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Société Publié le mardi 15 septembre 2020 | AIP

La rareté du bois, facteur de prolifération des exploitants clandestins

Daloa- Le directeur régional des Eaux et Forêts du Haut Sassandra, Séka Assi Akafou, dénonce la prolifération des exploitants clandestins, qui, à son avis, est liée à la rareté du bois, qui ne permet pas aux scieries locales de fournir la quantité et la qualité de bois nécessaire pour le marché local.

Selon M. Akafou, dans un entretien à l'AIP, le volume de bois transformé en 2018 était de 69 352 m3, en 2019 la production de bois a été de 48 142m3 et pour l’année 2020 en cours, 14740 m3 ont été produits par les usiniers du bois. Les industries locales selon les textes doivent, selon lui, libérer 20% de leur production sur le marché local, mais elles en fournissent à peine 10%.

La population qui est en nette croissance, a des besoins de plus en plus croissants. Les clandestins ayant saisi cette insuffisance se sont investis pour combler les besoins du marché local d’où l’expansion du phénomène des clandestins dans les forêts du Haut Sassandra, a relevé le directeur régional des Eaux et Forêts.

Ces clandestins exploitent les périmètres industriels sans payer d’impôts, fustige-t-il.

Les agents des Eaux et forêts ont produit 16 procès-verbaux en 2018 relativement à des saisies de bois, 19 saisies en 2019 et 5 saisies en 2020 pour la région du Haut Sassandra. Ces saisies se sont effectuées par voie de dénonciation.

La direction régionale des Eaux et Forêts compte 16 postes forestiers et huit cantonnements.

ss/ask
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