L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbf-ci) a effectué sa rentrée officielle 2016, jeudi dernier, à son siège au Plateau. Une occasion pour son président, Souleymane Diarrassouba, de faire observer que la zone Uemoa enregistre de belles performances économiques avec un taux d’inflation en glissement annuel à 1,3% et un taux de croissance réel du produit intérieur brut à 6%. Toutefois, a-t-il souligné, cette embellie est menacée par l’exacerbation des velléités islamistes du groupe Boko Haram, la persistance de la baisse significative des prix des matières premières, notamment le pétrole, et la résurgence et le débordement de la maladie à virus Ebola de ses foyers traditionnels.
Au plan national, selon lui, l’économie évolue dans un environnement favorable grâce aux réformes entreprises par le gouvernement depuis 2011 en vue de la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique et de l’amélioration du climat des affaires. Ce regain de vitalité de la demande intérieure est, a-t-il ajouté, dopée par la relocalisation du siège de la Bad, la revalorisation des salaires des fonctionnaires, l’amélioration continue du revenu des paysans des filières anacarde et café-cacao, ainsi que de l’accélération des investissements publics. Ce qui laisse augurer que l’objectif de croissance du Pib de 9,4% que s’est fixé le gouvernement pourrait être atteint.
Pour le reste, Souleymane Diarrassouba, est favorable aux privatisations des banques pourvu que les dépôts des clients soient préservés. Il est également favorable aux financements par les banques de l’agriculture pourvu que les planteurs disposent de titres fonciers
Bruno KOUADIO
Au plan national, selon lui, l’économie évolue dans un environnement favorable grâce aux réformes entreprises par le gouvernement depuis 2011 en vue de la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique et de l’amélioration du climat des affaires. Ce regain de vitalité de la demande intérieure est, a-t-il ajouté, dopée par la relocalisation du siège de la Bad, la revalorisation des salaires des fonctionnaires, l’amélioration continue du revenu des paysans des filières anacarde et café-cacao, ainsi que de l’accélération des investissements publics. Ce qui laisse augurer que l’objectif de croissance du Pib de 9,4% que s’est fixé le gouvernement pourrait être atteint.
Pour le reste, Souleymane Diarrassouba, est favorable aux privatisations des banques pourvu que les dépôts des clients soient préservés. Il est également favorable aux financements par les banques de l’agriculture pourvu que les planteurs disposent de titres fonciers
Bruno KOUADIO