" Pour l’ensemble de vos principales préoccupations, je mettrai en place un groupe de travail, afin que des propositions me soient présentées dans les deux semaines à venir" a déclaré le Premier ministre Hamed Bakayoko face aux acteurs du secteur privé, ce mercredi 16 septembre 2020 à l’auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau.
Selon le chef du gouvernement, après la réception des préoccupations des chefs d’entreprise, "nous nous retrouverons ensuite pour passer en revue ces recommandations". Avant d’indiquer que chaque partie, c’est-à-dire le gouvernement et le secteur privé doit jouer sa partition en toute confiance. Pour lui, l’État doit travailler à la mise en œuvre de toutes les réformes pour un environnement attractif pour des investissements. Au regard de ce challenge, " je veux vous rassurer que nous allons tout faire pour garantir un climat de sécurité, un environnement de confiance pour attirer les financements", a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a tenu à rassurer les investisseurs qui ont encore une mauvaise expérience des crises post-électorales. "C’est vrai que les périodes des élections sont toujours et bien souvent sur le Continent, des périodes de tensions, mais je veux vous rassurer de notre engagement, aux côtés du chef de l’État de tout mettre en œuvre pour que l’élection présidentielle se passe dans les meilleures conditions. Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire" a-t-il lancé. À en croire le chef du gouvernement, le secteur privé demeurera le principal moteur de transformation structurelle de l’économie ivoirienne. C’est pourquoi le gouvernement travaillera à renforcer davantage son partenariat avec ce secteur, qui a fait toute la différence depuis 2011. ’’Je m’engage personnellement à vous rencontrer au moins deux fois par an, dans le cadre du Comité de concertation État-secteur privé. Nous allons aménager le plan de soutien économique pour en faire un plan de relance post-Covid-19, permettant d’effacer les traces de cette pandémie, sur une période de deux à trois ans’’ a déclaré Hamed Bakayoko.
Bien avant, le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly a fait le bilan de la mise en œuvre du plan de soutien économique aux entreprises ivoiriennes, à la date du 14 septembre 2020. Selon lui, dans le cadre du plan de riposte contre la maladie à coronavirus, les entreprises ont bénéficié, du 6 avril au 6 juillet 2020, d’un moratoire qui a coûté à l’État, 45, 1 milliards de Francs CFA. Ce sont environ 25. 000 entreprises et ménages qui ont bénéficié d’exonérations d’environ 57, 9 milliards de Francs CFA. "L’État a payé sa dette-fournisseurs pour un montant de 632, 7 milliards de Francs CFA à 6. 235 fournisseurs et a octroyé une allocation de 1 milliard de Francs CFA aux bars et boîtes de nuit" a expliqué Adama Coulibaly.
Le Président du patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah a quant à lui exprimé quelques préoccupations du secteur privé au Premier ministre. Aux dires de Jean-Marie Ackah, la demande de reconduction de certaines mesures, notamment celles portant sur la suspension des contrôles fiscaux, douaniers et en matière sociale n’ont pas été fait. "Aujourd’hui bien au contraire, la majorité de nos entreprises ont reçu des avis de contrôle" a-t-il laissé entendre. Pour lui, cette doléance du secteur privé est motivée par le fait que les mesures liées à la COVID-19 n’ont pas été d’opérationnalité immédiate et certains secteurs qui se relèvent à peine des mesures de restriction sanitaire n’ont toujours pas de visibilité sur la reprise effective de leurs activités. Évoquant le cas des Fonds d’appui aux entreprises dans le cadre de la pandémie à Coronavirus, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a indiqué que "sur les 250 milliards promis aux entreprises, petites, moyennes et grandes, seulement 15 milliards de Francs CFA ont été injectés dans l’économie cinq (5) mois après. Tout ce contexte nous amène à réitérer les demandes que je viens vous formuler".
Cyprien K.
Selon le chef du gouvernement, après la réception des préoccupations des chefs d’entreprise, "nous nous retrouverons ensuite pour passer en revue ces recommandations". Avant d’indiquer que chaque partie, c’est-à-dire le gouvernement et le secteur privé doit jouer sa partition en toute confiance. Pour lui, l’État doit travailler à la mise en œuvre de toutes les réformes pour un environnement attractif pour des investissements. Au regard de ce challenge, " je veux vous rassurer que nous allons tout faire pour garantir un climat de sécurité, un environnement de confiance pour attirer les financements", a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a tenu à rassurer les investisseurs qui ont encore une mauvaise expérience des crises post-électorales. "C’est vrai que les périodes des élections sont toujours et bien souvent sur le Continent, des périodes de tensions, mais je veux vous rassurer de notre engagement, aux côtés du chef de l’État de tout mettre en œuvre pour que l’élection présidentielle se passe dans les meilleures conditions. Faites-nous confiance, faites confiance à la Côte d’Ivoire" a-t-il lancé. À en croire le chef du gouvernement, le secteur privé demeurera le principal moteur de transformation structurelle de l’économie ivoirienne. C’est pourquoi le gouvernement travaillera à renforcer davantage son partenariat avec ce secteur, qui a fait toute la différence depuis 2011. ’’Je m’engage personnellement à vous rencontrer au moins deux fois par an, dans le cadre du Comité de concertation État-secteur privé. Nous allons aménager le plan de soutien économique pour en faire un plan de relance post-Covid-19, permettant d’effacer les traces de cette pandémie, sur une période de deux à trois ans’’ a déclaré Hamed Bakayoko.
Bien avant, le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly a fait le bilan de la mise en œuvre du plan de soutien économique aux entreprises ivoiriennes, à la date du 14 septembre 2020. Selon lui, dans le cadre du plan de riposte contre la maladie à coronavirus, les entreprises ont bénéficié, du 6 avril au 6 juillet 2020, d’un moratoire qui a coûté à l’État, 45, 1 milliards de Francs CFA. Ce sont environ 25. 000 entreprises et ménages qui ont bénéficié d’exonérations d’environ 57, 9 milliards de Francs CFA. "L’État a payé sa dette-fournisseurs pour un montant de 632, 7 milliards de Francs CFA à 6. 235 fournisseurs et a octroyé une allocation de 1 milliard de Francs CFA aux bars et boîtes de nuit" a expliqué Adama Coulibaly.
Le Président du patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah a quant à lui exprimé quelques préoccupations du secteur privé au Premier ministre. Aux dires de Jean-Marie Ackah, la demande de reconduction de certaines mesures, notamment celles portant sur la suspension des contrôles fiscaux, douaniers et en matière sociale n’ont pas été fait. "Aujourd’hui bien au contraire, la majorité de nos entreprises ont reçu des avis de contrôle" a-t-il laissé entendre. Pour lui, cette doléance du secteur privé est motivée par le fait que les mesures liées à la COVID-19 n’ont pas été d’opérationnalité immédiate et certains secteurs qui se relèvent à peine des mesures de restriction sanitaire n’ont toujours pas de visibilité sur la reprise effective de leurs activités. Évoquant le cas des Fonds d’appui aux entreprises dans le cadre de la pandémie à Coronavirus, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a indiqué que "sur les 250 milliards promis aux entreprises, petites, moyennes et grandes, seulement 15 milliards de Francs CFA ont été injectés dans l’économie cinq (5) mois après. Tout ce contexte nous amène à réitérer les demandes que je viens vous formuler".
Cyprien K.