Une semaine après la fin de l’isolement d’Abidjan, les voyageurs ne se bousculent pas dans les différentes gares de Toumodi craignant pour leur santé au grand dam des transporteurs.
Il n’y a pas d’affluence sur les gares routières de Toumodi. Parmi les quatre compagnies de transport que compte la ville, une n’a pas encore rouvert pendant que les trois autres peinent à décoller.
« Nous sommes passés de huit départs par jour à six depuis la réouverture de la gare. Pour respecter les mesures barrières, nous avons réduit le nombre de passagers de 64 à 50 personnes par car, ce qui s’est répercuté sur le prix du titre de transport Toumodi-Abidjan qui est passé de 3.000 à 4.000 FCFA. Mais malgré toutes ces dispositions, nous sentons encore la méfiance des passagers qui préfèrent rester à Toumodi au lieu de se rendre à Abidjan qui, aujourd’hui, est déclarée zone endémique », explique, pour sa part, le responsable à la gare UTB (Union des transports de Bouaké), Arsène Kouassi.
Même son de cloche au niveau de la compagnie TTF (Transport Traoré et frères). « Nous avons réduit le nombre de passagers pour respecter la distanciation sociale d’un mètre. Nous faisons trois départs journaliers au lieu de six avant la crise. Mais les choses sont difficiles. Par exemple, mercredi matin le car qui devait partir avec 50 passagers n’a eu que 13 », raconte le chef de gare, Mamadou Sylla.
Quant au gérant de la compagnie TCF (Transport Cissé et frères), N’Guessan Kouassi, il s’apitoie sur les efforts consentis pour une bonne relance des activités. « Nous avons renouvelé les assurances et autres visites techniques de nos cars, mis en place des dispositifs de lavage de mains. Malgré nos efforts, les passagers sont rares », se lamente-t-il.
N’Guessan fait aussi savoir que sa compagnie n’a pas pu bénéficier du fonds d’appui mis à la disposition des transporteurs.
(AIP)
gba/ena/fmo
Il n’y a pas d’affluence sur les gares routières de Toumodi. Parmi les quatre compagnies de transport que compte la ville, une n’a pas encore rouvert pendant que les trois autres peinent à décoller.
« Nous sommes passés de huit départs par jour à six depuis la réouverture de la gare. Pour respecter les mesures barrières, nous avons réduit le nombre de passagers de 64 à 50 personnes par car, ce qui s’est répercuté sur le prix du titre de transport Toumodi-Abidjan qui est passé de 3.000 à 4.000 FCFA. Mais malgré toutes ces dispositions, nous sentons encore la méfiance des passagers qui préfèrent rester à Toumodi au lieu de se rendre à Abidjan qui, aujourd’hui, est déclarée zone endémique », explique, pour sa part, le responsable à la gare UTB (Union des transports de Bouaké), Arsène Kouassi.
Même son de cloche au niveau de la compagnie TTF (Transport Traoré et frères). « Nous avons réduit le nombre de passagers pour respecter la distanciation sociale d’un mètre. Nous faisons trois départs journaliers au lieu de six avant la crise. Mais les choses sont difficiles. Par exemple, mercredi matin le car qui devait partir avec 50 passagers n’a eu que 13 », raconte le chef de gare, Mamadou Sylla.
Quant au gérant de la compagnie TCF (Transport Cissé et frères), N’Guessan Kouassi, il s’apitoie sur les efforts consentis pour une bonne relance des activités. « Nous avons renouvelé les assurances et autres visites techniques de nos cars, mis en place des dispositifs de lavage de mains. Malgré nos efforts, les passagers sont rares », se lamente-t-il.
N’Guessan fait aussi savoir que sa compagnie n’a pas pu bénéficier du fonds d’appui mis à la disposition des transporteurs.
(AIP)
gba/ena/fmo