Abidjan - L’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a effectué lundi sa rentrée 2017 marquée par le discours inaugural de son président, Guillaume Kigbafori Soro, qui a fait part de sa volonté de placer cette première année de la législature 2016-2020 sous le sceau de l’approfondissement du pardon et de la réconciliation nationale.
« J’ai souhaité que cette première année de cette présente législature soit consacrée à l’approfondissement du pardon et de la réconciliation nationale entre tous les ivoiriens par delà leur communauté ethnique ou leur sensibilité politique», a déclaré Guillaume Soro, avant de se lancer dans une longue profession de foi à propos de deux concepts, ponctuée par un appel à ses compatriotes spécialement à la classe politique qui peine encore à tourner la page des sombres années qu’a traversées la Côte d’Ivoire.
« Je les appelle au pardon, il est temps qu’ils ouvrent leur cœur, qu’ils demandent pardon comme nous demandons pardons nous même. Qu’ils participent pleinement au jeu politique et que chacun respecte des règles justes, des mécanismes transparents dans la conquête, l’exercice et la transmission du pouvoir », a-t-il lancé
« Osons la repentance, osons le pardon, osons la réconciliation osons l’Amour. Notre commune humanité nous le commande, note pays attend cela de nous, nos alliés et voisins nous y encouragent. Notre fraternité est bien plus forte que nos divergences idéologique, politique et sociale ethnique religieuse », a insisté Guillaume Soro.
Le président de l’Assemblée nationale a noté le fait qu’il y a encore, six années après la crise postélectorale de 2010-2011, « des résistances au pardon et à la réconciliation nationale», avec « un pardon qui n’arrive pas à se donner ou qui se donne de manière incomplète ».
Selon lui, il s’agit pour l’Assemblée nationale en insistant sur la réconciliation nationale et le pardon entre ivoiriens de tenir son rôle d’interpellation.
« L’Assemblée nationale n’est pas une entité isolée dans notre système institutionnel. Dans sa configuration politique actuelle l’Assemblée nationale est comptable des succès du gouvernement comme de ses contre performances. En tant qu’acteur institutionnel il doit jouer sa partition dans l’éveil des consciences et doit pouvoir utiliser en toute liberté mais en toute conscience son pouvoir d’interpellation », a-t-il traduit.
kg/kam
« J’ai souhaité que cette première année de cette présente législature soit consacrée à l’approfondissement du pardon et de la réconciliation nationale entre tous les ivoiriens par delà leur communauté ethnique ou leur sensibilité politique», a déclaré Guillaume Soro, avant de se lancer dans une longue profession de foi à propos de deux concepts, ponctuée par un appel à ses compatriotes spécialement à la classe politique qui peine encore à tourner la page des sombres années qu’a traversées la Côte d’Ivoire.
« Je les appelle au pardon, il est temps qu’ils ouvrent leur cœur, qu’ils demandent pardon comme nous demandons pardons nous même. Qu’ils participent pleinement au jeu politique et que chacun respecte des règles justes, des mécanismes transparents dans la conquête, l’exercice et la transmission du pouvoir », a-t-il lancé
« Osons la repentance, osons le pardon, osons la réconciliation osons l’Amour. Notre commune humanité nous le commande, note pays attend cela de nous, nos alliés et voisins nous y encouragent. Notre fraternité est bien plus forte que nos divergences idéologique, politique et sociale ethnique religieuse », a insisté Guillaume Soro.
Le président de l’Assemblée nationale a noté le fait qu’il y a encore, six années après la crise postélectorale de 2010-2011, « des résistances au pardon et à la réconciliation nationale», avec « un pardon qui n’arrive pas à se donner ou qui se donne de manière incomplète ».
Selon lui, il s’agit pour l’Assemblée nationale en insistant sur la réconciliation nationale et le pardon entre ivoiriens de tenir son rôle d’interpellation.
« L’Assemblée nationale n’est pas une entité isolée dans notre système institutionnel. Dans sa configuration politique actuelle l’Assemblée nationale est comptable des succès du gouvernement comme de ses contre performances. En tant qu’acteur institutionnel il doit jouer sa partition dans l’éveil des consciences et doit pouvoir utiliser en toute liberté mais en toute conscience son pouvoir d’interpellation », a-t-il traduit.
kg/kam