Abidjan- Le Zimbabwe a suspendu depuis dimanche jusqu’à nouvel ordre, les opérations boursières et toutes les transactions monétaires par téléphone portable, rapporte un communiqué de la Bourse nationale, repris par des médias internationaux.
Cette décision intervient en raison de la spéculation qui, selon le gouvernement, à précipiter la chute du dollar zimbabwéen, inaugurant un nouvel épisode de l’interminable dégringolade de l‘économie du pays.
Les mesures prises sont destinées à "faire face aux malversations, à la criminalité et au sabotage économique", a indiqué le président-directeur général de la Bourse nationale, Justin Bgoni.
La décision de suspendre les paiements mobiles affectera durement l’économie, de l’avis des experts, car l’argent mobile est largement utilisé comme mode de paiement des biens et services. De plus, selon les données de la banque centrale, plus de 80 % des transactions dans le pays, sont effectuées par téléphone en raison d’une pénurie de billets.
«C’est un coup de plus porté à l‘économie dont personne ne peut prédire les conséquences à long terme», a souligné un économiste à l’université du Zimbabwe, Pr Tony Hawkins, précisant que « cela va causer de l’incertitude et affecter négativement la confiance des investisseurs ».
L’inflation annuelle a atteint des sommets à 785,6%, selon les dernières statistiques officielles. Le retour de l’hyperinflation a placé la moitié des 15 millions d’habitants du pays en situation d’insécurité alimentaire, selon l’ONU.
Le président Emmerson Mnangagwa a succédé en 2017 à Robert Mugabe, au pouvoir pendant trente-sept ans, en s’engageant à relancer en vain, la machine économique. Ses promesses sont restées lettre morte. Les perspectives de l‘économie zimbabwéenne se sont encore obscurcies avec la pandémie de Covid-19. La Banque mondiale table sur une contraction de 10% du produit intérieur brut (PIB) en 2020.
eaa/kam
Cette décision intervient en raison de la spéculation qui, selon le gouvernement, à précipiter la chute du dollar zimbabwéen, inaugurant un nouvel épisode de l’interminable dégringolade de l‘économie du pays.
Les mesures prises sont destinées à "faire face aux malversations, à la criminalité et au sabotage économique", a indiqué le président-directeur général de la Bourse nationale, Justin Bgoni.
La décision de suspendre les paiements mobiles affectera durement l’économie, de l’avis des experts, car l’argent mobile est largement utilisé comme mode de paiement des biens et services. De plus, selon les données de la banque centrale, plus de 80 % des transactions dans le pays, sont effectuées par téléphone en raison d’une pénurie de billets.
«C’est un coup de plus porté à l‘économie dont personne ne peut prédire les conséquences à long terme», a souligné un économiste à l’université du Zimbabwe, Pr Tony Hawkins, précisant que « cela va causer de l’incertitude et affecter négativement la confiance des investisseurs ».
L’inflation annuelle a atteint des sommets à 785,6%, selon les dernières statistiques officielles. Le retour de l’hyperinflation a placé la moitié des 15 millions d’habitants du pays en situation d’insécurité alimentaire, selon l’ONU.
Le président Emmerson Mnangagwa a succédé en 2017 à Robert Mugabe, au pouvoir pendant trente-sept ans, en s’engageant à relancer en vain, la machine économique. Ses promesses sont restées lettre morte. Les perspectives de l‘économie zimbabwéenne se sont encore obscurcies avec la pandémie de Covid-19. La Banque mondiale table sur une contraction de 10% du produit intérieur brut (PIB) en 2020.
eaa/kam