Le vendredi 15 janvier 2016, nous avons appris par voie de presse, l’émission d’un mandat d’arrêt par le tribunal militaire de Ouagadougou (Burkina Faso) contre Son Excellence SORO Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Ce mandat d’arrêt concernerait l’affaire des supposées écoutes téléphoniques pour laquelle le Chef de l’État ivoirien avait proposé de privilégier le règlement par voie diplomatique.
Contre toute attente, le lundi 18 janvier 2016, ledit mandat est servi aux autorités ivoiriennes par l’intermédiaire d’Interpol Côte d’Ivoire, saisi par Interpol Burkina Faso, au mépris des relations de bon voisinage qui ont toujours existées entre les deux pays ainsi que des us et coutumes diplomatiques.
Devant une telle situation qui risque d’exacerber les tensions communautaires et développer un sentiment de rejet, préjudiciable aux relations séculaires d’amitié et de fraternité entretenues par les deux pays,
Le Bureau de l’Assemblée nationale, réuni ce jour 20 janvier 2016 :
•S’indigne et Condamne, avec la dernière énergie, cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et qui pourrait sacrifier sur l’autel de la politique, les intérêts de deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité ;
• S’insurge contre ce mandat d’arrêt qui est juridiquement inopérant, et diplomatiquement inconséquent et inamical ;
• Félicite le Président de la République de Côte d’Ivoire et le gouvernement pour leur prompte et énergique réaction dans cette affaire ;
• Encourage le Président de la République à persévérer dans la voie du règlement diplomatique de ladite affaire afin de ne pas mettre à mal les relations entre les deux pays frères ;
• Réaffirme son soutien franc et entier au Président SORO Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, victime d’un acharnement politico-judiciaire incompréhensible ;
• Exige le retrait pur et simple de ce mandat ;
• Propose l’envoi d’une mission d’information parlementaire auprès des autorités du Burkina Faso ;
• Appelle les populations ivoiriennes à l’apaisement et à la sauvegarde des bonnes relations de cohabitation avec leurs frères burkinabé installés en Côte d’Ivoire.
Pour finir, le Bureau de l’Assemblée nationale, devant l’attaque terroriste qu’a connue le Burkina Faso le 15 janvier, présente ses condoléances et exprime sa compassion au peuple frère de ce pays.
Fait à Abidjan, le 20 janvier 2016
Le Bureau
Ce mandat d’arrêt concernerait l’affaire des supposées écoutes téléphoniques pour laquelle le Chef de l’État ivoirien avait proposé de privilégier le règlement par voie diplomatique.
Contre toute attente, le lundi 18 janvier 2016, ledit mandat est servi aux autorités ivoiriennes par l’intermédiaire d’Interpol Côte d’Ivoire, saisi par Interpol Burkina Faso, au mépris des relations de bon voisinage qui ont toujours existées entre les deux pays ainsi que des us et coutumes diplomatiques.
Devant une telle situation qui risque d’exacerber les tensions communautaires et développer un sentiment de rejet, préjudiciable aux relations séculaires d’amitié et de fraternité entretenues par les deux pays,
Le Bureau de l’Assemblée nationale, réuni ce jour 20 janvier 2016 :
•S’indigne et Condamne, avec la dernière énergie, cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et qui pourrait sacrifier sur l’autel de la politique, les intérêts de deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité ;
• S’insurge contre ce mandat d’arrêt qui est juridiquement inopérant, et diplomatiquement inconséquent et inamical ;
• Félicite le Président de la République de Côte d’Ivoire et le gouvernement pour leur prompte et énergique réaction dans cette affaire ;
• Encourage le Président de la République à persévérer dans la voie du règlement diplomatique de ladite affaire afin de ne pas mettre à mal les relations entre les deux pays frères ;
• Réaffirme son soutien franc et entier au Président SORO Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, victime d’un acharnement politico-judiciaire incompréhensible ;
• Exige le retrait pur et simple de ce mandat ;
• Propose l’envoi d’une mission d’information parlementaire auprès des autorités du Burkina Faso ;
• Appelle les populations ivoiriennes à l’apaisement et à la sauvegarde des bonnes relations de cohabitation avec leurs frères burkinabé installés en Côte d’Ivoire.
Pour finir, le Bureau de l’Assemblée nationale, devant l’attaque terroriste qu’a connue le Burkina Faso le 15 janvier, présente ses condoléances et exprime sa compassion au peuple frère de ce pays.
Fait à Abidjan, le 20 janvier 2016
Le Bureau