En marge de la 2è édition du Forum International du Commerce et de l’industrie d’Abidjan (FICIA) qui s’est déroulée du 08 au 10 Novembre 2018, nous avons rencontré M. Arsène KOUADIO KOUADIO, Directeur du Trade Finance de la Société Ivoirienne de Banque (SIB), qui a fait une intervention remarquée au cours d’un panel sur la thématique "Coopération Sud-Sud :Comment booster le commerce intra régional"?
Bonjour M. KOUADIO-KOUADIO, pouvez-vous présenter l’activité Trade Finance de la SIB?
Je vous remercie.
A la SIB, la direction du Trade Finance assure la gestion et le développement des activités de financement du commerce aussi bien local qu’international par l’utilisation de lettre de crédit, de garanties internationales, de remises documentaires, de transferts,.... Le réseau de notre groupe ainsi que notre approche personnalisée des demandes de nos clients nous permettent d’exécuter et de dénouer efficacement leurs transactions sur les 5 continents.
Quel diagnostic faites-vous du marché régional et quel est le rôle que la coopération Sud-Sud pourrait jouer pour le redynamiser ?
Avec près de 350 millions de personnes, le marché régional offre un énorme potentiel qui reste sous exploité avec moins de 15% d’échanges intra régionaux. L’industrialisation, la transformation de qualité et diversifiée de nos produits locaux pourraient offrir beaucoup d’opportunités d’échanges entre les différents pays.
Un produit comme le manioc se retrouve dans l’alimentation sous différentes formes peu élaborées au Nigéria, au Bénin, en Côte d’Ivoire... sans qu’un champion africain puisse véritablement le positionner et faire la promotion de toutes ses variantes (gari, attieké, tapioka...) dans l’ensemble du marché régional voire dans le monde... à l’instar des marques réputées de thés, bouillons ou laits qui savent les décliner suivant des besoins ou des habitudes différenciés par pays, par région etc...
Toutefois, les compétences, le sérieux et le professionnalisme de certains acteurs locaux leur permettent d’être reconnus au-delà de leurs propres frontières. Je veux citer Sifca, Yeshi, SOTICI...
Le partenariat transfrontalier tenant compte de la disponibilité du capital humain de qualité, des dispositions fiscales, douanières et réglementaires, des meilleures zones et capacité de production bien relayées par des sources de financement abondantes et accessibles, de bonnes infrastructures énergétiques, de transformation et de transport pourra être un vrai catalyseur des échanges sur l’ensemble du marché régional ainsi qu’avec d’autres pays émergents. Par exemple, la Chine est aujourd’hui très active dans divers pays africains au niveau des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et énergétiques en exportant de manière compétitive ses compétences acquises. Idem pour le Maroc et, d’ailleurs, concernant notre groupe Attijariwafa Bank, nous accompagnons via nos financements le développement dans 3 pays de la CEMAC 8 pays de l’UEMOA ainsi qu’en Mauritanie, en Tunisie et en Egypte. Ce, en nous inscrivant dans la durée et profondément, ne serait-ce que via le financement des infrastructures et notre conviction en cette approche permet aux filiales ivoiriennes et sénegalaises, notamment, d’être classées premières Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) sur leurs marchés respectifs.
Effectivement, nous avons noté un engagement particulier de la SIB et du groupe AWB dans ce domaine. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai parlé tantôt de l’appui aux institutions et aux Etats nous ne nous arrêtons pas là bien entendu car les entreprises sont le véritable moteur de la croissance. C’est pourquoi, en s’appuyant sur le dynamisme industriel et commercial de la place d’Abidjan, la SIB accompagne activement ses clients qui en ont la nécessité dans leurs exportations ou dans le cadre de leur implantation dans les pays de la sous-région autant que faire se peut, en parfaite synergie avec les autres filiales de notre Groupe présentes dans ces pays.
Au delà, notre groupe a mis en place le Club Afrique Développement pour institutionnaliser ses actions envers tous les opérateurs économiques africains et du reste du monde ayant compris l’intérêt de saisir les opportunités qu’offre la coopération Sud-Sud
Il est implanté dans la moitié des pays où le groupe est présent en Afrique et organise l’information de ses membres sur des potentialités concrètes identifiées et qualifiées, existantes ou à venir, ainsi que la
mise en relation des investisseurs qu’ils sont via des plateformes ad hoc ou même à la demande.
Cela se traduit par la mise en ligne sur la plateforme Internet du Club de publications et d’informations fiabilisées accessibles par secteur d’activité ou par zone géographique, d’appels d’offres sélectionnés, d’agendas d’évenements majeurs ainsi que par l’organisation de rencontres et de forums dédiés à la mise en relation des opérateurs et au partage d’expériences permettant d’imaginer des solutions au service du développement du continent. Ainsi en est-il du Forum International Afrique Développement qui réunit chaque année plus de 1500 participants et enregistre la présence d’officiels de premier plan (Chefs d’Etats, ministres, responsables d’organismes publics en charge du développement du secteur privé etc...), dont la 6e édition se tiendra en mars 2019 à Casa.
Dans le même sens, le Club noue des partenariats avec des forums importants - par exemple Africa 2018 Forum qui a lieu les 8 et 9 décembre prochains en Egypte et qui verra la participation de plusieurs dizaines de pays - et y accompagne ses membres de manière personnalisée.
