À l’initiative de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) et la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF), les acteurs et partenaires de l’assurance en Afrique sont réunis à Abidjan, depuis ce mercredi 7 mars, pour faire les états généraux du secteur.
Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama KONE qui a présidé l’ouverture des travaux s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire, car selon lui, cela dénote de la confiance renouvelée que la FNAF et la CIMA témoignent au pays. Il note que cette rencontre est d’intérêt vu qu’elle permettra aux acteurs de l’industrie des assurances de marquer un arrêt pour voir le chemin parcouru et entrevoir le futur avec de nouveaux engagements pour un secteur plus dynamique.
Le ministre s’est dit satisfait des performances enregistrées. « Je note avec satisfaction que les activités de l’assurance de notre zone connaissent une progression remarquable », souligne-il. En effet, ces performances se sont traduites par l’amélioration de certains indicateurs notamment ceux relatifs à l’activité qui a connu au cours des 10 dernières années, une croissance annuelle moyenne de 9% avec un chiffre d’affaires de 1145 milliards de Fcfa en 2017 contre 1100 milliards de FCFA en 2016.
L’investissement dans le secteur des assurances s’est traduit par une hausse substantielle du nombre d’entreprises d’assurance passé de 143 en 2007 à 187 en 2017. Les placements réalisés par les assureurs dans les économies de la zone se chiffrent à environ 2000 milliards de FCFA en 2016.
« Afin d’accroitre et pérenniser ces importants acquis, il importe que les conclusions ses présentes assises soient de nature à régler efficacement les problèmes cruciaux auxquels nos marchés sont confrontés », a souligné le ministre. Il indique que les professionnels du secteur des assurances doivent mettre l’accent sur des problèmes cruciaux tels que : l’insuffisance des capacités financières de la zone ; la lenteur dans le règlement des sinistres et prestations ; la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance, etc. Aussi le ministre ajoute-t-il qu’il est indispensable pour les sociétés s’assurances d’ajuster continuellement la solidité des fonds propres de manière à répondre efficacement aux exigences de solvabilité mais aussi d’assurer une meilleure prise en charge des risques les plus importants.
Adama Koné milite également en faveur de l’accélération des règlements des sinistres, surtout en direction des secteurs d’activités non suffisamment exploités. En outre, il invite les acteurs au renforcement des contrôles afin d’anticiper les risques d’insolvabilité et leur conséquence, notamment les mises sous administration provisoire et les retraits d’agrément préjudiciables aux assurés et au secteur. Il les appelle également à faire preuve d’innovation au niveau des produits offerts au public et surtout au respect des engagements contractuels afin de rassurer davantage les consommateurs et améliorer le taux de pénétration. Auparavant, le président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF), Adama Ndiaye et le secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), Issofa Ncharé ont salué l’engagement des autorités ivoiriennes pour la promotion et le développement du secteur des assurances en Afrique. Selon les acteurs, ces assises de trois jours seront des états généraux de solutions aux problèmes de l’industrie des assurances, pour réduction de la distance entre les promesses et les actes, entre les engagements et les prestations, entre ce qui est et ce qui doit être.
CK
Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama KONE qui a présidé l’ouverture des travaux s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire, car selon lui, cela dénote de la confiance renouvelée que la FNAF et la CIMA témoignent au pays. Il note que cette rencontre est d’intérêt vu qu’elle permettra aux acteurs de l’industrie des assurances de marquer un arrêt pour voir le chemin parcouru et entrevoir le futur avec de nouveaux engagements pour un secteur plus dynamique.
Le ministre s’est dit satisfait des performances enregistrées. « Je note avec satisfaction que les activités de l’assurance de notre zone connaissent une progression remarquable », souligne-il. En effet, ces performances se sont traduites par l’amélioration de certains indicateurs notamment ceux relatifs à l’activité qui a connu au cours des 10 dernières années, une croissance annuelle moyenne de 9% avec un chiffre d’affaires de 1145 milliards de Fcfa en 2017 contre 1100 milliards de FCFA en 2016.
L’investissement dans le secteur des assurances s’est traduit par une hausse substantielle du nombre d’entreprises d’assurance passé de 143 en 2007 à 187 en 2017. Les placements réalisés par les assureurs dans les économies de la zone se chiffrent à environ 2000 milliards de FCFA en 2016.
« Afin d’accroitre et pérenniser ces importants acquis, il importe que les conclusions ses présentes assises soient de nature à régler efficacement les problèmes cruciaux auxquels nos marchés sont confrontés », a souligné le ministre. Il indique que les professionnels du secteur des assurances doivent mettre l’accent sur des problèmes cruciaux tels que : l’insuffisance des capacités financières de la zone ; la lenteur dans le règlement des sinistres et prestations ; la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance, etc. Aussi le ministre ajoute-t-il qu’il est indispensable pour les sociétés s’assurances d’ajuster continuellement la solidité des fonds propres de manière à répondre efficacement aux exigences de solvabilité mais aussi d’assurer une meilleure prise en charge des risques les plus importants.
Adama Koné milite également en faveur de l’accélération des règlements des sinistres, surtout en direction des secteurs d’activités non suffisamment exploités. En outre, il invite les acteurs au renforcement des contrôles afin d’anticiper les risques d’insolvabilité et leur conséquence, notamment les mises sous administration provisoire et les retraits d’agrément préjudiciables aux assurés et au secteur. Il les appelle également à faire preuve d’innovation au niveau des produits offerts au public et surtout au respect des engagements contractuels afin de rassurer davantage les consommateurs et améliorer le taux de pénétration. Auparavant, le président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF), Adama Ndiaye et le secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), Issofa Ncharé ont salué l’engagement des autorités ivoiriennes pour la promotion et le développement du secteur des assurances en Afrique. Selon les acteurs, ces assises de trois jours seront des états généraux de solutions aux problèmes de l’industrie des assurances, pour réduction de la distance entre les promesses et les actes, entre les engagements et les prestations, entre ce qui est et ce qui doit être.
CK