" Les auteurs des appels à l’insurrection civile et militaire, à la haine ethnique ou religieuse; à l’opposition des communautés, et même incitant à la guerre et les relayeurs de ces faits sont passibles de peines allant de un (1) à dix ans d’emprisonnement au regard des dispositions des articles...relatifs à la lutte contre la cybercriminalité. "? a déclaré Abel Yéo Nangbélé, Procureur de la République adjoint au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi 21 août 2020 à la salle « des pas perdus » du Tribunal d’Abidjan-plateau.
Selon le Procureur de la République adjoint, trois principales personnes ont tenu des propos qui ont contribué à occasionner des troubles graves à l’ordre public, de nombreuses pertes en vies humaines et la dégradation voire la destruction de nombreux biens publics et privés. Il s’agit notamment de l’ex-commandant Fofana Abdoulaye, qui "suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire, n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection.", a-t-il révélé. C’est aussi le cas de l’ex-président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) qui a, dans une déclaration, indiqué que " la Côte d’Ivoire doit écarter et retirer du palais présidentiel, par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leur pays pour en faire son royaume ou empire" .
Selon le collaborateur du Procureur Adou Richard, " suite à ces propos graves, le Parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Anaky Kobenan". Il a par ailleurs évoqué le cas de Gbalet Edith Pulchérie qui " a appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée".
Aux dires du Procureur de la république adjoint, ces différents appels à manifestation ont créé plusieurs pertes en vies humaines et dégâts matériels. C’est pourquoi il a indiqué que les auteurs seront activement recherchés et appréhendés par ses services afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale.
Cyprien K.
Selon le Procureur de la République adjoint, trois principales personnes ont tenu des propos qui ont contribué à occasionner des troubles graves à l’ordre public, de nombreuses pertes en vies humaines et la dégradation voire la destruction de nombreux biens publics et privés. Il s’agit notamment de l’ex-commandant Fofana Abdoulaye, qui "suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire, n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection.", a-t-il révélé. C’est aussi le cas de l’ex-président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) qui a, dans une déclaration, indiqué que " la Côte d’Ivoire doit écarter et retirer du palais présidentiel, par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leur pays pour en faire son royaume ou empire" .
Selon le collaborateur du Procureur Adou Richard, " suite à ces propos graves, le Parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Anaky Kobenan". Il a par ailleurs évoqué le cas de Gbalet Edith Pulchérie qui " a appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée".
Aux dires du Procureur de la république adjoint, ces différents appels à manifestation ont créé plusieurs pertes en vies humaines et dégâts matériels. C’est pourquoi il a indiqué que les auteurs seront activement recherchés et appréhendés par ses services afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale.
Cyprien K.
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