4. Pour conclure, quels sont les projets du Tade Finance SIB
Dans le but de faciliter les transactions du commerce international, qu’il est de plus en plus requis de dénouer dans des délais très courts, nous comptons automatiser l’initiation et le traitement de certaines transactions, offrant plus de confort, de flexibilité et de célérité à nos clients.
Elisée B. avec la SIB
Bonjour M. KOUADIO-KOUADIO, pouvez-vous présenter l’activité Trade Finance de la SIB?
Je vous remercie.
A la SIB, la direction du Trade Finance assure la gestion et le développement des activités de financement du commerce aussi bien local qu’international par l’utilisation de lettre de crédit, de garanties internationales, de remises documentaires, de transferts,.... Le réseau de notre groupe ainsi que notre approche personnalisée des demandes de nos clients nous permettent d’exécuter et de dénouer efficacement leurs transactions sur les 5 continents.
Quel diagnostic faites-vous du marché régional et quel est le rôle que la coopération Sud-Sud pourrait jouer pour le redynamiser ?
Avec près de 350 millions de personnes, le marché régional offre un énorme potentiel qui reste sous exploité avec moins de 15% d’échanges intra régionaux. L’industrialisation, la transformation de qualité et diversifiée de nos produits locaux pourraient offrir beaucoup d’opportunités d’échanges entre les différents pays.
Un produit comme le manioc se retrouve dans l’alimentation sous différentes formes peu élaborées au Nigéria, au Bénin, en Côte d’Ivoire... sans qu’un champion africain puisse véritablement le positionner et faire la promotion de toutes ses variantes (gari, attieké, tapioka...) dans l’ensemble du marché régional voire dans le monde... à l’instar des marques réputées de thés, bouillons ou laits qui savent les décliner suivant des besoins ou des habitudes différenciés par pays, par région etc...
Toutefois, les compétences, le sérieux et le professionnalisme de certains acteurs locaux leur permettent d’être reconnus au-delà de leurs propres frontières. Je veux citer Sifca, Yeshi, SOTICI...
Le partenariat transfrontalier tenant compte de la disponibilité du capital humain de qualité, des dispositions fiscales, douanières et réglementaires, des meilleures zones et capacité de production bien relayées par des sources de financement abondantes et accessibles, de bonnes infrastructures énergétiques, de transformation et de transport pourra être un vrai catalyseur des échanges sur l’ensemble du marché régional ainsi qu’avec d’autres pays émergents. Par exemple, la Chine est aujourd’hui très active dans divers pays africains au niveau des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et énergétiques en exportant de manière compétitive ses compétences acquises. Idem pour le Maroc et, d’ailleurs, concernant notre groupe Attijariwafa Bank, nous accompagnons via nos financements le développement dans 3 pays de la CEMAC 8 pays de l’UEMOA ainsi qu’en Mauritanie, en Tunisie et en Egypte. Ce, en nous inscrivant dans la durée et profondément, ne serait-ce que via le financement des infrastructures et notre conviction en cette approche permet aux filiales ivoiriennes et sénegalaises, notamment, d’être classées premières Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) sur leurs marchés respectifs.
Effectivement, nous avons noté un engagement particulier de la SIB et du groupe AWB dans ce domaine. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai parlé tantôt de l’appui aux institutions et aux Etats nous ne nous arrêtons pas là bien entendu car les entreprises sont le véritable moteur de la croissance. C’est pourquoi, en s’appuyant sur le dynamisme industriel et commercial de la place d’Abidjan, la SIB accompagne activement ses clients qui en ont la nécessité dans leurs exportations ou dans le cadre de leur implantation dans les pays de la sous-région autant que faire se peut, en parfaite synergie avec les autres filiales de notre Groupe présentes dans ces pays.
Au delà, notre groupe a mis en place le Club Afrique Développement pour institutionnaliser ses actions envers tous les opérateurs économiques africains et du reste du monde ayant compris l’intérêt de saisir les opportunités qu’offre la coopération Sud-Sud
Il est implanté dans la moitié des pays où le groupe est présent en Afrique et organise l’information de ses membres sur des potentialités concrètes identifiées et qualifiées, existantes ou à venir, ainsi que la
mise en relation des investisseurs qu’ils sont via des plateformes ad hoc ou même à la demande.
Cela se traduit par la mise en ligne sur la plateforme Internet du Club de publications et d’informations fiabilisées accessibles par secteur d’activité ou par zone géographique, d’appels d’offres sélectionnés, d’agendas d’évenements majeurs ainsi que par l’organisation de rencontres et de forums dédiés à la mise en relation des opérateurs et au partage d’expériences permettant d’imaginer des solutions au service du développement du continent. Ainsi en est-il du Forum International Afrique Développement qui réunit chaque année plus de 1500 participants et enregistre la présence d’officiels de premier plan (Chefs d’Etats, ministres, responsables d’organismes publics en charge du développement du secteur privé etc...), dont la 6e édition se tiendra en mars 2019 à Casa.
Dans le même sens, le Club noue des partenariats avec des forums importants - par exemple Africa 2018 Forum qui a lieu les 8 et 9 décembre prochains en Egypte et qui verra la participation de plusieurs dizaines de pays - et y accompagne ses membres de manière personnalisée.
4. Pour conclure, quels sont les projets du Tade Finance SIB
Dans le but de faciliter les transactions du commerce international, qu’il est de plus en plus requis de dénouer dans des délais très courts, nous comptons automatiser l’initiation et le traitement de certaines transactions, offrant plus de confort, de flexibilité et de célérité à nos clients.
Elisée B. avec la SIB