Le Bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ‘’s’insurge’’ et ‘’exige’’ le retrait du mandat d’arrêt international burkinabè contre Guillaume Soro, président de la deuxième institution du pays. Réuni en session extraordinaire, ce mercredi 20 janvier 2016 au siège du Parlement au Plateau, pour donner son point de vue suite au mandat d’arrêt émis par la justice militaire du Burkina Faso contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, le Bureau du Parlement ‘’s’indigne et condamne avec la dernière énergie cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire’’ et ‘’qui pourrait sacrifier sur l’autel de la politique les intérêts de ses deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité’’. Cette situation, indique le communiqué qui a sanctionné la rencontre présidée par la première vice-présidente de l’institution, Sarra Sako Fadika, ‘’risque de développer un sentiment de rejet préjudiciable aux relations d’amitié et de fraternité entretenues par les deux pays’’. Les députés exhortent, au regard de ce qui précède, le règlement de cette crise par la voie diplomatique comme l’a suggéré la présidence ivoirienne en début de semaine.
Notons que la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, dans un communiqué, a dénoncé lundi ‘’le mépris des us et coutumes en la matière’’ à propos du mandat émis par le Burkina Faso et a réaffirmé par la même occasion, ‘’sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient afin d’éviter tout différend entre nos deux Etats’’.
Pour mémoire, le Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international le 8 janvier 2015 et saisi Interpol contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien chef de la rébellion. Il est accusé par la justice burkinabè d’avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015.
Danielle Tagro
Notons que la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, dans un communiqué, a dénoncé lundi ‘’le mépris des us et coutumes en la matière’’ à propos du mandat émis par le Burkina Faso et a réaffirmé par la même occasion, ‘’sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient afin d’éviter tout différend entre nos deux Etats’’.
Pour mémoire, le Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international le 8 janvier 2015 et saisi Interpol contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien chef de la rébellion. Il est accusé par la justice burkinabè d’avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015.
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