Un projet immobilier destiné à contribuer à la réduction du gap de logements en Côte d’Ivoire a été présenté, jeudi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Porté par l’entreprise Pétra Immobilier pour accompagner les efforts du gouvernement ivoirien en matière de logements, ce projet qui est une cité de plus de 1 000 villas baptisée « Nima Land (Cité de grâce)» sera réalisé à Eloka à Bingerville, dans la banlieue Est d’Abidjan sur la période 2018-2023.
« Le gouvernement essaie de promouvoir l’habitat, mais nous nous rendons compte que le besoin est chaque jour grandissant et les promoteurs n’arrivent même pas à combler le gap », a fait remarquer le directeur général de Petra Immobilier, Daniel Kouassi.
« Nous nous sommes dit en poussant un peu plus loin avec plus de maisons et en les rendant beaucoup plus accessibles, on va contribuer un peu à réduire le gap et participer ainsi au programme du gouvernement à savoir loger le plus grand nombre de personnes à des prix adéquats », a-t-il expliqué.
A Abidjan, les ménages consacrent en moyenne 30% de leur revenu au logement et plus de 75% d’entre eux sont locataires, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié le vendredi 14 février dernier.
Bien qu’il existe des programmes gouvernementaux de soutien au logement, le financement du logement même à prix modique, constitue un casse-tête pour les ménages, souligne également ce rapport.
Selon le Affordable Housing Institute, le déficit de logement en Côte d’Ivoire est estimé à 600 000 unités avec un besoin annuel estimé à 50 000 unités. Les besoins de logement neufs sont plus prononcés dans les villes avec un besoin annuel de 200 000 unités pour la seule ville d’Abidjan.
Les prêts au secteur du logement représentent une très faible proportion des prêts bancaires en Côte d’Ivoire. La proportion de prêts au logement, elle, n’a représenté qu’environ 1% de l’ensemble des prêts bancaires entre 2012 et 2016.
Le ratio prix/revenu élevé a entraîné une baisse du taux d’accession à la propriété immobilière à Abidjan, passant de 18,8% en 2002 à 13,7% en 2015, relève le rapport, qui note que « les logements neufs les plus abordables coûtent 21 739 dollars US (13,16 millions Fcfa)», plaçant la Côte d’Ivoire dans la médiane de ses pairs africains.
L’un des principaux obstacles à la promotion immobilière tient au manque de fonds pour la gestion des terrains nécessaires à l’officialisation de la propriété foncière, à la constitution de réserves foncières et au développement de l’infrastructure urbaine.
La BAD recommande une amélioration de l’efficacité de l’administration des droits de propriété et de l’administration foncière. Ce qui devrait permettre de réduire les coûts de transaction associés à l’enregistrement des droits de propriété foncière.
LS/APA
Porté par l’entreprise Pétra Immobilier pour accompagner les efforts du gouvernement ivoirien en matière de logements, ce projet qui est une cité de plus de 1 000 villas baptisée « Nima Land (Cité de grâce)» sera réalisé à Eloka à Bingerville, dans la banlieue Est d’Abidjan sur la période 2018-2023.
« Le gouvernement essaie de promouvoir l’habitat, mais nous nous rendons compte que le besoin est chaque jour grandissant et les promoteurs n’arrivent même pas à combler le gap », a fait remarquer le directeur général de Petra Immobilier, Daniel Kouassi.
« Nous nous sommes dit en poussant un peu plus loin avec plus de maisons et en les rendant beaucoup plus accessibles, on va contribuer un peu à réduire le gap et participer ainsi au programme du gouvernement à savoir loger le plus grand nombre de personnes à des prix adéquats », a-t-il expliqué.
A Abidjan, les ménages consacrent en moyenne 30% de leur revenu au logement et plus de 75% d’entre eux sont locataires, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié le vendredi 14 février dernier.
Bien qu’il existe des programmes gouvernementaux de soutien au logement, le financement du logement même à prix modique, constitue un casse-tête pour les ménages, souligne également ce rapport.
Selon le Affordable Housing Institute, le déficit de logement en Côte d’Ivoire est estimé à 600 000 unités avec un besoin annuel estimé à 50 000 unités. Les besoins de logement neufs sont plus prononcés dans les villes avec un besoin annuel de 200 000 unités pour la seule ville d’Abidjan.
Les prêts au secteur du logement représentent une très faible proportion des prêts bancaires en Côte d’Ivoire. La proportion de prêts au logement, elle, n’a représenté qu’environ 1% de l’ensemble des prêts bancaires entre 2012 et 2016.
Le ratio prix/revenu élevé a entraîné une baisse du taux d’accession à la propriété immobilière à Abidjan, passant de 18,8% en 2002 à 13,7% en 2015, relève le rapport, qui note que « les logements neufs les plus abordables coûtent 21 739 dollars US (13,16 millions Fcfa)», plaçant la Côte d’Ivoire dans la médiane de ses pairs africains.
L’un des principaux obstacles à la promotion immobilière tient au manque de fonds pour la gestion des terrains nécessaires à l’officialisation de la propriété foncière, à la constitution de réserves foncières et au développement de l’infrastructure urbaine.
La BAD recommande une amélioration de l’efficacité de l’administration des droits de propriété et de l’administration foncière. Ce qui devrait permettre de réduire les coûts de transaction associés à l’enregistrement des droits de propriété foncière.
LS/APA