Niakara, Des élèves du département de Niakara, profitant de la période de vacances scolaires, s'adonnent à la vente d'ignames en bordure de la voie d'accès aux villes de Korhogo et de Tafiré, a constaté l'AIP sur place, lundi.
Sur les axes routiers Niakara-carrefour Kanawolo et même sur le tronçon Kanawolo-Korhogo, dans le département de Niakara, des jeunes, notamment des élèves des classes intermédiaires du lycée municipal de Niakara, proposent des ignames, et parfois du gibier (viande de brousse) aux automobilistes et autres usagers de la route.
"Je prépare la rentrée scolaire 2020-2021 prochaine, avec cette activité. Je pourrai contribuer à l'achat de mon uniforme kaki, des fournitures scolaires et faire d'autres choses", a soutenu un élève du lycée municipal de Niakara, en classe de 2nde C, Anderson Touré, interrogé par l'AIP, le lundi 27 juillet 2020, à quelque 3 kilomètres au Nord de Kanawolo, sur la voie d'accès à Korhogo.
Comme lui, deux autres élèves respectivement de 4 ème à Tafiré et 1 ère A2 à Katiola , Claude Coulibaly et Véronique Koné Yénakan , installés peu avant le carrefour de Niédiékaha, proposent la nouvelle igname et quelques fois des rongeurs (agoutis, rats et lièvres) aux usagers de cette voie d'accès à Tafiré.
Installés sous des abris de fortune ou à l'ombre des arbres par groupe de deux, trois ou quatre personnes, ces élèves vendent leurs ignames, avec parfois du gibier, aux automobilistes.
"Avec le bon état de la route, les véhicules roulent à vive allure et cela affecte les rendements. Mais, dans l'ensemble ça va, je m'en sors bien", a déclaré Claude Coulibaly, venu de Niédiékaha, localité à 5 kilomètres de la voie internationale.
Tous s'adonnent en bordure de route, en cette période de vacances scolaires, à la vente de la nouvelle igname, apparue à la mi-juillet et récoltée dans les champs des parents, mais majoritairement des exploitations agricoles dont ces élèves sont propriétaires. Les congés scolaires "forcés" consécutifs à la crise sanitaire de la COVID-19 ont favorisé la mise en œuvre d'activités champêtres par ces apprenants.
"Ces ignames sont le fruit de mes frères et moi. Puisqu'on n'allait pas à l'école à cause de la maladie, mes frères et moi avons fait du maïs, du manioc, des arachides et bien sûr, beaucoup d'ignames", s'est réjoui Anderson Touré.
(AIP)
jbm/fmo
Sur les axes routiers Niakara-carrefour Kanawolo et même sur le tronçon Kanawolo-Korhogo, dans le département de Niakara, des jeunes, notamment des élèves des classes intermédiaires du lycée municipal de Niakara, proposent des ignames, et parfois du gibier (viande de brousse) aux automobilistes et autres usagers de la route.
"Je prépare la rentrée scolaire 2020-2021 prochaine, avec cette activité. Je pourrai contribuer à l'achat de mon uniforme kaki, des fournitures scolaires et faire d'autres choses", a soutenu un élève du lycée municipal de Niakara, en classe de 2nde C, Anderson Touré, interrogé par l'AIP, le lundi 27 juillet 2020, à quelque 3 kilomètres au Nord de Kanawolo, sur la voie d'accès à Korhogo.
Comme lui, deux autres élèves respectivement de 4 ème à Tafiré et 1 ère A2 à Katiola , Claude Coulibaly et Véronique Koné Yénakan , installés peu avant le carrefour de Niédiékaha, proposent la nouvelle igname et quelques fois des rongeurs (agoutis, rats et lièvres) aux usagers de cette voie d'accès à Tafiré.
Installés sous des abris de fortune ou à l'ombre des arbres par groupe de deux, trois ou quatre personnes, ces élèves vendent leurs ignames, avec parfois du gibier, aux automobilistes.
"Avec le bon état de la route, les véhicules roulent à vive allure et cela affecte les rendements. Mais, dans l'ensemble ça va, je m'en sors bien", a déclaré Claude Coulibaly, venu de Niédiékaha, localité à 5 kilomètres de la voie internationale.
Tous s'adonnent en bordure de route, en cette période de vacances scolaires, à la vente de la nouvelle igname, apparue à la mi-juillet et récoltée dans les champs des parents, mais majoritairement des exploitations agricoles dont ces élèves sont propriétaires. Les congés scolaires "forcés" consécutifs à la crise sanitaire de la COVID-19 ont favorisé la mise en œuvre d'activités champêtres par ces apprenants.
"Ces ignames sont le fruit de mes frères et moi. Puisqu'on n'allait pas à l'école à cause de la maladie, mes frères et moi avons fait du maïs, du manioc, des arachides et bien sûr, beaucoup d'ignames", s'est réjoui Anderson Touré.
(AIP)
jbm/fmo