Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’guessan, a estimé, mercredi, dans une conférence que 2020 marque la fin de la génération des hommes politiques des années 90 en citant les anciens chefs d’Etat ivoiriens Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ainsi que l’actuel, Alassane Ouattara.
Selon Pascal Affi N'guessan, commentant la situation politique nationale, la polémique autour du parti unifié des Houphouétistes est ‘'logique ‘' et ‘'nécessaire'' au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).
‘'La crise au RHDP est logique car un leadership n'émerge pas sans crise. Les changements d'hommes dans les systèmes politiques sont toujours sources de soubresauts. La question de leadership est délicate dans les partis politiques'', a déclaré M. Affi.
Et, poursuit-il, ‘'2020 sera la fin de la génération des hommes politiques des années 90, celle de Gbagbo, Bédié et Ouattara pour faire place à une nouvelle génération. Donc, contrairement au FPI qui a eu sa crise en 2011, les autres partis vont entrer en crise dans la perspective de 2020 et c'est normal'', a admis le président du FPI.
‘'Le FPI a eu la chance ou la malchance de connaître sa crise. En 2020, il se régénérera pour conquérir le pouvoir d'Etat au moment où les autres parti, PDCI, RDR… connaîtront leur crise'', s'est-il réjoui.
Parlant de cette crise interne, M. Affi a souligné sa détermination à ‘'ramener à la maison ceux qui se sont mis à l'écart''. ‘' J'ai fait beaucoup de pas vers Sangaré. J'ai envoyé plusieurs personnes vers lui-même au plus fort de la crise. Tout comme des gens sont venus vers moi. Mais personne ne m'a convaincu que leur position était la meilleure pour relever le parti'', a dit Affi N'guessan.
Par ailleurs, le candidat malheureux à la dernière présidentielle ivoirienne a signifié la participation de son parti aux prochaines ‘'législatives et élections locales'', avertissant ceux qui vont ‘'appeler à boycotter encore ces élections''. ‘'Ils ne seront pas suivis par les Ivoiriens qui n'ont pas besoin de ça'', a-t-il prévenu.
Auparavant, M. Affi a dénoncé et condamné ‘'le raccourci de la répression systématique du régime'' lors des attaques meurtrières de Grabo et des violences à l'Université de Cocody. Selon lui, ‘'le pouvoir est incapable d'instaurer la paix'' en Côte d'Ivoire.
Pourtant, avance-t-il, les Ivoiriens veulent la paix, la sécurité, la démocratie et la justice, qui passent, selon M. Affi par ‘'la libération des prisonniers politiques, le dégel des comptes, un vrai dialogue national et non des consultations'', réitérant son appel à l'organisation des ‘'Etats généraux de la République''.
Concernant l'affaire des présumées écoutes téléphoniques Soro/Bassolé, Affi N'guessan qui dit avoir sollicité ‘'une audience avec le chef de l'Etat pour discuter de cette question qui n'honore pas le pays'', a réclamé ‘'la démission'' du Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Sur ses rapports avec l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, le président Affi a déclaré attendre ‘'la réponse de la CPI après avoir formulé une demande de visite'' pour se rendre à La Haye où l'ex-président ivoirien attend son jugement prévu pour fin janvier 2016.
‘'J'attends toujours la réponse de la CPI. Je ne peux pas forcer la porte donc j'attends'', a conclu Pascal Affi N'gurssan.
HS/ls
Selon Pascal Affi N'guessan, commentant la situation politique nationale, la polémique autour du parti unifié des Houphouétistes est ‘'logique ‘' et ‘'nécessaire'' au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).
‘'La crise au RHDP est logique car un leadership n'émerge pas sans crise. Les changements d'hommes dans les systèmes politiques sont toujours sources de soubresauts. La question de leadership est délicate dans les partis politiques'', a déclaré M. Affi.
Et, poursuit-il, ‘'2020 sera la fin de la génération des hommes politiques des années 90, celle de Gbagbo, Bédié et Ouattara pour faire place à une nouvelle génération. Donc, contrairement au FPI qui a eu sa crise en 2011, les autres partis vont entrer en crise dans la perspective de 2020 et c'est normal'', a admis le président du FPI.
‘'Le FPI a eu la chance ou la malchance de connaître sa crise. En 2020, il se régénérera pour conquérir le pouvoir d'Etat au moment où les autres parti, PDCI, RDR… connaîtront leur crise'', s'est-il réjoui.
Parlant de cette crise interne, M. Affi a souligné sa détermination à ‘'ramener à la maison ceux qui se sont mis à l'écart''. ‘' J'ai fait beaucoup de pas vers Sangaré. J'ai envoyé plusieurs personnes vers lui-même au plus fort de la crise. Tout comme des gens sont venus vers moi. Mais personne ne m'a convaincu que leur position était la meilleure pour relever le parti'', a dit Affi N'guessan.
Par ailleurs, le candidat malheureux à la dernière présidentielle ivoirienne a signifié la participation de son parti aux prochaines ‘'législatives et élections locales'', avertissant ceux qui vont ‘'appeler à boycotter encore ces élections''. ‘'Ils ne seront pas suivis par les Ivoiriens qui n'ont pas besoin de ça'', a-t-il prévenu.
Auparavant, M. Affi a dénoncé et condamné ‘'le raccourci de la répression systématique du régime'' lors des attaques meurtrières de Grabo et des violences à l'Université de Cocody. Selon lui, ‘'le pouvoir est incapable d'instaurer la paix'' en Côte d'Ivoire.
Pourtant, avance-t-il, les Ivoiriens veulent la paix, la sécurité, la démocratie et la justice, qui passent, selon M. Affi par ‘'la libération des prisonniers politiques, le dégel des comptes, un vrai dialogue national et non des consultations'', réitérant son appel à l'organisation des ‘'Etats généraux de la République''.
Concernant l'affaire des présumées écoutes téléphoniques Soro/Bassolé, Affi N'guessan qui dit avoir sollicité ‘'une audience avec le chef de l'Etat pour discuter de cette question qui n'honore pas le pays'', a réclamé ‘'la démission'' du Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Sur ses rapports avec l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, le président Affi a déclaré attendre ‘'la réponse de la CPI après avoir formulé une demande de visite'' pour se rendre à La Haye où l'ex-président ivoirien attend son jugement prévu pour fin janvier 2016.
‘'J'attends toujours la réponse de la CPI. Je ne peux pas forcer la porte donc j'attends'', a conclu Pascal Affi N'gurssan.
HS/ls