Séguéla– Prévue pour être opérationnelle fin 2021, la future exploitation industrielle d’or de Séguéla, la première du genre dans la région du Worodougou, présente de bien nombreuses opportunités de développement tant pour le département de Séguéla que pour la sous-préfecture de Worofla où elle sera implantée.
Des opportunités de lourds investissements à celles de centaines d’emploi en passant par la possibilité d’un développement local efficient, la mine d’or de Séguéla, détenue par la société canadienne Roxgold, va booster indéniablement le développement de localités telles que Kouégo, Tiéma et Bangana qui se trouvent dans la zone d’impact du projet.
Des investissements colossaux
Roxgold qui s’est implantée en Côte d’Ivoire en 2019 par l’acquisition des 11 permis d’exploration de la société Newcrest incluant le site de Séguéla compte investir, en phase de construction, 85 milliards de francs CFA. Cette somme est destinée à faire plusieurs réalisations dont les quatre fosses minières. Il s'agit, en l’occurrence de ‘’Antenna’’, ‘’Ancien’’, ‘’Agouti’’ et ‘’Boulder’’ qui produiront en tout 32 tonnes d’or. Il y a aussi la construction d’une usine de traitement du minerai d’une capacité de 1,25 million de tonnes par an, ainsi que des dépôts à stériles et le parc à résidus miniers.
En outre, des infrastructures connexes comme deux barrages de 500 000 m3 d’eau, des routes minières et des routes standards, respectivement larges de 30 mètres et huit à 12 mètres, seront réalisées.
« Nous avons l’ambition de faire de la mine de Séguéla notre deuxième succès après la mine de Yaramoko, au Burkina Faso », a déclaré par vidéoconférence depuis les Etats-Unis, Julien Baudrand, le vice-président de la société minière en charge de la santé, de la sécurité au travail et du développement durable. Il a ajouté que la structure ambitionne également de devenir la prochaine compagnie minière de production aurifère en Afrique de l’Ouest avec plusieurs mines.
Autres gains pour l’Etat ivoirien, des redevances aurifères estimées à 29 milliards de francs CFA, des taxes gouvernementales de l’ordre de 40 milliards FCFA et des coûts de fermeture à 6,6 milliards de francs.
Hormis les investissements qui auront des impacts sur le quotidien des populations de Séguéla, l’exploitation de la mine d’or offrira des opportunités d’emploi à plusieurs centaines de personnes.
Des opportunités d’emploi
La mine de Séguéla, comme on l’appelle, va donner l’opportunité à des centaines d’individus de bénéficier d’un emploi décent.
Durant la phase de construction qui va s’étendre sur l’année 2021, quelque 230 à 335 emplois seront créés. Plus tard, au moment de l’exploitation, ce sont des estimations de 345 à 445 postes qui sont faites.
« Nous aurons besoin de gens pour travailler dans la mine. On les prendra ici. C’est quand on ne trouvera pas le profil recherché ici qu’on regardera ailleurs. Sinon, vous êtes prioritaires », a fait savoir le directeur administratif de Roxgold, N’Guessan Amédée.
Par ailleurs, la compagnie entend investir dans le renforcement des compétences des populations riveraines afin d’augmenter les opportunités d’accès à un emploi minier pour les jeunes de la zone du projet. Ce, d’autant plus qu’!à compétences égales, la société sera plus intéressée à engager les jeunes de la zone.
« C’est une bonne nouvelle. On est très content parce qu’on va avoir de meilleures conditions de travail et laisser les pioches pour travailler avec des machines très modernes », a, pour sa part, affirmé Coulibaly Memassa, un habitant de Kouégo ayant pris part à la consultation publique organisée sur la place publique de ce village situé à 15 kilomètres de Séguéla.
Mis à part les individus, le développement local va connaitre un coup d’accélérateur avec l’ouverture de la mine d’or de Séguéla.
Des opportunités de développement local
« Avec le nombre d’employés qu’il y aura, avec les activités qui vont se développer autour de la mine, pensez à construire de nouvelles maisons car ce qui est là ne va pas suffire », a exhorté Soro Sina Benoît, le responsable développement durable et santé/sécurité au travail de Roxgold, dans chacun des trois villages parcourus lors des consultations publiques.
En sus, lors de la fermeture du site minier qui aura, pour le moment, une durée de vie de huit ans, plusieurs infrastructures seront cédées aux populations ou au gouvernement ivoirien. Ce qui permettra, du coup, de soutenir le développement local. Ainsi, les barrages, les routes minières, les lignes électriques, les réservoirs d’eau et le camp minier permettront d’améliorer ostensiblement le niveau de vie des populations qui disposeront alors de diverses infrastructures.
Autre aspect, le Comité de développement local minier (CDLM), composé des représentants des villages, de l’Administration et présidé par le préfet de la région du Worodougou, disposera d’un fonds durant les huit ans d’opération estimé à 3,6 milliards de francs CFA pour financer les différents projets des communautés.
« Ce sera à vous de dire ce que vous voulez pour vos villages. La compagnie mettra les fonds à la disposition du CDLM et vous, au sein du Comité, vous allez décider de ce que vous voulez financer dans vos villages », a explicité N’Guessan Amédée.
