Cette année 2015 qui s’achève a vu de grandes figures de la vie politique ivoirienne, militants fidèles et loyaux du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), rejoindre leur dernière demeure : Antoine Konan KANGAH, Mathieu EKRA, Joseph Kouadio M’BAHIA BLE, Lambert Kouassi KONAN, Noël NEMIN, Antoine Yangni ANGATE, pour ne citer que ceux-là… De grands serviteurs du PDCI-RDA et de l’Etat de Côte d’Ivoire nous quittent ainsi, chaque jour qui passe, dans un silence troublant et un anonymat d’un pathétique presqu’accusateur.
Bien avant eux, de grands devanciers tels Auguste DENISE, Jean Baptiste MOCKEY, Mamadou COULIBALY, Germain Coffi GADEAU, Philippe Grégoire YACE, Alphonse BONI, Jeanne GERVAIS, Anne-Marie RAGGI, Robert DION, Charles DONWAHI etc. eurent droit à des honneurs à la mesure des valeurs qu’ils ont incarnées.
En tant que militants de la première heure du PDCI-RDA, ces récents disparus, qui ont porté la lutte et les espoirs de ce grand Parti vers des sommets inégalés, méritent, eux aussi, respect, considération et vénération. Comme compagnons de Félix Houphouët-Boigny, aux côtés de qui ils ont bâti ce pays de paix et de prospérité, ils méritent que nous leur tissions une couronne d’éternité. En effet, grâce à leur courage, à leur sens élevé de l’Etat et à leur foi en la paix comme « seconde religion », notre pays, la Côte d’Ivoire a connu des moments de gloire que le temps qui corrode et détruit tout n’a pu effacer de la mémoire de leurs compatriotes, et au-delà, de celle des Africains.
Côte d’Ivoire, pays d’Hospitalité ! Côte d’Ivoire, corne d’abondance ! Côte d’Ivoire, terre d’Espérance ! C’est à eux, et à bien d’autres encore qui les ont devancés sur le chemin de l’éternité, que nous devons cette posture historique qui nous a hissés au pinacle de l’humanisme.
Oui, la renaissance est contenue dans la reconnaissance ! Ce n’est pas un simple jeu de mots. C’est une manière de dire que reconnaître l’œuvre politique de ces Anciens du PDCI-RDA, c’est reconnaître qu’ils ont été des porteurs de Lumière, c’est-à-dire porteurs d’une vision et de valeurs positives.
Magnifier ces bâtisseurs de la Côte d’Ivoire moderne, c’est nous réconcilier avec cette vision et ces valeurs, conditions sine qua non d’une renaissance véritable du PDCI-RDA, c’est-à-dire, en vérité, de la Côte d’Ivoire ; car comment penser l’une sans l’autre ?
Magnifier ces bâtisseurs de la Côte d’Ivoire moderne, c’est puiser dans notre histoire, dans ce passé si glorieux du PDCI-RDA, construit avec les larmes, la sueur et le sang de tant de combattants anonymes ou connus de la liberté, de tant de fils et filles de ce pays, les raisons et les motivations d’un réveil en vue d’assumer courageusement la lutte pour la reconquête démocratique et l’exercice participatif et apaisé du pouvoir d’Etat. Tous ces disparus sont pour nous, une source intarissable d’inspiration politique. Leur engagement, au service à la fois du Parti et de la Patrie a, pour nous, valeur de mythe mobilisateur qui doit forger notre volonté à rester un peuple debout : fiers Ivoiriens ! Le Pays nous appelle ! Aujourd’hui plus qu’hier !
A vous, nos Anciens, nos Ainés, à vous qui vous êtes couchés dans le sein de la terre sans que vous ayez mérité de nous les palmes qui vous sont dues ; et à vous qui êtes encore parmi nous et vers qui nous n’allons pas chercher la clé des énigmes que nous pose notre époque si troublée, moi, Charles Konan BANNY, je vous dis, humblement : gloire et honneur ! Les militants du PDCI-RDA vous disent : gloire et honneur ! Et la Côte d’Ivoire éternelle, celle de nos cœurs et non celle de nos rancœurs, vous dit : Merci !
Merci de nous indiquer le chemin de l’honneur et des valeurs, surtout à une époque où les hommes savent le prix de toute chose mais ne connaissent la valeur de rien. Merci de nous enseigner l’amour sacré de la patrie, surtout à une époque où pour des ambitions mal réfléchies, des fils d’un pays n’hésitent pas à porter le glaive dans le sein de leur mère-patrie. Quelle malédiction ! Merci de nous exhorter à parfaire la construction de la Nation ivoirienne sur le socle du Respect : respect de l’autre, respect des lois, et respect des aînés, surtout en ces temps qui, outrageusement, célèbrent l’injure et le parjure. Merci enfin de nous donner envie d’être des Ivoiriens meilleurs et des dignes militants du PDCI-RDA. Merci de nous éclairer.
