Abidjan, L’ambassadeur du Rwanda en Côte d’Ivoire, Stanislas Kamanzi, a interpellé jeudi, la communauté internationale sur l’impunité de ceux qui ont mis à exécution le génocide de 1994, au cours de la cérémonie marquant la 25e commémoration de cet évènement tragique, au siège de la Banque Africaine de Développement (BAD).
« Au moment où nous marquons la 25ème commémoration du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi, il y a une question qui persiste et qui nous interpelle tous, à savoir l’impunité dont bénéficient ceux-là mêmes qui ont mis en exécution le génocide, et qui jouissent de liberté totale dans différents pays qui les hébergent de par le monde. Ces derniers ne se sont jamais souciés de les traduire en justice », a relevé M. Kamanzi.
« L’impunité des génocidaires n’est sincèrement pas de mise, si les Nations du monde ne veulent pas entretenir les velléités de récidive ou de banalisation du génocide et de son idéologie destructrice. De plus en plus, nous observons des situations où ces génocidaires sont facilités d’avoir accès à des espaces politiques qui leur permettent de raviver leurs messages de haine et d’entretenir leur campagne de révisionnisme et négationnisme », a-t-il poursuivi.
Selon le diplomate, le gouvernement du Rwanda a entrepris des discussions avec ces pays, en vue de se mettre d’accord sur une démarche d’extradition ou, à défaut, sur la prise de dispositions nécessaires afin que ces suspects soient jugés sur place.
« Je voudrais saisir cette opportunité pour réitérer les vifs remerciements de mon gouvernement à tous ces pays qui ont déjà initié des processus dans l’un ou l’autre sens. A ce jour, il subsiste toujours beaucoup de cas ou ni l’une, ni l’autre option n’a été prise », a-t-il signifié.
Pour Stanislas Kamanzi, le génocide perpétré contre les Tutsi s’est passé pendant que les instances multilatérales qui sont en charge de la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales, « ont décidé de ne rien entreprendre pour mettre fin à ces massacres, sous l’influence d’intérêts néo-coloniaux peu soucieux de la valeur des vies humaines en péril ».
Pendant les 100 jours du génocide, les victimes furent exposées à toutes sortes de tourments et d’atrocités comme le viol, la torture, en prélude d’une mise à mort violente certaine.
(AIP)
ena/fmo
« Au moment où nous marquons la 25ème commémoration du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi, il y a une question qui persiste et qui nous interpelle tous, à savoir l’impunité dont bénéficient ceux-là mêmes qui ont mis en exécution le génocide, et qui jouissent de liberté totale dans différents pays qui les hébergent de par le monde. Ces derniers ne se sont jamais souciés de les traduire en justice », a relevé M. Kamanzi.
« L’impunité des génocidaires n’est sincèrement pas de mise, si les Nations du monde ne veulent pas entretenir les velléités de récidive ou de banalisation du génocide et de son idéologie destructrice. De plus en plus, nous observons des situations où ces génocidaires sont facilités d’avoir accès à des espaces politiques qui leur permettent de raviver leurs messages de haine et d’entretenir leur campagne de révisionnisme et négationnisme », a-t-il poursuivi.
Selon le diplomate, le gouvernement du Rwanda a entrepris des discussions avec ces pays, en vue de se mettre d’accord sur une démarche d’extradition ou, à défaut, sur la prise de dispositions nécessaires afin que ces suspects soient jugés sur place.
« Je voudrais saisir cette opportunité pour réitérer les vifs remerciements de mon gouvernement à tous ces pays qui ont déjà initié des processus dans l’un ou l’autre sens. A ce jour, il subsiste toujours beaucoup de cas ou ni l’une, ni l’autre option n’a été prise », a-t-il signifié.
Pour Stanislas Kamanzi, le génocide perpétré contre les Tutsi s’est passé pendant que les instances multilatérales qui sont en charge de la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales, « ont décidé de ne rien entreprendre pour mettre fin à ces massacres, sous l’influence d’intérêts néo-coloniaux peu soucieux de la valeur des vies humaines en péril ».
Pendant les 100 jours du génocide, les victimes furent exposées à toutes sortes de tourments et d’atrocités comme le viol, la torture, en prélude d’une mise à mort violente certaine.
(AIP)
ena/fmo