La Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI), mettra en place « une carte de santé visa qui sera monétique et bancaire » au profit des adhérents, annonce son directeur exécutif, Brahima Traoré, dans un entretien à APA.
Il s’agit d’un projet dénommé « la carte unique et intelligente » qui sera le moyen d’identification des bénéficiaires et d’accès aux prestations de la Mugefci, a dit M. Brahima Traoré, indiquant qu'il s’inscrit dans la vision d’une transformation digitale de la mutuelle et la dématérialisation des actes médicaux.
« Pour l’adhèrent mutualiste, sa carte de santé sera une carte monétique et une carte bancaire visa comprenant deux puces : une puce bancaire utilisée au niveau du guichet automatique et la seconde qui permettra d’identifier le patient, d’y avoir son dossier médical» et de bénéficier d’un certain nombre de services, a-t-il ajouté.
Le bon de prise en charge utilisé aujourd'hui pour les soins devrait bientôt disparaître et intégré à la nouvelle carte de santé. Avant le diagnostic, le médecin devra exiger à l’adhérent qu’il y inscrive son code secret qui sera également le code secret de la banque, pour ouvrir l’accès à la prestation, a souligné M. Traoré.
« L’identification des bénéficiaires et la collecte des informations va démarrer début juillet (2018) et nous travaillons à ce que les premières cartes soient disponibles dès début août, et à partir de ces cartes, le patient pourra utiliser le volet monétique pour avoir accès à un certain nombre de services », a-t-il poursuivi.
En attendant que le projet santé pour lequel la phase pilote devrait « démarrer début octobre » soit véritablement prêt, des négociations ont déjà commencé auprès de certains opérateurs économiques privés et des partenaires qui sont « prêts à accompagner le projet », a assuré le directeur exécutif de la Mugefci.
Grâce à un partenariat avec le Groupe La librairie de France, leader en Côte d'Ivoire pour la fourniture d’articles scolaires, tous les détenteurs de la carte de santé visa pourront avoir « accès aux articles pour la rentrée scolaire avec une remise de 10% » et des réductions dans des supermarchés, des commerces, ainsi qu’au niveau des transports et bien d’autres avantages, a confié M. Traoré.
« La carte sera payante et ce que nous avons admis, c’est de mutualiser la charge pour l’acquisition. Le lot de cartes par famille va coûter 10.000 Fcfa au mutualiste. Si le mutualiste a une famille de 15 personnes, il paiera 10.000 Fcfa pour avoir sa carte visa qui est la carte de l’adhérent principal et les 14 autres cartes qui ne sont pas des cartes visa, auront les mêmes rôles pour l’accès aux soins de santé », a-t-il précisé, mentionnant que si l’adhérent est seul, il paiera 10.000 Fcfa pour sa carte.
Le prestataire de soins, pour être dans le réseau, devra payer un kit comprenant le terminal (avec des fonctions de smartphone) qui lit la carte, a-t-il fait savoir, expliquant que les informations portées sur la carte vont être ramenées au serveur de la Mugefci en vue des différents contrôles et autoriser l’accès aux prestations.
Pour avoir accès aux prestations le patient, dira-t-il, aura nécessairement besoin et de sa carte et de son code secret. Ainsi, en pharmacie pourra-t-il acheter les médicaments disponibles et contacter d’autres officines pour compléter ses produits, alors qu'auparavant, avec sa carte, il avait «l’obligation de se faire servir tous les médicaments dans la même pharmacie ».
Selon M. Traoré, des démarches sont en cours avec l’Hôpital mère-enfant de Bingerville, un centre de santé de dernière génération situé à l’Est d’Abidjan, qui « souhaite être un établissement agréé par la Mugefci ». Et, le dossier technique, en étude, devrait déboucher à terme sur une convention.
Avec environ 334.000 fonctionnaires et agents de l’Etat en activité et à la retraite, la Mugefci, structure opérant comme une assureur à but non lucratif, couvre quelques 900.000 bénéficiaires qui ont accès aux prestations. Pour l’exercice 2018, l’organisation a adopté un budget de « 33,311 milliards Fcfa ».
La Mugefci a agréé 4.000 médecins prescripteurs, 2.180 prestataires majoritairement privés dont plus de 740 pharmacies. Concernant les services médicaux de santé, elle a enregistré en 2017, 3.400 consultations, 6.000 soins dentaires, 66.000 examens de laboratoire, 16.000 actes d’imagerie et explorations fonctionnelles, soit 122.000 prestations.
