Au regard de l’attitude des maisons d’assurance qui opèrent dans la branche automobile et motos, ne serait-il pas mieux, dans l’intérêt des usagers de la route, d’abroger la loi n°60-342 du 28 octobre 1960 et son décret d’application n°61-370 du 13 novembre 1961 qui ont rendu l’assurance automobile obligatoire en Côte d’Ivoire depuis 1962 ? Sommes-nous tentés de répondre par l’affirmative.
En effet, que l’engin motorisé soit assuré ou pas, la finalité reste la même. Parce que les sociétés d’assurance n’interviennent pas. Plusieurs accidentés marqués à vie ou morts n’ont pas été indemnisés. Alors que c’est pour toutes ces raisons que le législateur avait cru bon de rendre obligatoire l’assurance automobile. De sorte qu’en cas d’accident, l’assureur puisse prendre en charge les blessés et verser des indemnités à ceux qui en ont droit.
Maintenant que la donne a changé, par la volonté des assureurs qui restent indifférents, pourquoi ne pas réviser cette loi, en ne la rendant plus obligatoire ?
Nous pensons que c’est à ce prix que ces maisons d’assurance qui brassent des centaines de millions sur le dos des souscripteurs mettront du sérieux dans leurs activités.
A défaut, le législateur et l’Etat doivent être très regardants. Il faut des mesures qui vont contraindre les assureurs à agir promptement ou dans un bref délai ; comme l’a fait la maison d’assurance de notre ami établi en Europe.
L’ASSURANCE AUTOMOBILE, UN BUSINESS QUI PROSPERE
Selon des statistiques de l’Association des sociétés d’assurances de Côte d’Ivoire (ASACI), l’assurance non vie, c’est-à-dire l’IARD (Incendie, Accident, Risques Divers) se porte mieux. Le chiffre d’affaires est de 169 Milliards 432 Millions FCFA, contre 159 Milliards 685 Millions en 2015, soit une hausse de 6.1%. Cette hausse s’explique principalement par la progression de la banche Automobile (+12,1%), première branche du marché non vie.
Les prestations payées s’élèvent à 71 Milliards 473 Millions, sensiblement identiques à 71 Milliards 487 Millions de FCFA réalisés en 2015. Ces prestations payées représentent 42,2% du chiffre d’affaires Non Vie. La branche Santé représente 43,3% des paiements, suivis par la branche Automobile 30,2%.
Si l’assurance automobile est en pleine croissance, cela est dû à l’implication de l’Etat. Non seulement celui-ci l’a rendue obligatoire, mais il a requis la force publique (police, gendarmerie) pour faire des contrôles au quotidien. Au point qu’aucun engin en Côte d’Ivoire ne peur rouler sans assurance. Ce sont ces dispositions qui font prospérer ce business. Cela, à la grande satisfaction des opérateurs qui se frottent les mains. Vu qu’ils paient rarement les sinistres.
Isaac Kone
En effet, que l’engin motorisé soit assuré ou pas, la finalité reste la même. Parce que les sociétés d’assurance n’interviennent pas. Plusieurs accidentés marqués à vie ou morts n’ont pas été indemnisés. Alors que c’est pour toutes ces raisons que le législateur avait cru bon de rendre obligatoire l’assurance automobile. De sorte qu’en cas d’accident, l’assureur puisse prendre en charge les blessés et verser des indemnités à ceux qui en ont droit.
Maintenant que la donne a changé, par la volonté des assureurs qui restent indifférents, pourquoi ne pas réviser cette loi, en ne la rendant plus obligatoire ?
Nous pensons que c’est à ce prix que ces maisons d’assurance qui brassent des centaines de millions sur le dos des souscripteurs mettront du sérieux dans leurs activités.
A défaut, le législateur et l’Etat doivent être très regardants. Il faut des mesures qui vont contraindre les assureurs à agir promptement ou dans un bref délai ; comme l’a fait la maison d’assurance de notre ami établi en Europe.
L’ASSURANCE AUTOMOBILE, UN BUSINESS QUI PROSPERE
Selon des statistiques de l’Association des sociétés d’assurances de Côte d’Ivoire (ASACI), l’assurance non vie, c’est-à-dire l’IARD (Incendie, Accident, Risques Divers) se porte mieux. Le chiffre d’affaires est de 169 Milliards 432 Millions FCFA, contre 159 Milliards 685 Millions en 2015, soit une hausse de 6.1%. Cette hausse s’explique principalement par la progression de la banche Automobile (+12,1%), première branche du marché non vie.
Les prestations payées s’élèvent à 71 Milliards 473 Millions, sensiblement identiques à 71 Milliards 487 Millions de FCFA réalisés en 2015. Ces prestations payées représentent 42,2% du chiffre d’affaires Non Vie. La branche Santé représente 43,3% des paiements, suivis par la branche Automobile 30,2%.
Si l’assurance automobile est en pleine croissance, cela est dû à l’implication de l’Etat. Non seulement celui-ci l’a rendue obligatoire, mais il a requis la force publique (police, gendarmerie) pour faire des contrôles au quotidien. Au point qu’aucun engin en Côte d’Ivoire ne peur rouler sans assurance. Ce sont ces dispositions qui font prospérer ce business. Cela, à la grande satisfaction des opérateurs qui se frottent les mains. Vu qu’ils paient rarement les sinistres.
Isaac Kone