Les placements réalisés par les assureurs dans les économies africaines se chiffrent à près de 2000 milliards de FCFA en 2016, a annoncé, mercredi à Abidjan, le Secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA), Issofa N'charé à l’ouverture des travaux des états généraux de l’assurance.
Dans son allocution, M. N’charé a souligné que l’activité du secteur de l’assurance a connu au cours des dix dernières années, une croissance annuelle moyenne de 9% avec un chiffre d’affaires culminant à plus de 1100 milliards de FCFA en 2016.
Selon lui, l’investissement dans le secteur des assurances s’est traduit par une hausse substantielle du nombre d’entreprises d’assurances passé de 143 en 2007 à 187 en 2017. ‘’Les placements réalisés par les assureurs dans les économies de la zone se chiffrent à près de 2000 milliards de FCFA en 2016’’, a ajouté le Secrétaire général de la CIMA.
En dépit du chemin parcouru et jalonné de ‘’satisfaction légitime’’, Issofa N'charé, a noté de nombreux défis qu’il convient de relever selon lui, pour améliorer la perception de l’assurance et permettre aux assureurs d’exploiter tout le potentiel de croissance du secteur.
Il s’agit du taux de pénétration de l’assurance qui stagne à 1% contre 3% à l’échelle du continent ainsi qu’une proportion importante des populations africaines encore sans couverture d’assurances, l’inclusion assurantielle restant très faible.
Le traitement et le respect des engagements pris envers les assurés demeurent encore une préoccupation, de même que la confiance du public à l’égard du secteur des assurances doit être renforcée.
Par ailleurs, les obstacles au processus de prise en charge et d’indemnisation des assurés victimes, notamment dans la branche automobile (prépondérant en zone CIMA) sont encore légions.
‘’L’état général actuel du système d’informations des sociétés d’assurances ne permet pas de garantir la résilience du secteur face aux mutations numérique et technologique en cours’’, a expliqué le Secrétaire général de la CIMA, ajoutant que ‘’la profondeur des marchés financiers demeure insuffisante’’.
Durant trois jours, ces états généraux d’Abidjan qui se tiennent après ceux de Douala en 2007, permettront aux participants composés d’assureurs, réassureurs, intermédiaires, experts, administrations fiscales, caisse de sécurité sociale, acteurs des marchés financiers, associations des consommateurs et régulateurs de revisiter ces problématiques du secteur.
Ils devront également identifier et de relever les défis anciens et nouveaux qui conditionnent le relèvement de la qualité et de la quantité d’assurance à travers l’assurance inclusive, l’assurance mobile, la micro assurance agricole dont les besoins restent largement non couverts.
Enfin, les échanges devront permettre de saisir les opportunités que charrient les mutations de l’environnement technologique caractérisé par la digitalisation des opérations, la dématérialisation des transactions, la désintermédiation, et d’identifier les voies et moyens pour accompagner le secteur à travers ce déferlement numérique à venir.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné. Ces états généraux sont co-organisés par la Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA) et la Fédération des sociétés d'assurances de droit national africaines (FANAF).
LS/APA
Dans son allocution, M. N’charé a souligné que l’activité du secteur de l’assurance a connu au cours des dix dernières années, une croissance annuelle moyenne de 9% avec un chiffre d’affaires culminant à plus de 1100 milliards de FCFA en 2016.
Selon lui, l’investissement dans le secteur des assurances s’est traduit par une hausse substantielle du nombre d’entreprises d’assurances passé de 143 en 2007 à 187 en 2017. ‘’Les placements réalisés par les assureurs dans les économies de la zone se chiffrent à près de 2000 milliards de FCFA en 2016’’, a ajouté le Secrétaire général de la CIMA.
En dépit du chemin parcouru et jalonné de ‘’satisfaction légitime’’, Issofa N'charé, a noté de nombreux défis qu’il convient de relever selon lui, pour améliorer la perception de l’assurance et permettre aux assureurs d’exploiter tout le potentiel de croissance du secteur.
Il s’agit du taux de pénétration de l’assurance qui stagne à 1% contre 3% à l’échelle du continent ainsi qu’une proportion importante des populations africaines encore sans couverture d’assurances, l’inclusion assurantielle restant très faible.
Le traitement et le respect des engagements pris envers les assurés demeurent encore une préoccupation, de même que la confiance du public à l’égard du secteur des assurances doit être renforcée.
Par ailleurs, les obstacles au processus de prise en charge et d’indemnisation des assurés victimes, notamment dans la branche automobile (prépondérant en zone CIMA) sont encore légions.
‘’L’état général actuel du système d’informations des sociétés d’assurances ne permet pas de garantir la résilience du secteur face aux mutations numérique et technologique en cours’’, a expliqué le Secrétaire général de la CIMA, ajoutant que ‘’la profondeur des marchés financiers demeure insuffisante’’.
Durant trois jours, ces états généraux d’Abidjan qui se tiennent après ceux de Douala en 2007, permettront aux participants composés d’assureurs, réassureurs, intermédiaires, experts, administrations fiscales, caisse de sécurité sociale, acteurs des marchés financiers, associations des consommateurs et régulateurs de revisiter ces problématiques du secteur.
Ils devront également identifier et de relever les défis anciens et nouveaux qui conditionnent le relèvement de la qualité et de la quantité d’assurance à travers l’assurance inclusive, l’assurance mobile, la micro assurance agricole dont les besoins restent largement non couverts.
Enfin, les échanges devront permettre de saisir les opportunités que charrient les mutations de l’environnement technologique caractérisé par la digitalisation des opérations, la dématérialisation des transactions, la désintermédiation, et d’identifier les voies et moyens pour accompagner le secteur à travers ce déferlement numérique à venir.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné. Ces états généraux sont co-organisés par la Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA) et la Fédération des sociétés d'assurances de droit national africaines (FANAF).
LS/APA