produits financiers pour développer les petites et moyennes entreprises. «Cette cérémonie fait partie de la vision stratégique de la Société ivoirienne de banque qui ambitionne d’innover dans le financement des femmes entrepreneures. Comme annoncé le 27 décembre dernier lors des journées de la Fipme en présence de son Excellence Monsieur le Premier ministre, je joins l’acte à la parole et confirme si besoin était, tout mon engagement à l’accès au financement des femmes en général», a justifié d’entrée, le patron de la Sib, l’enjeu de la rencontre. Estimant que la problématique de la difficulté d’accès au financement des femmes africaines est un sujet inépuisable, Daouda Coulibaly pense que sa banque est à même de soutenir ces femmes courageuses qui prennent des risques en se lançant dans des projets de grandeur nature pour la prospérité de l’économie. «La rencontre d’aujourd’hui est importante pour la Sib. Il s’agit d’une plateforme d’échanges qui permettra à la Sib de recueillir les besoins et préoccupations des femmes entrepreneures afin de structurer des produits financiers et/ou non financiers mieux adaptés à leurs problématiques et lever les obstacles à l’obtention de prêt bancaire. En effet, il est important que nous puissions détecter les obstacles empêchant plus les femmes d’accéder au financement, et proposer des mesures concrètes pour lever ces difficultés», a ajouté le Dg. Avec la ferme conviction que les femmes entrepreneures tireront profit du partenariat stratégique entre IFC et la SIB visant à renforcer entre autres, l’accompagnement des femmes entrepreneures. En décembre 2013, ces institutions avaient signé un accord dans le cadre de la facilité de partage de risque pour les Pme, portant sur 40 millions $ (plus de 2 milliards de Fcfa) permet à la Sib d’accroître son financement auprès des Pme et d’explorer ce nouveau segment, tandis qu’IFC apporte une couverture à hauteur de 50% du risque de crédit. Touré Massogbé, responsable de l’Association des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire, a salué l’opportunité que leur offrent la Sib et la Sfi, en organisant ce séminaire qui, de son avis, sort de ‘’l’ordinaire’’. «C’est nous qui avons l’habitude d’aller vers les banques. Aujourd’hui, ce sont elles qui nous appellent. C’est incroyable », a-t-elle indiqué. Avant d’ajouter que la Sib, en décidant d’aller vers les entrepreneures, est en train d’innover et s’inscrit dans la vision du gouvernement ivoirien qui encourage l’initiative privée. L’accès des femmes aux crédits ne peut être possible que par le dialogue et les échanges à travers la tenue des tables rondes, des séminaires et des ateliers, selon le représentant de la Sfi. Il faut absolument aider la femme en Côte d’Ivoire, car sa part dans le tissu économique est très faible. Ce séminaire est, pour la Société financière internationale une occasion pour lever les obstacles aux financements de cent entrepreneures. Le président de la République et le gouvernement ivoirien, étant très attentifs à tout ce qui concerne la femme, apprécient l’initiative de la Sib et la Sfi à en croire Anzoumana Moutayé, ministre de l’Entreprenariat national, de la Promotion des Pme. « Que ce séminaire aboutisse aux financements des femmes entrepreneures », a-t-il souhaité.
Romaric SAKO
Une centaine de patronnes des entreprises ont pris part à une table ronde, organisée par la Société ivoirienne de banque (Sib), en collaboration avec la Société financière internationale (Sfi). La rencontre a consisté, selon le Directeur général de la Sib, Daouda Coulibaly, à recueillir les besoins des femmes-entrepreneures afin de structurer les produits financiers pour développer les petites et moyennes entreprises. «Cette cérémonie fait partie de la vision stratégique de la Société ivoirienne de banque qui ambitionne d’innover dans le financement des femmes entrepreneures. Comme annoncé le 27 décembre dernier lors des journées de la Fipme en présence de son Excellence Monsieur le Premier ministre, je joins l’acte à la parole et confirme si besoin était, tout mon engagement à l’accès au financement des femmes en général», a justifié d’entrée, le patron de la Sib, l’enjeu de la rencontre. Estimant que la problématique de la difficulté d’accès au financement des femmes africaines est un sujet inépuisable, Daouda Coulibaly pense que sa banque est à même de soutenir ces femmes courageuses qui prennent des risques en se lançant dans des projets de grandeur nature pour la prospérité de l’économie. «La rencontre d’aujourd’hui est importante pour la Sib. Il s’agit d’une plateforme d’échanges qui permettra à la Sib de recueillir les besoins et préoccupations des femmes entrepreneures afin de structurer des produits financiers et/ou non financiers mieux adaptés à leurs problématiques et lever les obstacles à l’obtention de prêt bancaire. En effet, il est important que nous puissions détecter les obstacles empêchant plus les femmes d’accéder au financement, et proposer des mesures concrètes pour lever ces difficultés», a ajouté le Dg. Avec la ferme conviction que les femmes entrepreneures tireront profit du partenariat stratégique entre IFC et la SIB visant à renforcer entre autres, l’accompagnement des femmes entrepreneures. En décembre 2013, ces institutions avaient signé un accord dans le cadre de la facilité de partage de risque pour les Pme, portant sur 40 millions $ (plus de 2 milliards de Fcfa) permet à la Sib d’accroître son financement auprès des Pme et d’explorer ce nouveau segment, tandis qu’IFC apporte une couverture à hauteur de 50% du risque de crédit. Touré Massogbé, responsable de l’Association des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire, a salué l’opportunité que leur offrent la Sib et la Sfi, en organisant ce séminaire qui, de son avis, sort de ‘’l’ordinaire’’. «C’est nous qui avons l’habitude d’aller vers les banques. Aujourd’hui, ce sont elles qui nous appellent. C’est incroyable », a-t-elle indiqué. Avant d’ajouter que la Sib, en décidant d’aller vers les entrepreneures, est en train d’innover et s’inscrit dans la vision du gouvernement ivoirien qui encourage l’initiative privée. L’accès des femmes aux crédits ne peut être possible que par le dialogue et les échanges à travers la tenue des tables rondes, des séminaires et des ateliers, selon le représentant de la Sfi. Il faut absolument aider la femme en Côte d’Ivoire, car sa part dans le tissu économique est très faible. Ce séminaire est, pour la Société financière internationale une occasion pour lever les obstacles aux financements de cent entrepreneures. Le président de la République et le gouvernement ivoirien, étant très attentifs à tout ce qui concerne la femme, apprécient l’initiative de la Sib et la Sfi à en croire Anzoumana Moutayé, ministre de l’Entreprenariat national, de la Promotion des Pme. « Que ce séminaire aboutisse aux financements des femmes entrepreneures », a-t-il souhaité.
Romaric SAKO
