Les parlementaires présents à la clôture des travaux du Congrès ont donné leur quitus au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour la révision de la Constitution ivoirienne ce mardi 17 mars 2020 à Yamoussoukro.
À l’issue d’un vote qui a enregistré 248 parlementaires, 246 élus de la nation ont voté " OUI" pour la modification de la loi fondamentale contre deux qui ont choisi de voter " NON".
Ces résultats marquent l’accord total des deux chambres pour la révision de la Constitution ivoirienne voulu par Alassane Ouattara.
La séance ouverte a été marquée par l’absence des groupes parlementaires de l’opposition qui se sont retirés des travaux à l’examen de cette révision constitutionnelle le jeudi 12 mars dernier au motif que le projet ne remplissait pas certaines conditions démocratiques.
À ce sujet, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que cela fait partie des règles de la démocratie. " En 2010, nous avons choisi délibérément de boycotter les activités du Parlement. Mais, cela n’a pas empêché le Parlement de fonctionner", a-t-il rappelé.
Le président du Sénat, lui, a répondu aux propos du Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, qui a évoqué le non-respect par le RHDP du protocole de la CEDEAO relatif à la démocratie, à la bonne gouvernance prescrit à son article 2 qu’aucune modification de la Constitution ne peut se faire sans la majorité des acteurs politiques dans les six (6) mois précédant les élections. Jeannot Ahoussou Kouadio a estimé que le secrétaire général du parti sexagénaire fait une mauvaise interprétation de ce texte. " M. Guikahué a fait une mauvaise interprétation de cette loi de la CEDEAO, il aurait pu poursuivre la lecture de cet article en son alinéa 2", a-t-il laissé entendre.
Cyprien K.
À l’issue d’un vote qui a enregistré 248 parlementaires, 246 élus de la nation ont voté " OUI" pour la modification de la loi fondamentale contre deux qui ont choisi de voter " NON".
Ces résultats marquent l’accord total des deux chambres pour la révision de la Constitution ivoirienne voulu par Alassane Ouattara.
La séance ouverte a été marquée par l’absence des groupes parlementaires de l’opposition qui se sont retirés des travaux à l’examen de cette révision constitutionnelle le jeudi 12 mars dernier au motif que le projet ne remplissait pas certaines conditions démocratiques.
À ce sujet, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que cela fait partie des règles de la démocratie. " En 2010, nous avons choisi délibérément de boycotter les activités du Parlement. Mais, cela n’a pas empêché le Parlement de fonctionner", a-t-il rappelé.
Le président du Sénat, lui, a répondu aux propos du Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, qui a évoqué le non-respect par le RHDP du protocole de la CEDEAO relatif à la démocratie, à la bonne gouvernance prescrit à son article 2 qu’aucune modification de la Constitution ne peut se faire sans la majorité des acteurs politiques dans les six (6) mois précédant les élections. Jeannot Ahoussou Kouadio a estimé que le secrétaire général du parti sexagénaire fait une mauvaise interprétation de ce texte. " M. Guikahué a fait une mauvaise interprétation de cette loi de la CEDEAO, il aurait pu poursuivre la lecture de cet article en son alinéa 2", a-t-il laissé entendre.
Cyprien K.