Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, à l’issue d’un Conseil de ministres délocalisé à Grand-Bassam, d’injecter 35 milliards de FCFA dans la restructuration de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE), une structure important dans la politique de bancarisation du pays.
L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, au cours d’une conférence de presse à l’issue de ce Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
" Vous savez que la CNCE est détenue entièrement par l’Etat et elle est sous administration provisoire depuis juin 2015 suite à d’importantes insuffisances notées dans sa gestion par la Commission bancaire", a rappelé M. Koné.
Selon lui, cette insuffisance a conduit cette banque à l’incapacité à honorer ses engagements.
"En dépit des actions importantes qui ont été déployées depuis cette date et en dépit d’une légère amélioration des soldes de compensation, les résultats financiers de la banque demeurent préoccupants", a expliqué Bruno Nabagné Koné.
"Compte tenu de l’intérêt de la CNCE dans la politique de bancarisation de notre pays, le Conseil a décidé en lieu et place d’une liquidation pure et simple, de la restructuration de la CNCE", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Cette restructuration, a-t-il expliqué, "comprend entre autres l’injection de ressources financières supplémentaires à hauteur de 35 milliards de FCFA en vue de permettre la possibilité d’exploitation de cette banque". La CNCE, compte aujourd’hui 700 000 clients et plus de 800 salariés ainsi que d’importantes sommes en dépôt.
LS/APA
L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, au cours d’une conférence de presse à l’issue de ce Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
" Vous savez que la CNCE est détenue entièrement par l’Etat et elle est sous administration provisoire depuis juin 2015 suite à d’importantes insuffisances notées dans sa gestion par la Commission bancaire", a rappelé M. Koné.
Selon lui, cette insuffisance a conduit cette banque à l’incapacité à honorer ses engagements.
"En dépit des actions importantes qui ont été déployées depuis cette date et en dépit d’une légère amélioration des soldes de compensation, les résultats financiers de la banque demeurent préoccupants", a expliqué Bruno Nabagné Koné.
"Compte tenu de l’intérêt de la CNCE dans la politique de bancarisation de notre pays, le Conseil a décidé en lieu et place d’une liquidation pure et simple, de la restructuration de la CNCE", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Cette restructuration, a-t-il expliqué, "comprend entre autres l’injection de ressources financières supplémentaires à hauteur de 35 milliards de FCFA en vue de permettre la possibilité d’exploitation de cette banque". La CNCE, compte aujourd’hui 700 000 clients et plus de 800 salariés ainsi que d’importantes sommes en dépôt.
LS/APA