Abidjan- Fermées depuis quatre mois, les compagnies de transport reprennent du service timidement ce mercredi 15 juillet 2020 à Abidjan (Adjamé, commune commerciale), suite à la décision du Conseil national de sécurité (CNS), mettant fin à l’isolement du Grand-Abidjan.
Il y a de la vie dans les gares avec une faible affluence des clients. Le personnel des gares est à son poste. L’heure est au nettoyage pour la plupart.
« Pour le moment, nous sommes venus pour de petits entretiens, de petites retouches, nettoyer la gare pour pouvoir reprendre demain. Nous sommes satisfaits de la reprise et cela arrange tout le monde. On ne se décourage pas, c’est une maladie qui est venue », a dit le chef de sécurité de la gare Société Bokoumbo transport de l'Agnéby (SBTA), Ouattara Idrissa, content de renouer avec son quotidien de la gare.
Même réalité à la gare de la compagnie Hanta transport qui fait la ligne Abidjan-San-Pedro-Tabou, dont la reprise est prévue pour jeudi. « Nous avons bien accueilli la nouvelle. C’est un sentiment de joie de se retrouver parmi les siens après quatre mois d’observation. On voudrait vraiment remercier le gouvernement pour l’initiative et d’avoir aménagé des mesures de restriction pour nous permettre de vaquer à nos activités, tout en respectant les mesures barrières », a relevé le responsable d’exploitation, Traoré Yaya.
Au nombre des dispositions pour le respect des mesures barrières, Hanta transport rend obligatoire le lavage des mains avant d’accéder au hall de la gare, application de gel hydroalcoolique avant d’embarquer avec obligation du port de cache-nez à l’intérieur du car qui ne va prendre que 50 passagers.
« Nous n’avons pas encore décidé au niveau des tarifs. Nous sommes en train de nous concerter et d’ici la soirée nous serons situés », a-t-il signifié.
A UTRAKO (Union des transporteurs de Korhogo), le premier départ est déjà parti aux environs de 11h.
A l’entrée de la gare UTB (Union de transports de Bouaké), les vigiles veillent et interpellent sur le port du masque. A l’intérieur, des cars en position de départ, des passagers sur les bancs et dans un petit fil d’attente devant les caisses. Des valises, des sacs de voyages et de marchandises sont à même le sol. Des agents d’UTB s’affairent un peu partout dans la cour. Des affiches avec la mention « Port du cache-nez obligatoire » et les nouveaux tarifs « réajustés » sont collés sur les murs. C’est la reprise chez le leader du transport routier en Côte d’Ivoire après des jours de préparatifs.
« La reprise est un peu timide mais on sent beaucoup d’enthousiasme chez les clients qui sont contents de voyager de nouveau malgré la crise qu’on vit actuellement », a indiqué le directeur d’exploitation du groupe UTB-AHT, Kauphy Williams à la gare d’Adjamé.
Concernant les tarifs, M. Kauphy précise qu’ils ont été réajustés en fonction du manque à gagner et pour permettre à l’entreprise de pouvoir continuer à couvrir ses charges.
« C’est une contrainte de charger les clients à 50 au lieu de 70. Nous avons jugé bon de réajuster un peu, histoire de retomber un peu sur nos pieds. On a mis juste un peu de sorte que ça soit accessible aux passagers et que l’entreprise aussi puisse tenir ses charges. Par exemple Abidjan-Yamoussoukro c’était 4000FCFA et maintenant c’est 5000FCFA », a-t-il expliqué.
Cette reprise profite aux compagnies de transport, aux petits commerçants, aux vendeuses de vivriers et aux acteurs de la restauration des gares.
ena/ask
Il y a de la vie dans les gares avec une faible affluence des clients. Le personnel des gares est à son poste. L’heure est au nettoyage pour la plupart.
« Pour le moment, nous sommes venus pour de petits entretiens, de petites retouches, nettoyer la gare pour pouvoir reprendre demain. Nous sommes satisfaits de la reprise et cela arrange tout le monde. On ne se décourage pas, c’est une maladie qui est venue », a dit le chef de sécurité de la gare Société Bokoumbo transport de l'Agnéby (SBTA), Ouattara Idrissa, content de renouer avec son quotidien de la gare.
Même réalité à la gare de la compagnie Hanta transport qui fait la ligne Abidjan-San-Pedro-Tabou, dont la reprise est prévue pour jeudi. « Nous avons bien accueilli la nouvelle. C’est un sentiment de joie de se retrouver parmi les siens après quatre mois d’observation. On voudrait vraiment remercier le gouvernement pour l’initiative et d’avoir aménagé des mesures de restriction pour nous permettre de vaquer à nos activités, tout en respectant les mesures barrières », a relevé le responsable d’exploitation, Traoré Yaya.
Au nombre des dispositions pour le respect des mesures barrières, Hanta transport rend obligatoire le lavage des mains avant d’accéder au hall de la gare, application de gel hydroalcoolique avant d’embarquer avec obligation du port de cache-nez à l’intérieur du car qui ne va prendre que 50 passagers.
« Nous n’avons pas encore décidé au niveau des tarifs. Nous sommes en train de nous concerter et d’ici la soirée nous serons situés », a-t-il signifié.
A UTRAKO (Union des transporteurs de Korhogo), le premier départ est déjà parti aux environs de 11h.
A l’entrée de la gare UTB (Union de transports de Bouaké), les vigiles veillent et interpellent sur le port du masque. A l’intérieur, des cars en position de départ, des passagers sur les bancs et dans un petit fil d’attente devant les caisses. Des valises, des sacs de voyages et de marchandises sont à même le sol. Des agents d’UTB s’affairent un peu partout dans la cour. Des affiches avec la mention « Port du cache-nez obligatoire » et les nouveaux tarifs « réajustés » sont collés sur les murs. C’est la reprise chez le leader du transport routier en Côte d’Ivoire après des jours de préparatifs.
« La reprise est un peu timide mais on sent beaucoup d’enthousiasme chez les clients qui sont contents de voyager de nouveau malgré la crise qu’on vit actuellement », a indiqué le directeur d’exploitation du groupe UTB-AHT, Kauphy Williams à la gare d’Adjamé.
Concernant les tarifs, M. Kauphy précise qu’ils ont été réajustés en fonction du manque à gagner et pour permettre à l’entreprise de pouvoir continuer à couvrir ses charges.
« C’est une contrainte de charger les clients à 50 au lieu de 70. Nous avons jugé bon de réajuster un peu, histoire de retomber un peu sur nos pieds. On a mis juste un peu de sorte que ça soit accessible aux passagers et que l’entreprise aussi puisse tenir ses charges. Par exemple Abidjan-Yamoussoukro c’était 4000FCFA et maintenant c’est 5000FCFA », a-t-il expliqué.
Cette reprise profite aux compagnies de transport, aux petits commerçants, aux vendeuses de vivriers et aux acteurs de la restauration des gares.
ena/ask