Il est connu pour ses propos directs et incisifs. Alain Michel Lobognon n’aura pas failli à cette réputation. Celle de dire ses vérités sans détours. Ce mardi 26 novembre 2019, l’ancien ministre des Sports d’Alassane Ouattara, député de Fresco et vice-président du Mouvement des nouvelles valeurs en Côte d’Ivoire (Mvci) était l’invité de l’année de la la tribune ‘’Le Fauteuil blanc’’ du confrère Le Nouveau Réveil.
Le 7ème invité de l’année de cette tribune, selon les responsables de cet organe, n’y est pas allé de la langue de bois. Alain Lobognon aura exploré l’actualité socio-politique de la Côte d’Ivoire pendant plus de deux heures d’horloge, sous les questions brullantes des journalistes sans tabou.
Non à une modification de la Constitution
Le député de Fresco aura donné son opinion sur les questions de l’heure dont celle relative à un probable projet de modification de la Constitution envisagée au niveau dub gouvernement avec un recours éventuelle à une présindetielle à un tour en 2020. Sur ce sujet, l’ancien membre du gouvernement Duncan est formel. « C’est un recul démocratique. La Côte d’Ivoire n’acceptera pas une élection à un seul tour. Si des Ivoiriens acceptent une élection à un seul tour, ils seront co-auteurs de tous les morts que le pays a enregistrés dans les luttes politiques jusqu’à ce jour ».
Alain Lobognon rappelle les combats menés par le Rdr alors dans l’opposition pour arracher de hautes luttes des conditions d’élections démocratiques pour en arriver à un tel recul. Il récuse, par la même, l’idée d’un retour également envisagé de la limite d’âge. Plafonnement qjui, rappelle-t-il, avait été levé par les Accords de paix de Linas Marcoussis et traduit en acte par le président de la République, Alassane Ouattara, qui avait promis la Constitution de 2016 aux Ivoiriens. « Lorsque Alassane Ouattara parle, il réalise. C’est lui qui a promis cette Constitution aux Ivoiriens. On nous a dit que cette Constitution est la meilleure au monde. Appliquons-là donc ».
En tout état de cause, pour le député de Fresco, la modification de la Constitution est un projet déjà su. Toutefois, prévient-il, « maintenant que nous savons que l’intention c’est d’éliminer des canidats, nous n’allons pas l’accepter ». « Cette modification de la Constitution n’aura pas lieu », tranche-t-il, rassuant les Ivoiriens du reste que le parti au pouvoir, le Rhdp est loin de disposer des 2/3 requis au niveau du Parlement pour modifier la Constitution.
A propos de la Cei et de son président
Amené à se prononcer sur les institutions à charge des prochaines élections en Côte d’Ivoire, Alain Lobognon a traduit toute sa confiance au président du Conseil Constitutionnel qu’il a qualifié de brillant magistrat dont il croit en l’impartialité. « M. Koné Mamadou est un brillant magistrat. Nous espérons que le régime acceptera que ce Conseil constitutoonjnel joue son rôle sans pression. Je sais que M. Koné Mamadou ne va pas traficoter la loi pour éliminer des candidats », dira-t-il.
Mais, cette confiance, l’ancien ministre des Sports n’en place pas dans l’actuel président de la Commission électorale indépendante (CEI) dont il doute de l’impartialité. « Ce que nous reprochons à Coulibaly Kuibiert, c’est son manque de réserve en tant que magistrat. Il a pris position. Il a tendance à faire croire qu’il est Rhdp surtout qu’il travaille avec de nombreux militants du Rhdp qui font croire qu’ils sont des juges indépendants ».
Avec ou sans Kuibiert, pour le vice-président du Mvci, qui partage cette conviction avec son mentor, Guillaume Soro, « cette CEI n’est pas celle qui va organiser les élections en Côte d’Ivoire en 2020 ». Alain Lobognon récuse fermement ledit organe et appelle à ne pas ruser avec la démocratie en Côte d’Ivoire. « Créons un consensus autour du processus électoral. On refuse cela et on veut nous imposer une élection mal organisée en Côte d’Ivoire. Pourtant, on sait ce qu’une élection mal organisée nous a donnés. Ne trichons pas avec la démocratie en Côte d’Ivoire. Acceptez qu’on soit un peu inquiet. On dénonce maintenant, rassurez-nous », martèle l’invité de Le Nouveau Réveil qui, leva t un coin de voile sur des rencontres de l’opposotion avec des émissaires de la Communauté internationale ou des diplomates sur place, ajoute : « Aucun membre de la communauté internationale ne cautionne la CEI actuelle, même pas la France ».
Soro en exil en Europe ?
Le séjour prolongé de Guillaume Soro en Europe ne pouvait pas échapper à une tribune à laquelle se trouve Alain Lobognon. Ce fidèle et très proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale ne s’embarasse pas pour autant sur le sujet. Surtout quand il est interpellé sur l’éventualité d’un exil de son référent politique. « Soro n’est pas en exil. Il a un calendrier qu’il est en train de mettre en œuvre. Il rentrera en Côte d’Ivoire le moment venu. S’il était rentré, il n’aurait pas rencontré Blé Goudé », a justifié l’ancien directeur de la Communication de l’ex-rébellion pour qui cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne du dialogue requis pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.