AP/ls/APA
Il s’agit d’un projet dénommé « la carte unique et intelligente » qui sera le moyen d’identification des bénéficiaires et d’accès aux prestations de la Mugefci, a dit M. Brahima Traoré, indiquant qu'il s’inscrit dans la vision d’une transformation digitale de la mutuelle et la dématérialisation des actes médicaux.
« Pour l’adhèrent mutualiste, sa carte de santé sera une carte monétique et une carte bancaire visa comprenant deux puces : une puce bancaire utilisée au niveau du guichet automatique et la seconde qui permettra d’identifier le patient, d’y avoir son dossier médical» et de bénéficier d’un certain nombre de services, a-t-il ajouté.
Le bon de prise en charge utilisé aujourd'hui pour les soins devrait bientôt disparaître et intégré à la nouvelle carte de santé. Avant le diagnostic, le médecin devra exiger à l’adhérent qu’il y inscrive son code secret qui sera également le code secret de la banque, pour ouvrir l’accès à la prestation, a souligné M. Traoré.
« L’identification des bénéficiaires et la collecte des informations va démarrer début juillet (2018) et nous travaillons à ce que les premières cartes soient disponibles dès début août, et à partir de ces cartes, le patient pourra utiliser le volet monétique pour avoir accès à un certain nombre de services », a-t-il poursuivi.
En attendant que le projet santé pour lequel la phase pilote devrait « démarrer début octobre » soit véritablement prêt, des négociations ont déjà commencé auprès de certains opérateurs économiques privés et des partenaires qui sont « prêts à accompagner le projet », a assuré le directeur exécutif de la Mugefci.
Grâce à un partenariat avec le Groupe La librairie de France, leader en Côte d'Ivoire pour la fourniture d’articles scolaires, tous les détenteurs de la carte de santé visa pourront avoir « accès aux articles pour la rentrée scolaire avec une remise de 10% » et des réductions dans des supermarchés, des commerces, ainsi qu’au niveau des transports et bien d’autres avantages, a confié M. Traoré.
« La carte sera payante et ce que nous avons admis, c’est de mutualiser la charge pour l’acquisition. Le lot de cartes par famille va coûter 10.000 Fcfa au mutualiste. Si le mutualiste a une famille de 15 personnes, il paiera 10.000 Fcfa pour avoir sa carte visa qui est la carte de l’adhérent principal et les 14 autres cartes qui ne sont pas des cartes visa, auront les mêmes rôles pour l’accès aux soins de santé », a-t-il précisé, mentionnant que si l’adhérent est seul, il paiera 10.000 Fcfa pour sa carte.
Le prestataire de soins, pour être dans le réseau, devra payer un kit comprenant le terminal (avec des fonctions de smartphone) qui lit la carte, a-t-il fait savoir, expliquant que les informations portées sur la carte vont être ramenées au serveur de la Mugefci en vue des différents contrôles et autoriser l’accès aux prestations.
Pour avoir accès aux prestations le patient, dira-t-il, aura nécessairement besoin et de sa carte et de son code secret. Ainsi, en pharmacie pourra-t-il acheter les médicaments disponibles et contacter d’autres officines pour compléter ses produits, alors qu'auparavant, avec sa carte, il avait «l’obligation de se faire servir tous les médicaments dans la même pharmacie ».
Selon M. Traoré, des démarches sont en cours avec l’Hôpital mère-enfant de Bingerville, un centre de santé de dernière génération situé à l’Est d’Abidjan, qui « souhaite être un établissement agréé par la Mugefci ». Et, le dossier technique, en étude, devrait déboucher à terme sur une convention.
Avec environ 334.000 fonctionnaires et agents de l’Etat en activité et à la retraite, la Mugefci, structure opérant comme une assureur à but non lucratif, couvre quelques 900.000 bénéficiaires qui ont accès aux prestations. Pour l’exercice 2018, l’organisation a adopté un budget de « 33,311 milliards Fcfa ».
La Mugefci a agréé 4.000 médecins prescripteurs, 2.180 prestataires majoritairement privés dont plus de 740 pharmacies. Concernant les services médicaux de santé, elle a enregistré en 2017, 3.400 consultations, 6.000 soins dentaires, 66.000 examens de laboratoire, 16.000 actes d’imagerie et explorations fonctionnelles, soit 122.000 prestations.
AP/ls/APA