Entrepreneur Corner est une rencontre trimestrielle d’échanges entre les entrepreneurs et les acteurs de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire, à l’initiative de Comoé Capital, le premier fonds d’investissement dédié aux PME et startups en Côte d’Ivoire. Compte tenu de la crise sanitaire de la Covid-19 qui prévaut, cette 7e édition s’est tenue ce Jeudi 25 Juin 2020 au siège de Comoé Capital sis aux Deux Plateaux Vallons. Ce fut l’occasion pour des chefs d'entreprise d’échanger et partager leurs expériences sur une thématique captivante : « La gestion de trésorerie en période de crise : quels leviers d’adaptation et d’aide pour les PME ? »
Trois intervenants, Délas N’dri, directeur général de Kamtar; Dr Kanigui Ouattara, président de l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire et Paul Assandé, Coordonnateur du Fonds de Soutien aux PME (FSPME), ont animé la session qui s’est déroulée sous la forme d’un webinar. Ils ont expliqué comment leurs entreprises ont ainsi pu s’adapter et recommandé des moyens efficaces de gestion de trésorerie en période de crise.
Délas N’dri a présenté Kamtar comme une plateforme digitale qui propose des solutions de transport. Son activité principale est la mise en relation entre des détenteurs de marchandises (clients particuliers, entreprises, etc.) et les transporteurs. La start-up est basée au Sénégal et en Côte d’Ivoire, d’où elle dessert l’ensemble de la sous-région. « Nous enregistrons dans le secteur du transport une baisse d’activité de 30 à 50%. Mais Kamtar a un modèle d’affaire complétement différent, totalement digitalisé, qui lui permet de minimiser l’impact de la crise. La société qui n’a pas d’actif compte plus de 600 camions sur sa plateforme. Elle a très tôt adopté le télétravail, qui lui a permis d’assurer une organisation rigoureuse et un plan adapté pour répondre aux préoccupations des clients. Avec la fermeture du grand Abidjan, il a fallu discuter les autorités sanitaires et sécuritaires afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour le transport des marchandises sur toute l’étendue de territoire national », soutient le directeur général.
Pour sa part, le président de l’Union Nationale des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire, union membre de la FIPME, a d’entrée indiqué que les officines de pharmacie ont été éprouvées, enregistrant une baisse d’activité de 20 30%. Si le chiffre d’affaires a été maintenu au mois de mars, par la suite la psychose a affecté grandement les centres de santé et les pharmacies en termes de fréquentation. « Au mois d’avril, on a senti un tassement de l’activité. La première chose à faire dans ce contexte, c’était de chercher à réduire de façon substantielle les charges. On s’est adapté à la situation afin d’assurer une adéquation entre nos avoirs et les charges qui vont du loyer à la facture d’électricité, sans compter les salaires. Nous avons dû revoir notre plan de trésorerie, notre façon de travailler, nos méthodes, etc. afin de nous adapter la situation. Nous avons en projet de rencontre avec l’APBEFCI voir comment nos entreprises peuvent obtenir de l’aide auprès des banques et établissements financiers. Les pharmaciens ont été également sensibilisés à solliciter le Fonds de soutien aux PME (FSMPE) », a expliqué Dr Kanigui Ouattara.
En ce qui le concerne, Paul Assandé de l’Agence Côte d’Ivoire PME est revenu sur les mécanismes d’éligibilité et d’accès au fonds de soutien du gouvernement pour les entreprises impactées par la COVI-19. Il a expliqué que l’Agence CI PME dispose d’un ensemble de programmes d’accompagnement des PME, notamment le Programme d’appui à la productivité (PAP), développé avec la GIZ, et qui cible 700 TPE/PME, dont 200 TPE et 500 PME. « A travers ce programme, nous aidons les PME à renforcer leurs capacités de résilience, à se donner les leviers pour pouvoir amortir ce type de choc à l’avenir », a déclaré Paul Assandé, qui a fait remarquer qu’il y a des ressources disponibles au niveau du fonds mais très peu de PME arrivent à fournir des dossiers de qualité pour y prétendre.
Edouard Amichia
Trois intervenants, Délas N’dri, directeur général de Kamtar; Dr Kanigui Ouattara, président de l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire et Paul Assandé, Coordonnateur du Fonds de Soutien aux PME (FSPME), ont animé la session qui s’est déroulée sous la forme d’un webinar. Ils ont expliqué comment leurs entreprises ont ainsi pu s’adapter et recommandé des moyens efficaces de gestion de trésorerie en période de crise.
Délas N’dri a présenté Kamtar comme une plateforme digitale qui propose des solutions de transport. Son activité principale est la mise en relation entre des détenteurs de marchandises (clients particuliers, entreprises, etc.) et les transporteurs. La start-up est basée au Sénégal et en Côte d’Ivoire, d’où elle dessert l’ensemble de la sous-région. « Nous enregistrons dans le secteur du transport une baisse d’activité de 30 à 50%. Mais Kamtar a un modèle d’affaire complétement différent, totalement digitalisé, qui lui permet de minimiser l’impact de la crise. La société qui n’a pas d’actif compte plus de 600 camions sur sa plateforme. Elle a très tôt adopté le télétravail, qui lui a permis d’assurer une organisation rigoureuse et un plan adapté pour répondre aux préoccupations des clients. Avec la fermeture du grand Abidjan, il a fallu discuter les autorités sanitaires et sécuritaires afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour le transport des marchandises sur toute l’étendue de territoire national », soutient le directeur général.
Pour sa part, le président de l’Union Nationale des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire, union membre de la FIPME, a d’entrée indiqué que les officines de pharmacie ont été éprouvées, enregistrant une baisse d’activité de 20 30%. Si le chiffre d’affaires a été maintenu au mois de mars, par la suite la psychose a affecté grandement les centres de santé et les pharmacies en termes de fréquentation. « Au mois d’avril, on a senti un tassement de l’activité. La première chose à faire dans ce contexte, c’était de chercher à réduire de façon substantielle les charges. On s’est adapté à la situation afin d’assurer une adéquation entre nos avoirs et les charges qui vont du loyer à la facture d’électricité, sans compter les salaires. Nous avons dû revoir notre plan de trésorerie, notre façon de travailler, nos méthodes, etc. afin de nous adapter la situation. Nous avons en projet de rencontre avec l’APBEFCI voir comment nos entreprises peuvent obtenir de l’aide auprès des banques et établissements financiers. Les pharmaciens ont été également sensibilisés à solliciter le Fonds de soutien aux PME (FSMPE) », a expliqué Dr Kanigui Ouattara.
En ce qui le concerne, Paul Assandé de l’Agence Côte d’Ivoire PME est revenu sur les mécanismes d’éligibilité et d’accès au fonds de soutien du gouvernement pour les entreprises impactées par la COVI-19. Il a expliqué que l’Agence CI PME dispose d’un ensemble de programmes d’accompagnement des PME, notamment le Programme d’appui à la productivité (PAP), développé avec la GIZ, et qui cible 700 TPE/PME, dont 200 TPE et 500 PME. « A travers ce programme, nous aidons les PME à renforcer leurs capacités de résilience, à se donner les leviers pour pouvoir amortir ce type de choc à l’avenir », a déclaré Paul Assandé, qui a fait remarquer qu’il y a des ressources disponibles au niveau du fonds mais très peu de PME arrivent à fournir des dossiers de qualité pour y prétendre.
Edouard Amichia