En somme, l’implantation de Roxgold à Séguéla sera une véritable bouffée d’oxygène pour le développement de la capitale de la région du Worodougou qui, après avoir raté le train du développement avec l’exploitation du diamant, pourra enfin prendre son envol économique. Ce qui explique l’enthousiasme de l’ensemble des populations de la région de Séguéla (autorité administratives comme élus locaux) et singulièrement celles des villages de la zone du projet dans la sous-préfecture de Worofla.
kkp/cmas
Des opportunités de lourds investissements à celles de centaines d’emploi en passant par la possibilité d’un développement local efficient, la mine d’or de Séguéla, détenue par la société canadienne Roxgold, va booster indéniablement le développement de localités telles que Kouégo, Tiéma et Bangana qui se trouvent dans la zone d’impact du projet.
Des investissements colossaux
Roxgold qui s’est implantée en Côte d’Ivoire en 2019 par l’acquisition des 11 permis d’exploration de la société Newcrest incluant le site de Séguéla compte investir, en phase de construction, 85 milliards de francs CFA. Cette somme est destinée à faire plusieurs réalisations dont les quatre fosses minières. Il s'agit, en l’occurrence de ‘’Antenna’’, ‘’Ancien’’, ‘’Agouti’’ et ‘’Boulder’’ qui produiront en tout 32 tonnes d’or. Il y a aussi la construction d’une usine de traitement du minerai d’une capacité de 1,25 million de tonnes par an, ainsi que des dépôts à stériles et le parc à résidus miniers.
En outre, des infrastructures connexes comme deux barrages de 500 000 m3 d’eau, des routes minières et des routes standards, respectivement larges de 30 mètres et huit à 12 mètres, seront réalisées.
« Nous avons l’ambition de faire de la mine de Séguéla notre deuxième succès après la mine de Yaramoko, au Burkina Faso », a déclaré par vidéoconférence depuis les Etats-Unis, Julien Baudrand, le vice-président de la société minière en charge de la santé, de la sécurité au travail et du développement durable. Il a ajouté que la structure ambitionne également de devenir la prochaine compagnie minière de production aurifère en Afrique de l’Ouest avec plusieurs mines.
Autres gains pour l’Etat ivoirien, des redevances aurifères estimées à 29 milliards de francs CFA, des taxes gouvernementales de l’ordre de 40 milliards FCFA et des coûts de fermeture à 6,6 milliards de francs.
Hormis les investissements qui auront des impacts sur le quotidien des populations de Séguéla, l’exploitation de la mine d’or offrira des opportunités d’emploi à plusieurs centaines de personnes.
Des opportunités d’emploi
La mine de Séguéla, comme on l’appelle, va donner l’opportunité à des centaines d’individus de bénéficier d’un emploi décent.
Durant la phase de construction qui va s’étendre sur l’année 2021, quelque 230 à 335 emplois seront créés. Plus tard, au moment de l’exploitation, ce sont des estimations de 345 à 445 postes qui sont faites.
« Nous aurons besoin de gens pour travailler dans la mine. On les prendra ici. C’est quand on ne trouvera pas le profil recherché ici qu’on regardera ailleurs. Sinon, vous êtes prioritaires », a fait savoir le directeur administratif de Roxgold, N’Guessan Amédée.
Par ailleurs, la compagnie entend investir dans le renforcement des compétences des populations riveraines afin d’augmenter les opportunités d’accès à un emploi minier pour les jeunes de la zone du projet. Ce, d’autant plus qu’!à compétences égales, la société sera plus intéressée à engager les jeunes de la zone.
« C’est une bonne nouvelle. On est très content parce qu’on va avoir de meilleures conditions de travail et laisser les pioches pour travailler avec des machines très modernes », a, pour sa part, affirmé Coulibaly Memassa, un habitant de Kouégo ayant pris part à la consultation publique organisée sur la place publique de ce village situé à 15 kilomètres de Séguéla.
Mis à part les individus, le développement local va connaitre un coup d’accélérateur avec l’ouverture de la mine d’or de Séguéla.
Des opportunités de développement local
« Avec le nombre d’employés qu’il y aura, avec les activités qui vont se développer autour de la mine, pensez à construire de nouvelles maisons car ce qui est là ne va pas suffire », a exhorté Soro Sina Benoît, le responsable développement durable et santé/sécurité au travail de Roxgold, dans chacun des trois villages parcourus lors des consultations publiques.
En sus, lors de la fermeture du site minier qui aura, pour le moment, une durée de vie de huit ans, plusieurs infrastructures seront cédées aux populations ou au gouvernement ivoirien. Ce qui permettra, du coup, de soutenir le développement local. Ainsi, les barrages, les routes minières, les lignes électriques, les réservoirs d’eau et le camp minier permettront d’améliorer ostensiblement le niveau de vie des populations qui disposeront alors de diverses infrastructures.
Autre aspect, le Comité de développement local minier (CDLM), composé des représentants des villages, de l’Administration et présidé par le préfet de la région du Worodougou, disposera d’un fonds durant les huit ans d’opération estimé à 3,6 milliards de francs CFA pour financer les différents projets des communautés.
« Ce sera à vous de dire ce que vous voulez pour vos villages. La compagnie mettra les fonds à la disposition du CDLM et vous, au sein du Comité, vous allez décider de ce que vous voulez financer dans vos villages », a explicité N’Guessan Amédée.
En somme, l’implantation de Roxgold à Séguéla sera une véritable bouffée d’oxygène pour le développement de la capitale de la région du Worodougou qui, après avoir raté le train du développement avec l’exploitation du diamant, pourra enfin prendre son envol économique. Ce qui explique l’enthousiasme de l’ensemble des populations de la région de Séguéla (autorité administratives comme élus locaux) et singulièrement celles des villages de la zone du projet dans la sous-préfecture de Worofla.
kkp/cmas
