Pour mieux appréhender le partage des coûts au barème entre les acteurs du secteur et y mettre un terme afin d’éviter de creuser plus encore les pertes au niveau des exportateurs locaux, le Conseil café cacao a commandité une étude sur la structure du prix de vente du cacao en loco-magasin après des plaintes de groupements d’exportateurs locaux (Ucoopexci et Gni), qui dénonçaient un double emploi de certains coûts (stockage, freinte de stockage, nantissement, intérêts bancaires et frais généraux), qu’ils payent une première fois aux multinationales exportatrices et une seconde fois au moment de l’exportation des fèves. La totalité de ces frais conséquents s’élève à 40.6 CFA par kilogramme. Les ventes loco-magasins sont des ventes de cacao prêts à être exportés et qui se déroulent uniquement lors des procédures “d’ajustement de stocks", sous la supervision du CCC et prévues dans les règles de fonctionnement de la réforme.
Lors de l’ajustement de stocks, il s’agit de mettre en adéquation les contrats de vente par exportateur avec les stocks physiques prêts à l’export. Des ventes loco magasins ont donc lieu en fin de campagne entre exportateurs qui disposent de plus de cacao que de contrat de vente, pour la plupart du temps des multinationales et les exportateurs dans la situation contraire qui ont plus de contrats de vente que de cacao, en général des exportateurs locaux. Depuis fin Mars, le CCC a interdit le paiement de bonus aux fournisseurs afin d’éviter que les multinationales s’attirent tout le cacao au détriment des petits exportateurs locaux qui ne disposent pas de gros moyens financiers pour les concurrencer. Une amende de 50 fcfa/kg est prévue en cas d’infraction. Dorénavant, le CCC limite les achats supplémentaires de cacao à 2% au-delà du volume des déblocages contre 10% depuis 2012 et interdit aux fournisseurs et aux coopératives de détenir des stocks au-delà de 21 jours et interdit les ventes de cacao entre exportateurs sauf pendant les cessions d’ajustement qui se font à la fin de chaque période d’embarquement. Toutes ces Nouvelles mesures, même si elles sont saluées par tous les exportateurs locaux, ne vont pas régler leurs problèmes financiers immédiats puisque certaines ont acheté des milliers de tonnes de cacao en loco-magasin entre Janvier et Mai en payant doublement les 40,676 francs/kg toujours contenus dans le barème.
F.B
Lors de l’ajustement de stocks, il s’agit de mettre en adéquation les contrats de vente par exportateur avec les stocks physiques prêts à l’export. Des ventes loco magasins ont donc lieu en fin de campagne entre exportateurs qui disposent de plus de cacao que de contrat de vente, pour la plupart du temps des multinationales et les exportateurs dans la situation contraire qui ont plus de contrats de vente que de cacao, en général des exportateurs locaux. Depuis fin Mars, le CCC a interdit le paiement de bonus aux fournisseurs afin d’éviter que les multinationales s’attirent tout le cacao au détriment des petits exportateurs locaux qui ne disposent pas de gros moyens financiers pour les concurrencer. Une amende de 50 fcfa/kg est prévue en cas d’infraction. Dorénavant, le CCC limite les achats supplémentaires de cacao à 2% au-delà du volume des déblocages contre 10% depuis 2012 et interdit aux fournisseurs et aux coopératives de détenir des stocks au-delà de 21 jours et interdit les ventes de cacao entre exportateurs sauf pendant les cessions d’ajustement qui se font à la fin de chaque période d’embarquement. Toutes ces Nouvelles mesures, même si elles sont saluées par tous les exportateurs locaux, ne vont pas régler leurs problèmes financiers immédiats puisque certaines ont acheté des milliers de tonnes de cacao en loco-magasin entre Janvier et Mai en payant doublement les 40,676 francs/kg toujours contenus dans le barème.
F.B