Un penseur a écrit : « qui hérite d’un grand nom, meurt et fait mourir son nom avec lui mais qui hérite d’un grand mérite, vit et fait vivre, et son mérite et son nom ». De vous, nous avons hérité d’un mérite inestimable : le PDCI-RDA, le Parti de l’union dans la diversité, le Parti de la Côte d’Ivoire ! Notre engagement, et celui de la jeune génération, sera de vivre et de faire vivre, et le PDCI-RDA et votre mémoire ! Notre devoir, et celui des jeunes générations de ce grand Parti de rassemblement, sera de ne jamais laisser les ombres d’aujourd’hui obscurcir la lumière de demain./
Par Charles Konan Banny, militant du PDCI-RDA
Bien avant eux, de grands devanciers tels Auguste DENISE, Jean Baptiste MOCKEY, Mamadou COULIBALY, Germain Coffi GADEAU, Philippe Grégoire YACE, Alphonse BONI, Jeanne GERVAIS, Anne-Marie RAGGI, Robert DION, Charles DONWAHI etc. eurent droit à des honneurs à la mesure des valeurs qu’ils ont incarnées.
En tant que militants de la première heure du PDCI-RDA, ces récents disparus, qui ont porté la lutte et les espoirs de ce grand Parti vers des sommets inégalés, méritent, eux aussi, respect, considération et vénération. Comme compagnons de Félix Houphouët-Boigny, aux côtés de qui ils ont bâti ce pays de paix et de prospérité, ils méritent que nous leur tissions une couronne d’éternité. En effet, grâce à leur courage, à leur sens élevé de l’Etat et à leur foi en la paix comme « seconde religion », notre pays, la Côte d’Ivoire a connu des moments de gloire que le temps qui corrode et détruit tout n’a pu effacer de la mémoire de leurs compatriotes, et au-delà, de celle des Africains.
Côte d’Ivoire, pays d’Hospitalité ! Côte d’Ivoire, corne d’abondance ! Côte d’Ivoire, terre d’Espérance ! C’est à eux, et à bien d’autres encore qui les ont devancés sur le chemin de l’éternité, que nous devons cette posture historique qui nous a hissés au pinacle de l’humanisme.
Oui, la renaissance est contenue dans la reconnaissance ! Ce n’est pas un simple jeu de mots. C’est une manière de dire que reconnaître l’œuvre politique de ces Anciens du PDCI-RDA, c’est reconnaître qu’ils ont été des porteurs de Lumière, c’est-à-dire porteurs d’une vision et de valeurs positives.
Magnifier ces bâtisseurs de la Côte d’Ivoire moderne, c’est nous réconcilier avec cette vision et ces valeurs, conditions sine qua non d’une renaissance véritable du PDCI-RDA, c’est-à-dire, en vérité, de la Côte d’Ivoire ; car comment penser l’une sans l’autre ?
Magnifier ces bâtisseurs de la Côte d’Ivoire moderne, c’est puiser dans notre histoire, dans ce passé si glorieux du PDCI-RDA, construit avec les larmes, la sueur et le sang de tant de combattants anonymes ou connus de la liberté, de tant de fils et filles de ce pays, les raisons et les motivations d’un réveil en vue d’assumer courageusement la lutte pour la reconquête démocratique et l’exercice participatif et apaisé du pouvoir d’Etat. Tous ces disparus sont pour nous, une source intarissable d’inspiration politique. Leur engagement, au service à la fois du Parti et de la Patrie a, pour nous, valeur de mythe mobilisateur qui doit forger notre volonté à rester un peuple debout : fiers Ivoiriens ! Le Pays nous appelle ! Aujourd’hui plus qu’hier !
A vous, nos Anciens, nos Ainés, à vous qui vous êtes couchés dans le sein de la terre sans que vous ayez mérité de nous les palmes qui vous sont dues ; et à vous qui êtes encore parmi nous et vers qui nous n’allons pas chercher la clé des énigmes que nous pose notre époque si troublée, moi, Charles Konan BANNY, je vous dis, humblement : gloire et honneur ! Les militants du PDCI-RDA vous disent : gloire et honneur ! Et la Côte d’Ivoire éternelle, celle de nos cœurs et non celle de nos rancœurs, vous dit : Merci !
Merci de nous indiquer le chemin de l’honneur et des valeurs, surtout à une époque où les hommes savent le prix de toute chose mais ne connaissent la valeur de rien. Merci de nous enseigner l’amour sacré de la patrie, surtout à une époque où pour des ambitions mal réfléchies, des fils d’un pays n’hésitent pas à porter le glaive dans le sein de leur mère-patrie. Quelle malédiction ! Merci de nous exhorter à parfaire la construction de la Nation ivoirienne sur le socle du Respect : respect de l’autre, respect des lois, et respect des aînés, surtout en ces temps qui, outrageusement, célèbrent l’injure et le parjure. Merci enfin de nous donner envie d’être des Ivoiriens meilleurs et des dignes militants du PDCI-RDA. Merci de nous éclairer.
Un penseur a écrit : « qui hérite d’un grand nom, meurt et fait mourir son nom avec lui mais qui hérite d’un grand mérite, vit et fait vivre, et son mérite et son nom ». De vous, nous avons hérité d’un mérite inestimable : le PDCI-RDA, le Parti de l’union dans la diversité, le Parti de la Côte d’Ivoire ! Notre engagement, et celui de la jeune génération, sera de vivre et de faire vivre, et le PDCI-RDA et votre mémoire ! Notre devoir, et celui des jeunes générations de ce grand Parti de rassemblement, sera de ne jamais laisser les ombres d’aujourd’hui obscurcir la lumière de demain./
Par Charles Konan Banny, militant du PDCI-RDA