Le revenu moyen annuel des chefs de ménages a subi une baisse moyenne de 47,2%, a révélé la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Carole Flore-Smereczniak, lors de la restitution, à Abidjan, d’une étude de l’Institut national de la statistique (INS) sur l’évaluation de l’impact de la COVID-19, sur les entreprises et les conditions de vie des ménages en Côte d’Ivoire.
Selon Mme Flore-Smereczniak, du fait de cette situation, le nombre de ménages supplémentaires qui passent en dessous du seuil de pauvreté, est estimé à 32%, soit un total de 1.375.151 ménages. Elle a ajouté que 78,8% des chefs ont vu leur emploi affecté par les mesures de confinement et que dans le secteur informel, 96% des chefs des Unités de production informelles (UPI) ont vu leurs activités « fortement » réduites depuis l’avènement de la pandémie.
Devant cette vulnérabilité des ménages et des entreprises, le PNUD propose de renforcer les politiques sociales visant à réduire les inégalités et à éradiquer l’extrême pauvreté, d’améliorer le système d’encadrement des micros, petites et moyennes entreprises, de promouvoir l’emploi notamment pour les jeunes et les femmes et enfin de bâtir un système de veille stratégique.
« Je voudrais exprimer mon souhait de voir la Côte d’Ivoire sortir rapidement de cette crise et reprendre le chemin de l’émergence et vous réitérer l’engagement du PNUD à poursuivre son accompagnement au gouvernement dans la mise en œuvre du plan de réponse socio-économique », a-t-elle réaffirmé.
Nonobstant cette enquête du PNUD, cette agence des Nations Unies a sollicité et financé une étude supplémentaire auprès du gouvernement via l’INS. Cette nouvelle étude restituée vendredi, est selon le ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, la quatrième sur la pandémie de COVID-19.
Les trois précédentes ont porté sur l’évaluation de l’impact socio-économique de la COVID-19 sur les conditions de vie des ménages, sur l’évaluation de l’impact de la COVID-19 sur les activités des entreprises du secteur formel et sur l’évaluation de l’impact de la COVID sur le secteur informel.
(AIP)
fmo
Selon Mme Flore-Smereczniak, du fait de cette situation, le nombre de ménages supplémentaires qui passent en dessous du seuil de pauvreté, est estimé à 32%, soit un total de 1.375.151 ménages. Elle a ajouté que 78,8% des chefs ont vu leur emploi affecté par les mesures de confinement et que dans le secteur informel, 96% des chefs des Unités de production informelles (UPI) ont vu leurs activités « fortement » réduites depuis l’avènement de la pandémie.
Devant cette vulnérabilité des ménages et des entreprises, le PNUD propose de renforcer les politiques sociales visant à réduire les inégalités et à éradiquer l’extrême pauvreté, d’améliorer le système d’encadrement des micros, petites et moyennes entreprises, de promouvoir l’emploi notamment pour les jeunes et les femmes et enfin de bâtir un système de veille stratégique.
« Je voudrais exprimer mon souhait de voir la Côte d’Ivoire sortir rapidement de cette crise et reprendre le chemin de l’émergence et vous réitérer l’engagement du PNUD à poursuivre son accompagnement au gouvernement dans la mise en œuvre du plan de réponse socio-économique », a-t-elle réaffirmé.
Nonobstant cette enquête du PNUD, cette agence des Nations Unies a sollicité et financé une étude supplémentaire auprès du gouvernement via l’INS. Cette nouvelle étude restituée vendredi, est selon le ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, la quatrième sur la pandémie de COVID-19.
Les trois précédentes ont porté sur l’évaluation de l’impact socio-économique de la COVID-19 sur les conditions de vie des ménages, sur l’évaluation de l’impact de la COVID-19 sur les activités des entreprises du secteur formel et sur l’évaluation de l’impact de la COVID sur le secteur informel.
(AIP)
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