APA - Le flux des migrants clandestins sur la route de la méditerranée centrale passant par la Lybie a « baissé significativement », a affirmé mercredi à Abidjan, Pascal Teixeira, diplomate et chargé des migrations à l’ambassade de la France en Côte d’Ivoire.
Concernant le flux de la migration irrégulière, on a effectivement une décrue assez significative de migrants sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée centrale passant par la Lybie. C’est moins 90% des flux par cette route. Même sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée occidentale par le Maroc, on est depuis le début de l’année à moins de 50% par rapport à la même période de l’année dernière », a fait savoir M. Teixeira.
Il s’exprimait dans la conférence de presse qui a clôturé la 2è conférence régionale sur la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains. Plusieurs recommandations ont sanctionné ce conclave qui a réuni dans la capitale économique ivoirienne depuis mardi, une douzaine de pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), des pays européens et des organisations internationales.
Il s’agit entre autres, du renforcement de la coopération judiciaire et policière entre les États de l’Afrique de l’ouest ainsi que la mise à niveau et l’harmonisation des législations nationales. « Il faut vraiment que les pays coopèrent entre eux. La mise à niveau des législations est également très importante dans cette lutte », a estimé le diplomate français.
« Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme de coopération pour avoir une avancée dans la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains » a dit pour sa part, le Contrôleur général de police, Nebout Jean-François, par ailleurs conseiller diplomatique au ministère ivoirien de la sécurité.
Quant à Chantal Lacroix, la représentante de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), elle a indiqué qu’il s’agit de mettre en place une stratégie pour lutter contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains.
Cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre du mécanisme de suivi de la déclaration conjointe de Niamey de 2018 qui a été faite par les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères de plusieurs pays de la CEDEAO dans le cadre de la lutte contre le trafic des migrants.
Cette concertation d’Abidjan avait ainsi pour objectif de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements issus de la déclaration de Niamey, de présenter les bonnes pratiques et d’envisager les perspectives en matière de lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains.
LB/ls/APA
Concernant le flux de la migration irrégulière, on a effectivement une décrue assez significative de migrants sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée centrale passant par la Lybie. C’est moins 90% des flux par cette route. Même sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée occidentale par le Maroc, on est depuis le début de l’année à moins de 50% par rapport à la même période de l’année dernière », a fait savoir M. Teixeira.
Il s’exprimait dans la conférence de presse qui a clôturé la 2è conférence régionale sur la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains. Plusieurs recommandations ont sanctionné ce conclave qui a réuni dans la capitale économique ivoirienne depuis mardi, une douzaine de pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), des pays européens et des organisations internationales.
Il s’agit entre autres, du renforcement de la coopération judiciaire et policière entre les États de l’Afrique de l’ouest ainsi que la mise à niveau et l’harmonisation des législations nationales. « Il faut vraiment que les pays coopèrent entre eux. La mise à niveau des législations est également très importante dans cette lutte », a estimé le diplomate français.
« Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme de coopération pour avoir une avancée dans la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains » a dit pour sa part, le Contrôleur général de police, Nebout Jean-François, par ailleurs conseiller diplomatique au ministère ivoirien de la sécurité.
Quant à Chantal Lacroix, la représentante de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), elle a indiqué qu’il s’agit de mettre en place une stratégie pour lutter contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains.
Cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre du mécanisme de suivi de la déclaration conjointe de Niamey de 2018 qui a été faite par les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères de plusieurs pays de la CEDEAO dans le cadre de la lutte contre le trafic des migrants.
Cette concertation d’Abidjan avait ainsi pour objectif de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements issus de la déclaration de Niamey, de présenter les bonnes pratiques et d’envisager les perspectives en matière de lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains.
LB/ls/APA