Après une première exportation d’or, IMPACT a annoncé officiellement, ce 16 septembre 2020, dans une note transmise à Abidjan.net, que le système de diligence et de traçabilité depuis le site minier jusqu’au marché international, mis en place dans le cadre du projet Or Juste pour l’or artisanal produit en Côte d’Ivoire, sur financement de l’Union européenne, a été mis en œuvre avec succès. Un lingot de 755 grammes produit avec de l’or extrait à Dabakala a été suivi depuis le site minier jusqu’à Abidjan, où se trouve l’exportateur, en exerçant pleinement le devoir de diligence au sein de la chaîne d’approvisionnement. L’or transformé en lingot a été exporté légalement vers un raffineur européen figurant sur la liste de la LBMA (London Bullion Market Association). Pour se procurer cette première cargaison et en acheter d’autres ultérieurement, cet affineur a signé une entente commerciale avec l’exportateur (basé à Katiola) et la coopérative minière artisanale opérant dans le Département de Dabakala.
« Cette première exportation responsable d’or artisanal représente un tournant décisif pour les Ivoiriens, qui pourront désormais compter sur des mécanismes de traçabilité et de diligence au sein de leur chaîne d’approvisionnement – ce qui permettra aux exploitantes et exploitants miniers artisanaux du pays d’écouler leur or sur les marchés internationaux. De plus, cette première exportation a prouvé que l’exercice du devoir de diligence au sein de la chaîne d’approvisionnement peut être viable sur le plan commercial et qu’un tel système est à la fois évolutif et durable. La question des droits de la personne ne correspond pas seulement à un impératif d’ordre éthique, c’est aussi une proposition commerciale intéressante », a déclaré Joanne Lebert, Directrice générale d’IMPACT.
Le projet Or Juste vise à assurer une production et une vente de l’or artisanal ivoirien conformes aux normes internationales en vigueur, notamment en termes de traçabilité. Il appuie les exploitants du secteur aurifère, une coopérative minière du département de Dabakala (région du Hambol), les négociants et exportateurs. Les activités du projet se sont poursuivies pendant la pandémie de COVID-19, qui a fortement touché les communautés minières artisanales, en garantissant à la coopérative concernée et à ses membres d’être payés selon un prix fixé selon une méthode qui minimise les effets de la fluctuation locale des prix en période de crise.
Le projet Or Juste a été mis en œuvre efficacement pour la première fois en République démocratique du Congo. . Financé à hauteur d’1,5 million d’euros par l’Union européenne, il sera mis en œuvre en Côte d’Ivoire pendant deux ans et demi. Le secteur aurifère artisanal ivoirien est en pleine croissance. Les réserves d’or de la Côte d’Ivoire sont estimées par les médias à 600 tonnes et le pays est actuellement le 7ème producteur d’or en Afrique. Il existerait plus de 240 sites d’orpaillages illégaux exploités par des dizaines de milliers de personnes ne disposant d’aucune autorisation. Selon le Ministère des Mines et de la Géologie, le manque à gagner pour l’Etat lié à l’orpaillage illégal est estimé à 479,22 milliards de francs CFA (environ 730,5 millions d’euros).
« Cette première exportation responsable d’or artisanal représente un tournant décisif pour les Ivoiriens, qui pourront désormais compter sur des mécanismes de traçabilité et de diligence au sein de leur chaîne d’approvisionnement – ce qui permettra aux exploitantes et exploitants miniers artisanaux du pays d’écouler leur or sur les marchés internationaux. De plus, cette première exportation a prouvé que l’exercice du devoir de diligence au sein de la chaîne d’approvisionnement peut être viable sur le plan commercial et qu’un tel système est à la fois évolutif et durable. La question des droits de la personne ne correspond pas seulement à un impératif d’ordre éthique, c’est aussi une proposition commerciale intéressante », a déclaré Joanne Lebert, Directrice générale d’IMPACT.
Le projet Or Juste vise à assurer une production et une vente de l’or artisanal ivoirien conformes aux normes internationales en vigueur, notamment en termes de traçabilité. Il appuie les exploitants du secteur aurifère, une coopérative minière du département de Dabakala (région du Hambol), les négociants et exportateurs. Les activités du projet se sont poursuivies pendant la pandémie de COVID-19, qui a fortement touché les communautés minières artisanales, en garantissant à la coopérative concernée et à ses membres d’être payés selon un prix fixé selon une méthode qui minimise les effets de la fluctuation locale des prix en période de crise.
Le projet Or Juste a été mis en œuvre efficacement pour la première fois en République démocratique du Congo. . Financé à hauteur d’1,5 million d’euros par l’Union européenne, il sera mis en œuvre en Côte d’Ivoire pendant deux ans et demi. Le secteur aurifère artisanal ivoirien est en pleine croissance. Les réserves d’or de la Côte d’Ivoire sont estimées par les médias à 600 tonnes et le pays est actuellement le 7ème producteur d’or en Afrique. Il existerait plus de 240 sites d’orpaillages illégaux exploités par des dizaines de milliers de personnes ne disposant d’aucune autorisation. Selon le Ministère des Mines et de la Géologie, le manque à gagner pour l’Etat lié à l’orpaillage illégal est estimé à 479,22 milliards de francs CFA (environ 730,5 millions d’euros).