Abidjan (Côte d’Ivoire) - Guillaume Kigbafori Soro, président de l’Assemblée nationale a appelé, lundi, à l’ouverture de l’unique session parlementaire de l’année 2017 de la 3è République, à la ‘’réconciliation et au pardon’’, estimant que l’une ne peut se ‘’départir’’ ni se ‘’défaire’’ de l’autre.
Pour Guillaume Soro, ‘’il est nécessaire qu’au plan interne, soient conduits de manière sereine mais diligente, l’ensemble des processus judiciaires en cours afin de donner au Chef de l’Etat, les moyens juridiques lui permettant de clore politiquement, le chapitre le moins glorieux de notre histoire par des gestes concrets qui consacrent le pardon et au-delà, la réconciliation des cœurs et des esprits’’.
Car, a-t-il soutenu, la Réconciliation, en Côte d’Ivoire, reste manifestement une quête à assouvir. ‘’Elle ne peut, au demeurant, ni se départir ni se défaire de son compagnon qui, à mes yeux, reste le Pardon’’, a souligné M. Soro en présence du Vice-Président, Daniel Kablan Duncan, du Premier ministre Amadou Gon, des présidents d’institutions ainsi que des délégations parlementaires du Burkina Faso, du Ghana et du Niger et du corps diplomatique.
Guillaume Soro qui s’est engagé à travailler au ‘’repositionnement’’ du Parlement au plan national et international, a insisté sur trois niveaux de socle de la réconciliation, en extirpant la ‘’haine ‘’ et la ‘’douleur morale’’.
Au plan structurel, a expliqué le député de Ferkessédougou (extrême nord ivoirien), la réconciliation suppose la sécurité pour tous, l’éducation assurée à chaque génération, le bien-être et la prospérité partagés par tous les citoyens du pays’’. Selon lui, ‘’l’aigreur et la rancœur’’ prospèrent davantage là où ‘’l’ignorance, la pauvreté, le chômage et la discrimination règnent’’.
‘’Vouloir la réconciliation structurelle, c’est incontestablement accentuer notre effort d’intégration sociale et économique, sans discrimination régionale, tribale, culturelle ou politique ‘’, a-t-il indiqué.
‘’Au plan psycho-sociologique, la réconciliation passe par la transformation de la représentation de l’Autre. Il s’agit ici d’une nouvelle éducation à l’écoute et à la compréhension de ceux qui sont différents de nous dans leur manière de penser et de faire, mais qui sont pourtant comme nous, des personnes humaines…’’, a encore conseillé M. Soro.
Enfin, au plan spirituel, la réconciliation, selon le président du Parlement, ‘’naît de la communion des cœurs autour de valeurs humaines universelles, comme le sont notamment la justice et la vérité. La réconciliation éprouve notre capacité à maintenir l’ordre, à promouvoir une société juste et stable sans nous affranchir des principes éthiques et des règles de droit’’.
Les délégations représentant les Assemblées nationales du Burkina Faso, du Niger et du Ghana ont délivré pour l’occasion un message de bonne collaboration avec le parlement ivoirien, insistant sur les ‘’excellentes relations fraternelles’’ qui unissent chacun de ces pays à la Côte d’Ivoire depuis les indépendances.
Les députés ivoiriens se retrouveront, mercredi, pour la mise en place des organes de l’Assemblée nationale.
HS/ls
Pour Guillaume Soro, ‘’il est nécessaire qu’au plan interne, soient conduits de manière sereine mais diligente, l’ensemble des processus judiciaires en cours afin de donner au Chef de l’Etat, les moyens juridiques lui permettant de clore politiquement, le chapitre le moins glorieux de notre histoire par des gestes concrets qui consacrent le pardon et au-delà, la réconciliation des cœurs et des esprits’’.
Car, a-t-il soutenu, la Réconciliation, en Côte d’Ivoire, reste manifestement une quête à assouvir. ‘’Elle ne peut, au demeurant, ni se départir ni se défaire de son compagnon qui, à mes yeux, reste le Pardon’’, a souligné M. Soro en présence du Vice-Président, Daniel Kablan Duncan, du Premier ministre Amadou Gon, des présidents d’institutions ainsi que des délégations parlementaires du Burkina Faso, du Ghana et du Niger et du corps diplomatique.
Guillaume Soro qui s’est engagé à travailler au ‘’repositionnement’’ du Parlement au plan national et international, a insisté sur trois niveaux de socle de la réconciliation, en extirpant la ‘’haine ‘’ et la ‘’douleur morale’’.
Au plan structurel, a expliqué le député de Ferkessédougou (extrême nord ivoirien), la réconciliation suppose la sécurité pour tous, l’éducation assurée à chaque génération, le bien-être et la prospérité partagés par tous les citoyens du pays’’. Selon lui, ‘’l’aigreur et la rancœur’’ prospèrent davantage là où ‘’l’ignorance, la pauvreté, le chômage et la discrimination règnent’’.
‘’Vouloir la réconciliation structurelle, c’est incontestablement accentuer notre effort d’intégration sociale et économique, sans discrimination régionale, tribale, culturelle ou politique ‘’, a-t-il indiqué.
‘’Au plan psycho-sociologique, la réconciliation passe par la transformation de la représentation de l’Autre. Il s’agit ici d’une nouvelle éducation à l’écoute et à la compréhension de ceux qui sont différents de nous dans leur manière de penser et de faire, mais qui sont pourtant comme nous, des personnes humaines…’’, a encore conseillé M. Soro.
Enfin, au plan spirituel, la réconciliation, selon le président du Parlement, ‘’naît de la communion des cœurs autour de valeurs humaines universelles, comme le sont notamment la justice et la vérité. La réconciliation éprouve notre capacité à maintenir l’ordre, à promouvoir une société juste et stable sans nous affranchir des principes éthiques et des règles de droit’’.
Les délégations représentant les Assemblées nationales du Burkina Faso, du Niger et du Ghana ont délivré pour l’occasion un message de bonne collaboration avec le parlement ivoirien, insistant sur les ‘’excellentes relations fraternelles’’ qui unissent chacun de ces pays à la Côte d’Ivoire depuis les indépendances.
Les députés ivoiriens se retrouveront, mercredi, pour la mise en place des organes de l’Assemblée nationale.
HS/ls