Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, Jean-Marie Ackah, se réjouit de tous les efforts pour renforcer la qualité du dialogue public-privé, afin de participer à l’amélioration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire. Dans son message de début d’année 2020, il salue les acquis enregistrés au cours de l’année dernière mais aussi il a émis le souhait de faire mieux cette année. « Notre pays a ainsi amélioré significativement ses performances dans le Rapport Doing Business de la Banque Mondiale et gagné 55 places, depuis le début du processus en 2013. Ce progrès est à saluer, mais nous devons rejoindre le cercle très prestigieux des 50 pays les mieux classés par la Banque Mondiale. Nous en avons les capacités et nous y croyons » soutient le président du patronat ivoirien. Qui rappelle quelques grands chantiers battus l’année dernière avec les entreprises composant le secteur privé ivoirien. A l’en croire, l’amélioration de la gouvernance de la Cgeci; le positionnement de ses adhérents au cœur de l’action patronale ; l’amélioration de sa notoriété, ainsi que la consolidation de son image au plan national et international étaient inscrits au centre des priorités de la Confédération. « En trois ans, nous avons porté la voix du secteur privé ivoirien sur toutes les grandes réformes et les principaux sujets qui ont occupé les pouvoirs publics nationaux et les organisations régionales » a-t-il dit. Avant d’indiquer qu’au plan national, la Cgeci a contribué à la réforme et à la prévisibilité du système fiscal, à la réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à la promotion de la Rse au sein des entreprises, et à la promotion des champions nationaux. Il a ajouté qu’au niveau régional, le patronat a œuvré au rapprochement de la Cgeci des instances communautaires (Commissions de la Cedeao et de l’Uemoa, Chambre consulaire régionale-Uemoa…) et contribué aux discussions sur les Accords de partenariat économique (Ape) régional et intérimaire, sur les entraves au Schéma de Libéralisation des échanges communautaires et sur l’application du dispositif réglementaire du Tarif extérieur commun de la Cedeao. « Les débats sur la Zone de libre-échange continentale (Zleca), aux enjeux extrêmement importants pour nos entreprises ont été enrichis de nos réflexions. Au niveau social, nous nous réjouissons de la consolidation du dialogue avec les partenaires sociaux qui a permis d’anticiper et de prévenir les conflits au sein des entreprises » a-t-il dit.
FRANÇOIS BECANTHY
FRANÇOIS BECANTHY