Abidjan - Le thème "obligation d’assurance de responsabilité civile professionnelle pour protéger son entreprise" a été décortiqué jeudi à Abidjan, au cours du Salon africain des assurances (SADA), par le sous-directeur des agréments, des études et des statistiques à la direction des Assurances.
Cette conférence animée par Kouakou Bah Simplice Roger avait pour but de prémunir l’assuré contre toute atteinte à son patrimoine, soit directement (assurances de choses ou de biens), soit indirectement (assurances de responsabilité).
Développant le thème, Kouakou Bah a souligné que les assurances de choses ou de biens permettent de réparer notamment les dommages causés aux biens appartenant à l’assuré ainsi que certaines pertes indirectes qu’il peut subir à la suite d’un sinistre.
Quant aux assurances de responsabilité, a-t-il expliqué, garantissent "le patrimoine de l’assuré face aux conséquences pécuniaires des réclamations justifiées et formulées par un tiers contre lui en raison des dommages causés à ce tiers par l’assuré ou les personnes dont il répond (enfant, préposé) ou du fait des choses qu’il a sous sa garde".
Concernant l’aspect obligatoire des assurances, le conférencier a souligné que la responsabilité civile est l’obligation légale de réparer les dommages causés à autrui. "Elle concerne aussi bien les particuliers que les professionnels", a fait savoir le sous-directeur des Agréments, des études et des statistiques.
Pour lui, l’assurance de responsabilité civile professionnelle, communément appelée RC Pro, est une assurance majeure pour les entreprises (commerçant, artisan, fabricant, société de service, entreprise industrielle ou commerciale …).
Par exemple, a détaillé M. Kouakou Bah, les pouvoirs publics ont donné un caractère obligatoire à la souscription de l’assurance de RC Pro dans l’exercice de certaines professions en vue de protéger les consommateurs.
"Cette assurance est obligatoire pour les opérateurs économiques qui veulent exercer certaines professions, mais la mise en œuvre n’est pas toujours aisée", a déploré l’expert en assurance.
Dans le cadre de ses missions d’assainissement et de développement du secteur des assurances, la direction des Assurances a inscrit, dans son programme d’activités 2016-2017, une campagne de sensibilisation des opérateurs économiques exerçant les professions concernées par cette obligation, mais aussi tout opérateur économique, a signalé le conférencier.
La direction des Assurances reçoit chaque année des centaines de plaintes, aussi bien des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances que des compagnies d’assurances et intermédiaires, indique-t-on.
(AIP)
bsp/kp
Cette conférence animée par Kouakou Bah Simplice Roger avait pour but de prémunir l’assuré contre toute atteinte à son patrimoine, soit directement (assurances de choses ou de biens), soit indirectement (assurances de responsabilité).
Développant le thème, Kouakou Bah a souligné que les assurances de choses ou de biens permettent de réparer notamment les dommages causés aux biens appartenant à l’assuré ainsi que certaines pertes indirectes qu’il peut subir à la suite d’un sinistre.
Quant aux assurances de responsabilité, a-t-il expliqué, garantissent "le patrimoine de l’assuré face aux conséquences pécuniaires des réclamations justifiées et formulées par un tiers contre lui en raison des dommages causés à ce tiers par l’assuré ou les personnes dont il répond (enfant, préposé) ou du fait des choses qu’il a sous sa garde".
Concernant l’aspect obligatoire des assurances, le conférencier a souligné que la responsabilité civile est l’obligation légale de réparer les dommages causés à autrui. "Elle concerne aussi bien les particuliers que les professionnels", a fait savoir le sous-directeur des Agréments, des études et des statistiques.
Pour lui, l’assurance de responsabilité civile professionnelle, communément appelée RC Pro, est une assurance majeure pour les entreprises (commerçant, artisan, fabricant, société de service, entreprise industrielle ou commerciale …).
Par exemple, a détaillé M. Kouakou Bah, les pouvoirs publics ont donné un caractère obligatoire à la souscription de l’assurance de RC Pro dans l’exercice de certaines professions en vue de protéger les consommateurs.
"Cette assurance est obligatoire pour les opérateurs économiques qui veulent exercer certaines professions, mais la mise en œuvre n’est pas toujours aisée", a déploré l’expert en assurance.
Dans le cadre de ses missions d’assainissement et de développement du secteur des assurances, la direction des Assurances a inscrit, dans son programme d’activités 2016-2017, une campagne de sensibilisation des opérateurs économiques exerçant les professions concernées par cette obligation, mais aussi tout opérateur économique, a signalé le conférencier.
La direction des Assurances reçoit chaque année des centaines de plaintes, aussi bien des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances que des compagnies d’assurances et intermédiaires, indique-t-on.
(AIP)
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