Bondoukou - Le directeur de la commercialisation du Conseil coton-anacarde (CCA), Doumbia Mamadou a sensibilisé les acteurs de la filière anacarde sur l’exportation illicite de la noix de cajou vers les pays limitrophes, lors d’un atelier régional, mercredi, à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo).
Selon M. Doumbia, la production commercialisée de la noix de cajou en 2014 à Bondoukou était estimée à plus de 136 000 tonnes contre près de 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse évolutive de près de 12 000 tonnes, « chiffre qui exprime une fuite massive de la noix de cajou vers les pays limitrophes », a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que ce trafic illicite fait perdre plusieurs milliards F CFA à l’Etat de Côte d’Ivoire et empêche le Gouvernement de mettre en place des plans de développement afin d’améliorer les conditions de vie des populations vivant principalement dans ces zones de culture d’anacarde.
Le directeur de la commercialisation du Conseil coton-anacarde a salué les initiatives de l’Etat visant à juguler ce fléau. Il s’agit, entre autres, du transport de la noix de cajou exclusivement vers les ports et les usines de transformation et l’interdiction des remontées des camions de noix de cajou et des cargaison refoulées à l’entrée des magasins portuaires ou des usines de transformation vers les zones frontalières.
M. Doumbia a appelé au civisme des producteurs pour s’ériger contre le trafic illicite de la noix de cajou en refusant de vendre leur produit à des acheteurs non agrées et en réclamant le reçu d’achat après chaque vente.
En janvier et février, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani avait entrepris une vaste tournée dans la région du Gontougo afin de sensibiliser les producteurs contre la fuite de l’anacarde vers les pays limitrophes.
zaar/ask
Selon M. Doumbia, la production commercialisée de la noix de cajou en 2014 à Bondoukou était estimée à plus de 136 000 tonnes contre près de 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse évolutive de près de 12 000 tonnes, « chiffre qui exprime une fuite massive de la noix de cajou vers les pays limitrophes », a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que ce trafic illicite fait perdre plusieurs milliards F CFA à l’Etat de Côte d’Ivoire et empêche le Gouvernement de mettre en place des plans de développement afin d’améliorer les conditions de vie des populations vivant principalement dans ces zones de culture d’anacarde.
Le directeur de la commercialisation du Conseil coton-anacarde a salué les initiatives de l’Etat visant à juguler ce fléau. Il s’agit, entre autres, du transport de la noix de cajou exclusivement vers les ports et les usines de transformation et l’interdiction des remontées des camions de noix de cajou et des cargaison refoulées à l’entrée des magasins portuaires ou des usines de transformation vers les zones frontalières.
M. Doumbia a appelé au civisme des producteurs pour s’ériger contre le trafic illicite de la noix de cajou en refusant de vendre leur produit à des acheteurs non agrées et en réclamant le reçu d’achat après chaque vente.
En janvier et février, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani avait entrepris une vaste tournée dans la région du Gontougo afin de sensibiliser les producteurs contre la fuite de l’anacarde vers les pays limitrophes.
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