La rentrée des classes pour l’année scolaire 2016-2017 , en Côte d’Ivoire pointe le bout du nez en cette fin du mois d’août avec son corollaire d’angoisse pour de nombreux parents d’élèves qui, faute de moyens, sollicitent leurs banques pour des prêts scolaires.
Officiellement la rentrée scolaire 2016-2017 est fixée au 15 septembre prochain. Comme les précédentes années, les parents s’activent, après les inscriptions en ligne (jusqu’au 10 septembre ) afin d’offrir des chances de réussite à leurs progénitures.
La grande majorité des parents d’élèves a recours aux banques et établissements financiers, en cette période préoccupante, pour affronter les difficultés de la rentrée scolaire qui se résument aux frais de scolarité, achats de fournitures et tenues scolaires sans compter les multiples frais annexes (assurance scolaire, couverture sanitaire...).
Les banques l’ont si bien compris qu’à chaque rentrée scolaire, elles proposent un éventail de services et produits innovants aux parents d’élèves en multipliant des campagnes publicitaires de leurs produits concernant les prêts scolaires.
A la Société ivoirienne des banques (SIB ), filiale du groupe géant marocain Attijariwafa, " le crédit scolaire s’ouvre à tous jusqu’à 5.000.000 FCFA de crédit à 8%" pour bien préparer "la rentrée du 18 juillet au 15 octobre 2016", précisent les nombreux prospectus de la banque destinés à ses clients.
Pour sa part, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI) filiale du groupe BNP Paribas, exhorte ses clients qu’une " bonne rentrée prépare à la réussite", dans un monde qui change, explique-t-elle dans son message publicitaire.
Le crédit sur mesure " d’un montant pouvant aller jusqu’à 5.000.000 FCFA" remboursable sur une période allant de 2 à 12 mois" couvre " les frais de scolarité, fournitures scolaires, uniformes, cantine...", indique un conseiller client de la banque à Yopougon (ouest d’Abidjan) qui a requis l’anonymat.
A NSIA Banque (ex-BIAO), le prêt scolaire se négocie, également, jusqu’à " 5.000.000 FCFA selon les possibilités du client" au taux d’intérêt de 8% " remboursable sur dix mois", selon un chef d’agence de la banque à Koumassi, au Sud de la capitale économique ivoirienne.
A la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), une affiche publicitaire invite la clientèle à "mettre toutes les chances de son côté", grâce au "crédit scolaire" qui lui permet d’emprunter à hauteur de "5 000.000 FCFA au taux exceptionnel de 7%", dans une offre valable du 18 juillet au 14 octobre.
Les conditions d’éligibilité au prêt scolaire, sont dans l’ensemble, presqu’ identiques d’une banque à une autre, à savoir "avoir un compte-chèques dans l’établissement bancaire et domicilier le prêt sur un compte-chèques assorti d’une assurance-décès, fournir les 3 derniers bulletins de salaire, un relevé de compte des 3 derniers mois,...".
Si les banques font du social en octroyant des prêts à leurs clients qui les sollicitent, il est courant que "certains parents d’élèves contractent ces emprunts non pas pour scolariser leurs enfants mais pour d’autres raisons, parfois au détriment de leurs enfants", déplore un chef d’une agence SIB, au Plateau qui a également requis l’anonymat.
HS/ls/APA
Officiellement la rentrée scolaire 2016-2017 est fixée au 15 septembre prochain. Comme les précédentes années, les parents s’activent, après les inscriptions en ligne (jusqu’au 10 septembre ) afin d’offrir des chances de réussite à leurs progénitures.
La grande majorité des parents d’élèves a recours aux banques et établissements financiers, en cette période préoccupante, pour affronter les difficultés de la rentrée scolaire qui se résument aux frais de scolarité, achats de fournitures et tenues scolaires sans compter les multiples frais annexes (assurance scolaire, couverture sanitaire...).
Les banques l’ont si bien compris qu’à chaque rentrée scolaire, elles proposent un éventail de services et produits innovants aux parents d’élèves en multipliant des campagnes publicitaires de leurs produits concernant les prêts scolaires.
A la Société ivoirienne des banques (SIB ), filiale du groupe géant marocain Attijariwafa, " le crédit scolaire s’ouvre à tous jusqu’à 5.000.000 FCFA de crédit à 8%" pour bien préparer "la rentrée du 18 juillet au 15 octobre 2016", précisent les nombreux prospectus de la banque destinés à ses clients.
Pour sa part, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI) filiale du groupe BNP Paribas, exhorte ses clients qu’une " bonne rentrée prépare à la réussite", dans un monde qui change, explique-t-elle dans son message publicitaire.
Le crédit sur mesure " d’un montant pouvant aller jusqu’à 5.000.000 FCFA" remboursable sur une période allant de 2 à 12 mois" couvre " les frais de scolarité, fournitures scolaires, uniformes, cantine...", indique un conseiller client de la banque à Yopougon (ouest d’Abidjan) qui a requis l’anonymat.
A NSIA Banque (ex-BIAO), le prêt scolaire se négocie, également, jusqu’à " 5.000.000 FCFA selon les possibilités du client" au taux d’intérêt de 8% " remboursable sur dix mois", selon un chef d’agence de la banque à Koumassi, au Sud de la capitale économique ivoirienne.
A la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), une affiche publicitaire invite la clientèle à "mettre toutes les chances de son côté", grâce au "crédit scolaire" qui lui permet d’emprunter à hauteur de "5 000.000 FCFA au taux exceptionnel de 7%", dans une offre valable du 18 juillet au 14 octobre.
Les conditions d’éligibilité au prêt scolaire, sont dans l’ensemble, presqu’ identiques d’une banque à une autre, à savoir "avoir un compte-chèques dans l’établissement bancaire et domicilier le prêt sur un compte-chèques assorti d’une assurance-décès, fournir les 3 derniers bulletins de salaire, un relevé de compte des 3 derniers mois,...".
Si les banques font du social en octroyant des prêts à leurs clients qui les sollicitent, il est courant que "certains parents d’élèves contractent ces emprunts non pas pour scolariser leurs enfants mais pour d’autres raisons, parfois au détriment de leurs enfants", déplore un chef d’une agence SIB, au Plateau qui a également requis l’anonymat.
HS/ls/APA