L'Espagne pourrait figurer parmi les économies de la zone euro les plus durement touchées par la crise post-coronavirus, rapporte Bloomberg en se basant sur les données de la Banque centrale espagnole.
L’économie espagnole pourrait se contracter cette année de près de 15% dans le pire des cas, indique Bloomberg en se référant à la Banque centrale du pays. Cette contraction serait ainsi parmi les plus fortes de la zone euro.
Dépendance du tourisme et prédominance des petites entreprises
Face au coronavirus, l'Espagne s’est vue obligée d’imposer des mesures de confinement rigoureuses. En outre, elle compte parmi les pays les plus dépendants au tourisme, ce qui la laisse particulièrement exposée au choc causé par la pandémie.
L'économie espagnole, la quatrième de la zone euro, est également vulnérable du fait que ses petites entreprises y tiennent une grande part et que les employeurs comptent dans de nombreux cas sur des travailleurs temporaires, d’où une suppression immédiate et massive d'emplois en cas de crise.
Le chômage en hausse
Selon la Banque d'Espagne, le taux de chômage, qui était de 14% avant la pandémie, pourrait osciller entre 18,1% et 23,6% cette année. Même dans le meilleur des cas, il resterait supérieur à 17% jusqu'en 2022.Bloomberg signale que la Banque centrale voit dans ses projections l'économie se contracter entre 9% et 15% cette année. Cela est basé sur des hypothèses sur le taux de survie des entreprises et la possibilité d'une nouvelle pandémie.
Fin mai, le gouvernement espagnol avait annoncé que les touristes arrivant dans le pays ne seraient pas exposés à un confinement de deux semaines. Les frontières restent fermées jusqu’au 1er juillet.
L’économie espagnole pourrait se contracter cette année de près de 15% dans le pire des cas, indique Bloomberg en se référant à la Banque centrale du pays. Cette contraction serait ainsi parmi les plus fortes de la zone euro.
Dépendance du tourisme et prédominance des petites entreprises
Face au coronavirus, l'Espagne s’est vue obligée d’imposer des mesures de confinement rigoureuses. En outre, elle compte parmi les pays les plus dépendants au tourisme, ce qui la laisse particulièrement exposée au choc causé par la pandémie.
L'économie espagnole, la quatrième de la zone euro, est également vulnérable du fait que ses petites entreprises y tiennent une grande part et que les employeurs comptent dans de nombreux cas sur des travailleurs temporaires, d’où une suppression immédiate et massive d'emplois en cas de crise.
Le chômage en hausse
Selon la Banque d'Espagne, le taux de chômage, qui était de 14% avant la pandémie, pourrait osciller entre 18,1% et 23,6% cette année. Même dans le meilleur des cas, il resterait supérieur à 17% jusqu'en 2022.Bloomberg signale que la Banque centrale voit dans ses projections l'économie se contracter entre 9% et 15% cette année. Cela est basé sur des hypothèses sur le taux de survie des entreprises et la possibilité d'une nouvelle pandémie.
Fin mai, le gouvernement espagnol avait annoncé que les touristes arrivant dans le pays ne seraient pas exposés à un confinement de deux semaines. Les frontières restent fermées jusqu’au 1er juillet.