Première étape dans la procédure budgétaire à l’orée du basculement de la Côte d‘Ivoire en mode Budget-programmes. A l’initiative Secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, un débat d’orientation budgétaire, s’est tenu, hier à l’hémicycle, avec les parlementaires. Le Secrétaire d’Etat Moussa Sanogo a présenté aux députés membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale les principales orientations budgétaires pour les trois prochaines années.
Des orientations contenues dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle(DPBEP) 2020-2022. Ce document indique notamment les ressources budgétaires, les projections de dépenses budgétaires et les principaux domaines d’intervention de l’Etat sur les 3 ans. Période au cours de laquelle la politique budgétaire de l’Etat, selon Moussa Sanogo, sera axée sur l’efficacité du recouvrement des recettes intérieures, à consolider, la maîtrise des charges de fonctionnement ainsi que de l’endettement public et à poursuivre la politique hardie d’investissement et de réduction de la pauvreté.
Le budget de l’État pour l’année 2020 est estimé en ressources et en charges à 8.048,4 milliards de francs CFA, soit une hausse de 9,8% par rapport au niveau du budget actuel de l’État. A en croire le Secrétaire d’Etat, l’Etat compte désormais plus sur les ressources intérieures. « Les ressources budgétaires sur la période 2020-2022 restent dominées par les recettes intérieures, 78,8% en moyenne sur la période », a-t-il affirmé. Un choix qui obéit au principe de révision à la baisse des sollicitations extérieures. Ainsi pour faire face à ses charges, l’État s’appuiera davantage sur ses trois principales régies financières, à savoir la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, la Direction générale des Impôts (DGI) et la Direction générale des Douanes. « Les recettes fiscales qui devraient passer de 2.233,8milliards de FCFA en 2020 à 2.711,9milliards de F Cfa en 2022 pour la fiscalité intérieure et de 1.717,7milliards de F Cfa en 2020 à 1 968,8milliards de F Cfa en 2022 pour la fiscalité de porte, soit des progressions respectives de 21,4% et de 14,6%. Ces évolutions seraient rendues possibles grâce au raffermissement de l’activité économique, à l’impact des réformes fiscales et douanières et aux efforts des régies financières », a-t-il expliqué. Les projections économiques et budgétaires sur la période 2020-2022 s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de développement économique et social, renforcée à travers le PS Gouv. Cette stratégie est essentiellement orientée vers l’accompagnement efficace de l’économie, la poursuite des efforts d’investissement dans les secteurs sociaux et moteurs de croissance ainsi que l’amélioration continue des conditions de vie des populations. Cette programmation prend appui sur les priorités du Gouvernement pour l’enseignement, la santé, l’emploi, le logement, l’accès à l’eau et à l’électricité, dans un contexte de renforcement de la sécurité et de la lutte contre le grand banditisme. Le présent DPBEP a été élaboré sur la base de données provisoire qui pourrait connaitre quelques évolutions du fait des informations nouvelles qui pourraient intervenir dans les mois à venir avant la présentation du projet de Budget au Parlement.
Des orientations contenues dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle(DPBEP) 2020-2022. Ce document indique notamment les ressources budgétaires, les projections de dépenses budgétaires et les principaux domaines d’intervention de l’Etat sur les 3 ans. Période au cours de laquelle la politique budgétaire de l’Etat, selon Moussa Sanogo, sera axée sur l’efficacité du recouvrement des recettes intérieures, à consolider, la maîtrise des charges de fonctionnement ainsi que de l’endettement public et à poursuivre la politique hardie d’investissement et de réduction de la pauvreté.
Le budget de l’État pour l’année 2020 est estimé en ressources et en charges à 8.048,4 milliards de francs CFA, soit une hausse de 9,8% par rapport au niveau du budget actuel de l’État. A en croire le Secrétaire d’Etat, l’Etat compte désormais plus sur les ressources intérieures. « Les ressources budgétaires sur la période 2020-2022 restent dominées par les recettes intérieures, 78,8% en moyenne sur la période », a-t-il affirmé. Un choix qui obéit au principe de révision à la baisse des sollicitations extérieures. Ainsi pour faire face à ses charges, l’État s’appuiera davantage sur ses trois principales régies financières, à savoir la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, la Direction générale des Impôts (DGI) et la Direction générale des Douanes. « Les recettes fiscales qui devraient passer de 2.233,8milliards de FCFA en 2020 à 2.711,9milliards de F Cfa en 2022 pour la fiscalité intérieure et de 1.717,7milliards de F Cfa en 2020 à 1 968,8milliards de F Cfa en 2022 pour la fiscalité de porte, soit des progressions respectives de 21,4% et de 14,6%. Ces évolutions seraient rendues possibles grâce au raffermissement de l’activité économique, à l’impact des réformes fiscales et douanières et aux efforts des régies financières », a-t-il expliqué. Les projections économiques et budgétaires sur la période 2020-2022 s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de développement économique et social, renforcée à travers le PS Gouv. Cette stratégie est essentiellement orientée vers l’accompagnement efficace de l’économie, la poursuite des efforts d’investissement dans les secteurs sociaux et moteurs de croissance ainsi que l’amélioration continue des conditions de vie des populations. Cette programmation prend appui sur les priorités du Gouvernement pour l’enseignement, la santé, l’emploi, le logement, l’accès à l’eau et à l’électricité, dans un contexte de renforcement de la sécurité et de la lutte contre le grand banditisme. Le présent DPBEP a été élaboré sur la base de données provisoire qui pourrait connaitre quelques évolutions du fait des informations nouvelles qui pourraient intervenir dans les mois à venir avant la présentation du projet de Budget au Parlement.