Des mareyeuses et transformatrices de poisson, membres de l’Union régionale des sociétés coopératives des femmes de la filière halieutique (Urescoop.Ffha) ont appelé vendredi 12 juin 2020 à Abidjan, le gouvernement ivoirien à mettre de l’ordre au niveau du débarcadère de Locodjro afin de permettre à toutes ces opératrices économiques de travailler dans la quiétude.
Lors d’un point-presse, la présidente de l’Urescoop.Ffha, Gnéné Oulou Monique Débora, a relevé que depuis la livraison de cette infrastructure datant déjà de quatre ans, les activités peinent à décoller à cause d’un noyau d’individus qui y sèment le désordre notamment la présidente de l’Union des sociétés coopératives des mareyeuses et transformatrices des produits de la pêche (USCOFEP), Micheline Dion.
Elle et ses membres estiment qu’il faut mettre un terme à la récurrence des actions de violence qui appauvrissent les femmes et impactent sérieusement le secteur.
« Nous interpellons l’Etat de Côte d’Ivoire en l’occurrence notre ministre de tutelle, Moussa Dosso, à rétablir l’ordre sur le site afin que tous les acteurs puissent jouir de ce joyau moderne », a déclaré Gnéné Oulou Monique Débora, en présence de certains membres de son bureau.
Au-delà de l’invitation du gouvernement à prendre ses responsabilités, les mareyeuses et transformatrices de poissons ont engagé une procédure de destitution de la présidente de la fédération mise en cause dans cette affaire.
« Nous avons décidé, nous femmes actrices de la pêche, réunies au sein de l’Urescoop.Ffha de prendre nos responsabilités. Une action en destitution a été entreprise pour démettre Dion Micheline de toutes ses activités pour fautes lourdes», a annoncé la présidente Gnéné Oulou.
Elle a justifié les raisons de cette démarche par les conséquences de cette crise sur leurs activités.
En effet, explique-t-elle, les embarcations peinent à venir débarquer sur le site ; certaines actrices présentes sur le site s’opposent au fonctionnement du débarcadère en érigeant des barrages à l’entrée du site, ou en entrant en belligérance ouverte avec le personnel administratif présent sur le site.
« Pour preuve, le nouveau coordonnateur affecté sur le site n’a pas encore pris fonction car empêché par ces femmes d’accéder aux locaux », a déploré la présidente Gnéné Oulou Débora.
Joint au téléphone mardi, la présidente de l’Uscofep-ci, Micheline Dion a souligné que ces actes sont de nature à ternir son image et à l’écarter de l’organisation en cours de la filière de la pêche artisanale en Côte d’Ivoire.
Elle a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre elle qualifiant tout ce qui se dit d’une machination de personnes tapies dans l’ombre.
(AIP)
bsp/tm
Lors d’un point-presse, la présidente de l’Urescoop.Ffha, Gnéné Oulou Monique Débora, a relevé que depuis la livraison de cette infrastructure datant déjà de quatre ans, les activités peinent à décoller à cause d’un noyau d’individus qui y sèment le désordre notamment la présidente de l’Union des sociétés coopératives des mareyeuses et transformatrices des produits de la pêche (USCOFEP), Micheline Dion.
Elle et ses membres estiment qu’il faut mettre un terme à la récurrence des actions de violence qui appauvrissent les femmes et impactent sérieusement le secteur.
« Nous interpellons l’Etat de Côte d’Ivoire en l’occurrence notre ministre de tutelle, Moussa Dosso, à rétablir l’ordre sur le site afin que tous les acteurs puissent jouir de ce joyau moderne », a déclaré Gnéné Oulou Monique Débora, en présence de certains membres de son bureau.
Au-delà de l’invitation du gouvernement à prendre ses responsabilités, les mareyeuses et transformatrices de poissons ont engagé une procédure de destitution de la présidente de la fédération mise en cause dans cette affaire.
« Nous avons décidé, nous femmes actrices de la pêche, réunies au sein de l’Urescoop.Ffha de prendre nos responsabilités. Une action en destitution a été entreprise pour démettre Dion Micheline de toutes ses activités pour fautes lourdes», a annoncé la présidente Gnéné Oulou.
Elle a justifié les raisons de cette démarche par les conséquences de cette crise sur leurs activités.
En effet, explique-t-elle, les embarcations peinent à venir débarquer sur le site ; certaines actrices présentes sur le site s’opposent au fonctionnement du débarcadère en érigeant des barrages à l’entrée du site, ou en entrant en belligérance ouverte avec le personnel administratif présent sur le site.
« Pour preuve, le nouveau coordonnateur affecté sur le site n’a pas encore pris fonction car empêché par ces femmes d’accéder aux locaux », a déploré la présidente Gnéné Oulou Débora.
Joint au téléphone mardi, la présidente de l’Uscofep-ci, Micheline Dion a souligné que ces actes sont de nature à ternir son image et à l’écarter de l’organisation en cours de la filière de la pêche artisanale en Côte d’Ivoire.
Elle a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre elle qualifiant tout ce qui se dit d’une machination de personnes tapies dans l’ombre.
(AIP)
bsp/tm