En définitive, Alain Lobognon a réaffirmé la canodature de Guillaume Soro aux élections présidentielles de 2020 et qualifié ses chances de succès encore plus probables. « Il y aura élection en Côte d’Ivoire et les Ivoiriens choisiront leur président. M. Soro a toutes les chances d’être élu président. Il a toutes les chances de l’emporter et il l’emportera dès le premier tour », assure M. Lobognon.
F.D.BONY
Le 7ème invité de l’année de cette tribune, selon les responsables de cet organe, n’y est pas allé de la langue de bois. Alain Lobognon aura exploré l’actualité socio-politique de la Côte d’Ivoire pendant plus de deux heures d’horloge, sous les questions brullantes des journalistes sans tabou.
Non à une modification de la Constitution
Le député de Fresco aura donné son opinion sur les questions de l’heure dont celle relative à un probable projet de modification de la Constitution envisagée au niveau dub gouvernement avec un recours éventuelle à une présindetielle à un tour en 2020. Sur ce sujet, l’ancien membre du gouvernement Duncan est formel. « C’est un recul démocratique. La Côte d’Ivoire n’acceptera pas une élection à un seul tour. Si des Ivoiriens acceptent une élection à un seul tour, ils seront co-auteurs de tous les morts que le pays a enregistrés dans les luttes politiques jusqu’à ce jour ».
Alain Lobognon rappelle les combats menés par le Rdr alors dans l’opposition pour arracher de hautes luttes des conditions d’élections démocratiques pour en arriver à un tel recul. Il récuse, par la même, l’idée d’un retour également envisagé de la limite d’âge. Plafonnement qjui, rappelle-t-il, avait été levé par les Accords de paix de Linas Marcoussis et traduit en acte par le président de la République, Alassane Ouattara, qui avait promis la Constitution de 2016 aux Ivoiriens. « Lorsque Alassane Ouattara parle, il réalise. C’est lui qui a promis cette Constitution aux Ivoiriens. On nous a dit que cette Constitution est la meilleure au monde. Appliquons-là donc ».
En tout état de cause, pour le député de Fresco, la modification de la Constitution est un projet déjà su. Toutefois, prévient-il, « maintenant que nous savons que l’intention c’est d’éliminer des canidats, nous n’allons pas l’accepter ». « Cette modification de la Constitution n’aura pas lieu », tranche-t-il, rassuant les Ivoiriens du reste que le parti au pouvoir, le Rhdp est loin de disposer des 2/3 requis au niveau du Parlement pour modifier la Constitution.
A propos de la Cei et de son président
Amené à se prononcer sur les institutions à charge des prochaines élections en Côte d’Ivoire, Alain Lobognon a traduit toute sa confiance au président du Conseil Constitutionnel qu’il a qualifié de brillant magistrat dont il croit en l’impartialité. « M. Koné Mamadou est un brillant magistrat. Nous espérons que le régime acceptera que ce Conseil constitutoonjnel joue son rôle sans pression. Je sais que M. Koné Mamadou ne va pas traficoter la loi pour éliminer des candidats », dira-t-il.
Mais, cette confiance, l’ancien ministre des Sports n’en place pas dans l’actuel président de la Commission électorale indépendante (CEI) dont il doute de l’impartialité. « Ce que nous reprochons à Coulibaly Kuibiert, c’est son manque de réserve en tant que magistrat. Il a pris position. Il a tendance à faire croire qu’il est Rhdp surtout qu’il travaille avec de nombreux militants du Rhdp qui font croire qu’ils sont des juges indépendants ».
Avec ou sans Kuibiert, pour le vice-président du Mvci, qui partage cette conviction avec son mentor, Guillaume Soro, « cette CEI n’est pas celle qui va organiser les élections en Côte d’Ivoire en 2020 ». Alain Lobognon récuse fermement ledit organe et appelle à ne pas ruser avec la démocratie en Côte d’Ivoire. « Créons un consensus autour du processus électoral. On refuse cela et on veut nous imposer une élection mal organisée en Côte d’Ivoire. Pourtant, on sait ce qu’une élection mal organisée nous a donnés. Ne trichons pas avec la démocratie en Côte d’Ivoire. Acceptez qu’on soit un peu inquiet. On dénonce maintenant, rassurez-nous », martèle l’invité de Le Nouveau Réveil qui, leva t un coin de voile sur des rencontres de l’opposotion avec des émissaires de la Communauté internationale ou des diplomates sur place, ajoute : « Aucun membre de la communauté internationale ne cautionne la CEI actuelle, même pas la France ».
Soro en exil en Europe ?
Le séjour prolongé de Guillaume Soro en Europe ne pouvait pas échapper à une tribune à laquelle se trouve Alain Lobognon. Ce fidèle et très proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale ne s’embarasse pas pour autant sur le sujet. Surtout quand il est interpellé sur l’éventualité d’un exil de son référent politique. « Soro n’est pas en exil. Il a un calendrier qu’il est en train de mettre en œuvre. Il rentrera en Côte d’Ivoire le moment venu. S’il était rentré, il n’aurait pas rencontré Blé Goudé », a justifié l’ancien directeur de la Communication de l’ex-rébellion pour qui cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne du dialogue requis pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.
En définitive, Alain Lobognon a réaffirmé la canodature de Guillaume Soro aux élections présidentielles de 2020 et qualifié ses chances de succès encore plus probables. « Il y aura élection en Côte d’Ivoire et les Ivoiriens choisiront leur président. M. Soro a toutes les chances d’être élu président. Il a toutes les chances de l’emporter et il l’emportera dès le premier tour », assure M. Lobognon.
F.D.BONY
